Des étudiants de Sciences Po Paris, mobilisés contre le massacre en cours à Gaza, ont occupé un nouveau bâtiment dans la nuit de jeudi. La veille, des CRS étaient intervenus pour les expulser du campus où ils avaient installé des tentes, à l’image des étudiants de Harvard et de Columbia. L’Union étudiante de Sciences Po Paris avait dénoncé le « tournant autoritariste sans précédent » au sein de l’école, après cette intervention policière.

« On est tous assis, on attend et on ne bougera pas tant que l’administration ne répondra pas à nos demandes. » Promesse tenue pour Lara* (prénom modifié à sa demande), une étudiante de 23 ans en Affaires internationales, qui compte parmi la centaine d’étudiants engagés dans le comité Palestine de Sciences Po, et qui occupaient depuis la mi-journée jeudi 25 avril la « péniche », le hall situé à l’entrée principale de l’école, rue Saint-Guillaume, à Paris, quelques heures seulement après avoir été délogés du campus où ils avaient planté, sans heurts, ni désordres, leurs tentes durant la nuit.
Les étudiants ont, en effet, réinstallé leur campement et passé une nouvelle nuit d’occupation dans le campus historique. « Les images de la nuit précédente ont révélé l’importance de notre mobilisation et modifié l’attitude de l’administration », qui, cette fois, n’a pas demandé leur évacuation, rapporte, ce vendredi matin, Hubert Launois, étudiant et militant de la défense des droits des Palestiniens.
Une mobilisation à l’image de celle des campus étasuniens
humanite.fr

« On est tous assis, on attend et on ne bougera pas tant que l’administration ne répondra pas à nos demandes. » Promesse tenue pour Lara* (prénom modifié à sa demande), une étudiante de 23 ans en Affaires internationales, qui compte parmi la centaine d’étudiants engagés dans le comité Palestine de Sciences Po, et qui occupaient depuis la mi-journée jeudi 25 avril la « péniche », le hall situé à l’entrée principale de l’école, rue Saint-Guillaume, à Paris, quelques heures seulement après avoir été délogés du campus où ils avaient planté, sans heurts, ni désordres, leurs tentes durant la nuit.
Les étudiants ont, en effet, réinstallé leur campement et passé une nouvelle nuit d’occupation dans le campus historique. « Les images de la nuit précédente ont révélé l’importance de notre mobilisation et modifié l’attitude de l’administration », qui, cette fois, n’a pas demandé leur évacuation, rapporte, ce vendredi matin, Hubert Launois, étudiant et militant de la défense des droits des Palestiniens.
Une mobilisation à l’image de celle des campus étasuniens
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