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Ancienne membre du Haut Conseil à l’intégration sous Nicolas Sarkozy, l’essayiste rejoint la liste de Jordan Bardella pour le scrutin du 9 juin. Ses positions étaient de longue date proches de celles du Rassemblement national. En 2010, elle évoquait «la sauvagerie des enfants issus de l’immigration».
L’essayiste Malika Sorel-Sutter a annoncé dimanche 24 mars rejoindre le Rassemblement national (RN) et figurer en deuxième position sur la liste du parti d’extrême droite aux élections européennes, derrière Jordan Bardella. Objectif affiché : faire face au «chaos migratoire». «Aujourd’hui, en soutenant Marine Le Pen, en étant numéro 2 de la liste conduite par Jordan Bardella, je souhaite participer à la recomposition française», a déclaré Malika Sorel-Sutter dans Le Figaro, à deux mois et demi du scrutin du 9 juin.
Née en France, cette fille d’Algériens était membre du Haut Conseil à l’intégration durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elle a écrit plusieurs essais sur l’immigration et ce qu’elle appelle la «décomposition de la France», en reprochant à «une partie» des immigrés de se «retourner contre la terre d’accueil». Elle a fait entendre de longue date des critiques virulentes sur le volume des flux migratoires vers la France, et sur la place et les manifestations de l’islam dans l’Hexagone.
Des entretiens à «Riposte laïque»
«Marine Le Pen regarde un certain nombre de réalités en face», estimait-elle déjà en 2017, tout en soutenant François Fillon. «J’estime que le Rassemblement national est le seul parti qui défende les intérêts supérieurs de la France et du peuple français», affirme-t-elle dimanche, mettant en avant sa «crainte d’une libanisation de la France», avec un «chaos» «migratoire, sécuritaire, scolaire».
Au début des années 2010, une dizaine de billets publiés sur son blog l’ont également été sur le site virulemment islamophobe «Riposte Laïque», auquel elle a en outre accordé au moins deux entretiens. Dans ces écrits déjà proches de la vulgate lepéniste, elle dénonçait «l’hystérie des médias», le «suicide» du peuple français ou encore que «notre société […] fabrique la sauvagerie des enfants issus de l’immigration, une sauvagerie qui finira par l’anéantir.»
Elle est la deuxième figure non-politique à intégrer la liste du Rassemblement national en vue du scrutin européen, après l’ex-patron de l’agence européenne de protection des frontières Frontex, Fabrice Leggeri – dont le mandat à la tête de l’institution avait été marqué par une série de scandales.
liberation.fr
L’essayiste Malika Sorel-Sutter a annoncé dimanche 24 mars rejoindre le Rassemblement national (RN) et figurer en deuxième position sur la liste du parti d’extrême droite aux élections européennes, derrière Jordan Bardella. Objectif affiché : faire face au «chaos migratoire». «Aujourd’hui, en soutenant Marine Le Pen, en étant numéro 2 de la liste conduite par Jordan Bardella, je souhaite participer à la recomposition française», a déclaré Malika Sorel-Sutter dans Le Figaro, à deux mois et demi du scrutin du 9 juin.
Née en France, cette fille d’Algériens était membre du Haut Conseil à l’intégration durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elle a écrit plusieurs essais sur l’immigration et ce qu’elle appelle la «décomposition de la France», en reprochant à «une partie» des immigrés de se «retourner contre la terre d’accueil». Elle a fait entendre de longue date des critiques virulentes sur le volume des flux migratoires vers la France, et sur la place et les manifestations de l’islam dans l’Hexagone.
Des entretiens à «Riposte laïque»
«Marine Le Pen regarde un certain nombre de réalités en face», estimait-elle déjà en 2017, tout en soutenant François Fillon. «J’estime que le Rassemblement national est le seul parti qui défende les intérêts supérieurs de la France et du peuple français», affirme-t-elle dimanche, mettant en avant sa «crainte d’une libanisation de la France», avec un «chaos» «migratoire, sécuritaire, scolaire».
Au début des années 2010, une dizaine de billets publiés sur son blog l’ont également été sur le site virulemment islamophobe «Riposte Laïque», auquel elle a en outre accordé au moins deux entretiens. Dans ces écrits déjà proches de la vulgate lepéniste, elle dénonçait «l’hystérie des médias», le «suicide» du peuple français ou encore que «notre société […] fabrique la sauvagerie des enfants issus de l’immigration, une sauvagerie qui finira par l’anéantir.»
Elle est la deuxième figure non-politique à intégrer la liste du Rassemblement national en vue du scrutin européen, après l’ex-patron de l’agence européenne de protection des frontières Frontex, Fabrice Leggeri – dont le mandat à la tête de l’institution avait été marqué par une série de scandales.
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