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Est-ce-que Pegasus a fini par faire plier Macron ?
De toutes les hypothèses plausibles ou des plus folles spéculations pour comprendre le pourquoi de la nouvelle-ancienne position de la France sur la question de décolonisation du Sahara Occidental, il reste une ultime piste à explorer : Est-ce que le Président Macron dont le deuxième et dernier mandat finissant dans le chao, a-t-il abdiqué au chantage marocain ?
Partir c’est mourir un peu, dit-on. Mourir éclaboussé est une mort pénible.
Quand plus rien ne marche plus dans ce fou Pari(s) qui organise un J.O. dans une inédite phase historique d’une la France sans gouvernail en déniant le droit de gouverner à une flagrante majorité démocratique, l’on se demande si le Président de la république française a-t-il le droit de décider sur des questions de politique étrangère dans un soi-disant Etat de droit et de démocratie, dirigé par un gouvernement qui gère les affaires courantes !
S’il est vrai que des questionnements jaillissent de toutes parts, y répondre, une à une, en une page est impossible. Le timing de cette décision notifiée à l’Algérie au lieu d’un communiqué qui dit, haut et fort, intrigue. Ce que la France a toujours dit, fait et s’y est investi, en catimini, était suffisant pour connaitre son jeu hypocrite et se rendre compte de son alignement flagrant au coté de la monarchie marocaine contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Cette soudaine évolution suscite des interrogations. Elle fait penser à l’observateur des deux cotés de la méditerranée qu’un chef d’Etat, plus il donne des bisous, plus il est suspect. L’authenticité et le droit ne sont pas conjoncturels, elles s’imposent en dernier ressort comme un rempart entre la droiture et l’hypocrisie, entre la volatilité et le principe, entre le respect du droit et son déni !
Et, si par malheur à un certain Macron qu’il advienne qu’un jour qu’on sache qu’il aura succombé et qu’il ait été piégé par un autre « Macrogate », que restera-t-il de la France, des droits de l’homme et des libertés individuelles et des peuples ? Que restera-t-il du peuple français qui s’enorgueillit de sa révolution et de sa marseillaise ?
Les conséquences historiques et morales d’un tel acte qui conforte le non droit et se solidarise avec rabat dans son oppression d’un peuple en quête de sa liberté, ne sont pas banales, ne peuvent passer sous silence, ni servir à couvrir des défaillances de quelque sortes que ce soient pour se mettre à négocier un deal contre des dérives de quelque nature soient-elles.
Un tel acte est analysé, décortiqué pour connaitre ses motivations objectives mais surtout subjectives pendant que la France depuis l’irruption du conflit du Sahara Occidental opposant le Front Polisario et le Royaume du Maroc, s’en est tenue à un exercice diplomatique faussement impartial dans l’objectif de faire de la question du Sahara Occidental un moyen de chantage du Maroc ?
Voudra-t-elle en faire de même s’agissant de l’Algérie qui n’est pas partie de ce conflit ?
C’est se gourer de penser que l’Algérie nouvelle va devoir se courber aux pressions de Paris sur une question de décolonisation dont elle défend un principe reconnu par les Nations Unies et la légalité internationale, sans rien à en ajouter, ni à retrancher.
Mohamed el-Abassi, ex-diplomate
lapatrienews
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