Certes que dans la mesure du possible la France penchera toujours du côté de sa "province marocaine", mais elle ne peut se départir de la position tant de l'Union européenne que celle des Nations-Unies qui considèrent que le Sahara Occidental est un territoire à décoloniser.
- Un site internet proche du Makhzen indique clairement que le soutien de la France à l’autonomie n’est pas clair. Voici le texte intégral de l’article en question :
Bien que les médias français et marocains aient exagéré la visite du chef de la diplomatie française à Rabat, il n’en demeure pas moins que la visite de Sejourne et ses commentaires enthousiastes (mais finalement ambigus) sur le plan d’autonomie marocain n’ont rien apporté de substantiellement nouveau quant à la position française sur le différend du Sahara occidental.
Depuis au moins une demi-décennie, les relations entre le Maroc et la France sont caractérisées par de profondes frictions sur la question du Sahara et des épisodes d’hostilité et de suspicion sur un large éventail d’autres questions. Et, au contraire, la visite de Sejourne devrait donner aux observateurs attentifs des relations Paris-Rabat l’impression que la France ne semble pas disposée à abandonner les vieilles habitudes qui ont indigné à plusieurs reprises le Maroc ces dernières années et qui ont finalement conduit Rabat à considérer Paris comme un allié peu fiable.
Comme on le sait, la réticence de la France à sortir de sa zone de confort et à soutenir clairement la diplomatie marocaine pour mettre fin à ce différend territorial de longue date a été au cœur de la crise diplomatique persistante entre Paris et Rabat.
Mais ces derniers mois, les deux parties ont signalé leur détermination à surmonter cette crise diplomatique. La décision du roi Mohammed VI en octobre dernier de nommer Samira Sitail comme nouvelle ambassadrice en France a marqué la volonté de Rabat de rouvrir le canal de communication avec Paris. Les mois qui ont suivi la nomination de Sitail ont vu une reprise progressive des contacts et des échanges de visites entre les deux pays.
En outre, Christophe Lecourtier, l’ambassadeur de France qui a longtemps été évité par les médias marocains, a commencé à avoir une présence publique plus soutenue et à interagir davantage avec les médias marocains. Dans la plupart de ses nombreuses déclarations à la presse marocaine, l’ambassadeur de France a insisté sur le fait que la France était enfin prête à faire face à sa responsabilité historique au Sahara et à apporter un soutien clair au Maroc.
Maghreb online (extraits)
- Un site internet proche du Makhzen indique clairement que le soutien de la France à l’autonomie n’est pas clair. Voici le texte intégral de l’article en question :
Bien que les médias français et marocains aient exagéré la visite du chef de la diplomatie française à Rabat, il n’en demeure pas moins que la visite de Sejourne et ses commentaires enthousiastes (mais finalement ambigus) sur le plan d’autonomie marocain n’ont rien apporté de substantiellement nouveau quant à la position française sur le différend du Sahara occidental.
Depuis au moins une demi-décennie, les relations entre le Maroc et la France sont caractérisées par de profondes frictions sur la question du Sahara et des épisodes d’hostilité et de suspicion sur un large éventail d’autres questions. Et, au contraire, la visite de Sejourne devrait donner aux observateurs attentifs des relations Paris-Rabat l’impression que la France ne semble pas disposée à abandonner les vieilles habitudes qui ont indigné à plusieurs reprises le Maroc ces dernières années et qui ont finalement conduit Rabat à considérer Paris comme un allié peu fiable.
Comme on le sait, la réticence de la France à sortir de sa zone de confort et à soutenir clairement la diplomatie marocaine pour mettre fin à ce différend territorial de longue date a été au cœur de la crise diplomatique persistante entre Paris et Rabat.
Mais ces derniers mois, les deux parties ont signalé leur détermination à surmonter cette crise diplomatique. La décision du roi Mohammed VI en octobre dernier de nommer Samira Sitail comme nouvelle ambassadrice en France a marqué la volonté de Rabat de rouvrir le canal de communication avec Paris. Les mois qui ont suivi la nomination de Sitail ont vu une reprise progressive des contacts et des échanges de visites entre les deux pays.
En outre, Christophe Lecourtier, l’ambassadeur de France qui a longtemps été évité par les médias marocains, a commencé à avoir une présence publique plus soutenue et à interagir davantage avec les médias marocains. Dans la plupart de ses nombreuses déclarations à la presse marocaine, l’ambassadeur de France a insisté sur le fait que la France était enfin prête à faire face à sa responsabilité historique au Sahara et à apporter un soutien clair au Maroc.
Maghreb online (extraits)
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