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Hydrogène vert : Le potentiel marocain attise les convoitises de l'UE

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    Hydrogène vert : Le potentiel marocain attise les convoitises de l'UE



    Par Zineb Jazoulidimanche 3 mars 2024

    Selon un rapport récemment publié sur la plateforme spécialisée « Hydrogen Insight », l’Afrique du Nord a été proposée comme plaque tournante potentielle pour la production d’hydrogène vert, en s’appuyant sur d’importantes ressources éoliennes et solaires, de nombreux terrains disponibles et des gazoducs d’exportation existants vers l’Europe.

    Le rapport, préparé par des experts imminents dans le domaine de la transition énergétique précise que « le Maroc figure parmi les fournisseurs potentiels d’hydrogène vers l’Europe, étant considéré comme une source d’hydrogène bon marché, car il bénéficie des ressources solaires et éoliennes, surtout dans le sud, en plus d’être géographiquement proche de l’Espagne ».

    L’UE, qui vise à importer dix millions de tonnes d’H2 renouvelable par an d’ici 2030, et plusieurs de ses États membres se sont empressés de courtiser l’offre potentielle de l’Afrique du Nord en signant des protocoles d’accord et en proposant des financements pour le développement et des subventions à la production (par exemple, via le programme H2Global dirigé par l’Allemagne). Sur le papier, la région a constitué une réserve de projets de plusieurs gigawatts, en particulier en Égypte, au Maroc et en Mauritanie, l’Algérie envisageant également des investissements potentiels dans les infrastructures d’exportation.

    En ce qui concerne le Maroc, sa stratégie en matière d’hydrogène, publiée en 2021, prévoit une demande intérieure de 4 TWh (environ 121 000 tonnes) et un marché d’exportation de 10 TWh (environ 303 000 tonnes) d’ici à 2030.

    D’après la même source, « le Maroc pourrait construire des pipelines pour exporter l’hydrogène vers l’Europe, ces pipelines étant moins chers que le transport d’hydrogène liquide par des transporteurs ».

    Toutefois, en raison de l’incertitude entourant la demande, les voies d’exportation et les incitations – qu’elles soient offertes par le gouvernement du pays hôte ou par les pays importateurs – bon nombre de ces projets en sont encore à des stades de développement extrêmement précoces.

    Le portail spécialisé mentionne également que « la coopération maroco-européenne a conduit à l’approbation européenne d’un montant de 50 millions d’euros pour le Royaume afin de réduire les émissions de carbone », notant que « Rabat a proposé la construction d’un vaste réseau de pipelines d’hydrogène long de 5600 kilomètres reliant 11 pays d’Afrique de l’Ouest, en parallèle avec le gazoduc maroco-nigérian dont le coût est d’environ 25 milliards de dollars ».

    Intitulée « l‘Europe cherche à obtenir de l’hydrogène vert en provenance d’Afrique du Nord », l’analyse met en évidence l’intérêt des entreprises étrangères pour investir dans les énergies renouvelables, mentionnant que « la société énergétique nationale des Émirats arabes unis investit 10 milliards de dollars dans un projet d’hydrogène vert d’une capacité de 6 gigawatts, tandis que TotalEnergies a acquis 170 mille hectares dans la région Guelmim Oued Noun pour un projet d’énergies renouvelables ».

    Quant à la société de développement française HDF et Falcon Capital marocaine, elles ont annoncé en novembre dernier leurs plans pour construire un projet d’hydrogène vert d’une capacité de 8 gigawatts dans le pays, notant que « l’Office chérifien des phosphates (OCP) envisage de contrecarrer les fluctuations des prix du gaz international en convertissant les matières premières en hydrogène renouvelable ».

    L’Égypte fait également partie des pays d’Afrique du Nord dont l’Europe espère obtenir des approvisionnements en hydrogène, le sommet des parties organisé en novembre 2022 ayant été l’occasion pour le Caire d’annoncer de grands projets de production d’hydrogène, suivis de la signature d’accords-cadres avec des investisseurs dans ce domaine.

    Selon la même source, « le gouvernement égyptien a approuvé le mois dernier un ensemble d’incitations pour les développeurs de projets d’hydrogène vert, notamment des exonérations fiscales allant de 33 à 55 %, ainsi que des exemptions de droits d’importation et d’exportation ».

    Quant à la Mauritanie, elle figure également parmi les pays d’Afrique du Nord avec lesquels l’Europe traite en matière d’hydrogène, le rapport indiquant que « le pays a reçu plusieurs promesses de l’Union européenne concernant ce sujet, notamment de l’Espagne, qui s’est engagée à investir 200 millions d’euros à cet effet ».

  • #2
    Raco,
    barkaw mel khorti, vos frères Marocains se déplacent encore sur des ânes

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    • #3
      Les marocains veulent éclairer l'Europe avec des derrières de vers luisants.

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