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On commence à lire dans les coulisses de la politique maghrébine car depuis la visite de Meloni à Alger, le thème de l'énergie, en particulier le gaz naturel, est devenu clairement un domaine d'affrontement entre l'Algérie et le Maroc.
Alger a d'abord commencé par fermer le robinet du gaz à son voisin impétueux n'hésitant pas à rendre caduque un gazoduc inauguré 35 années avant. S'il est vrai que ce dernier fut amorti, il n'en demeure pas moins que sevrer de gaz un vieux client comme l'Espagne était un pari pas facile.
Finalement, cette opération commando a tenu ses promesses puisque l'Espagne n'a pas manqué de gaz, contrairement au Maroc qui s'est retrouvé le bec dans l'eau.
la réaction du Maroc n'a pas tardé, faisant appel comme à son habitude à bcp de marketing, sa Majesté a d'abord cherché à parasiter le projet de gazoduc Nigéria-Algérie en proposant un chimérique tracé de gazoduc dans l'Atlantique, avant d'expliquer aux ouailles promptes à tout croire que la gazoduc maghreb europe GME va revivre avec un flux inversé, ce qui est techniquement impossible sans changer les stations de pompage précédentes. Aujourd'hui 3 ans après, le Maroc achète toujours du gaz par des livraisons SPOT.
Maintenant que Alger a réussi à mettre de l'eau dans le gaz marocain, elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin et la suite est toute trouvée : organiser une réunion internationale des pays fournisseurs de gaz pour isoler encore un peu plus le Maroc. En effet, dans cette réunion une attention toute particulière a été accordée aux pays de la sous-région, en particulier l'axe Sénégal, Mauritanie et Libye. L'ajout d'une invitation de la Tunisie en dit long sur le besoin d'intégration régionale.
Cette intégration a les pays de l'Europe centrale comme prochains interlocuteurs via un nouveau Gazoduc qui, tout porte à croire, intégrera la Tunisie contrairement au Maroc
Tags: Tizwel ©®
Alger a d'abord commencé par fermer le robinet du gaz à son voisin impétueux n'hésitant pas à rendre caduque un gazoduc inauguré 35 années avant. S'il est vrai que ce dernier fut amorti, il n'en demeure pas moins que sevrer de gaz un vieux client comme l'Espagne était un pari pas facile.
Finalement, cette opération commando a tenu ses promesses puisque l'Espagne n'a pas manqué de gaz, contrairement au Maroc qui s'est retrouvé le bec dans l'eau.
la réaction du Maroc n'a pas tardé, faisant appel comme à son habitude à bcp de marketing, sa Majesté a d'abord cherché à parasiter le projet de gazoduc Nigéria-Algérie en proposant un chimérique tracé de gazoduc dans l'Atlantique, avant d'expliquer aux ouailles promptes à tout croire que la gazoduc maghreb europe GME va revivre avec un flux inversé, ce qui est techniquement impossible sans changer les stations de pompage précédentes. Aujourd'hui 3 ans après, le Maroc achète toujours du gaz par des livraisons SPOT.
Maintenant que Alger a réussi à mettre de l'eau dans le gaz marocain, elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin et la suite est toute trouvée : organiser une réunion internationale des pays fournisseurs de gaz pour isoler encore un peu plus le Maroc. En effet, dans cette réunion une attention toute particulière a été accordée aux pays de la sous-région, en particulier l'axe Sénégal, Mauritanie et Libye. L'ajout d'une invitation de la Tunisie en dit long sur le besoin d'intégration régionale.
Cette intégration a les pays de l'Europe centrale comme prochains interlocuteurs via un nouveau Gazoduc qui, tout porte à croire, intégrera la Tunisie contrairement au Maroc
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