Les frontières du Sahara ne sont pas celles du Benelux où Salah Abdeslam et cie fichés S avaient des "laissé passer" pour leur base arrière. Aqmi profite des très très longues frontières désertes en les longeant jusqu'en Libye, pour fuir très facilement, soit vers le sud soit vers le nord, un coup à droite un coup à gauche. En 2020 le Mali avait accepté la libération de djihadistes et de rançons contre des otages dont Sophie Pétronin. L'Algérie était en alerte. Elle en avait arrêté plusieurs qui avaient fui vers le nord.
Le terrorisme djihadisme dan le Sahel et le Sahara algérien a été financé grâce aux rançons payés par des pays occidentaux dont l'Allemagne la première, et encore plus après le chaos en Libye engendrant la prise d'otages à la frontière algérienne sur le site gazier d'In Amenas en Algérie. Les terros voulaient fuir avec les otages vers la Libye leur point de départ.
"Algérie : la libération des jihadistes au Mali ne passe pas
Depuis la libération de centaines de jihadistes au Mali, en octobre, les autorités s’inquiètent de l’identité de certains de ces éléments, qui pourraient menacer sa sécurité.
« Pour nous, il s’agit d’un financement du terrorisme et son encouragement. C’est une honte pour un pays occidental d’agir comme ça sans penser aux conséquences futures », fulmine encore un responsable sécuritaire algérien, plus d’un mois après l’opération, à laquelle aurait contribué Paris, de libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin, en échange de la remise en liberté de plusieurs centaines de jihadistes au Mali et de plusieurs millions d’euros.
C’est peu dire que du côté d’Alger, la nouvelle a été fraîchement accueillie. « Le terrorisme dans le Sahel est né à la suite du paiement de rançons au début des années 2000. Jamais les groupes armés n’auraient pu s’installer dans un endroit aussi rude s’ils n’étaient pas assis sur un matelas d’euros », renchérit le sécuritaire algérien. Officiellement, la France assure ne pas payer pour obtenir la libération de ses otages, et le Premier ministre français Jean Castex a nié le 12 octobre que Paris avait participé aux négociations entre entre le gouvernement malien et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [Jnim].
« Pratiques douteuses »
L’identité des jihadistes libérés inquiète également Alger. Le 16 novembre, les autorités ont arrêté El Hocine Amar Ould Maghnia, dit « Maïs » à Timaouine, dans la wilaya de Tamanrasset. L’homme « compte parmi ceux qui ont bénéficié de l’accord ayant abouti, après des négociations conduites par des parties étrangères, à la libération par les autorités maliennes de plus de 200 terroristes, et ce, en plus du versement d’une importante rançon au profit des groupes terroristes, en échange de la libération de trois otages », fait remarquer, avec un agacement perceptible, le communiqué du ministère algérien de la Défense. ......."
jeuneafrique.fr 2020
Le terrorisme djihadisme dan le Sahel et le Sahara algérien a été financé grâce aux rançons payés par des pays occidentaux dont l'Allemagne la première, et encore plus après le chaos en Libye engendrant la prise d'otages à la frontière algérienne sur le site gazier d'In Amenas en Algérie. Les terros voulaient fuir avec les otages vers la Libye leur point de départ.
"Algérie : la libération des jihadistes au Mali ne passe pas
Depuis la libération de centaines de jihadistes au Mali, en octobre, les autorités s’inquiètent de l’identité de certains de ces éléments, qui pourraient menacer sa sécurité.
« Pour nous, il s’agit d’un financement du terrorisme et son encouragement. C’est une honte pour un pays occidental d’agir comme ça sans penser aux conséquences futures », fulmine encore un responsable sécuritaire algérien, plus d’un mois après l’opération, à laquelle aurait contribué Paris, de libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin, en échange de la remise en liberté de plusieurs centaines de jihadistes au Mali et de plusieurs millions d’euros.
C’est peu dire que du côté d’Alger, la nouvelle a été fraîchement accueillie. « Le terrorisme dans le Sahel est né à la suite du paiement de rançons au début des années 2000. Jamais les groupes armés n’auraient pu s’installer dans un endroit aussi rude s’ils n’étaient pas assis sur un matelas d’euros », renchérit le sécuritaire algérien. Officiellement, la France assure ne pas payer pour obtenir la libération de ses otages, et le Premier ministre français Jean Castex a nié le 12 octobre que Paris avait participé aux négociations entre entre le gouvernement malien et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [Jnim].
« Pratiques douteuses »
L’identité des jihadistes libérés inquiète également Alger. Le 16 novembre, les autorités ont arrêté El Hocine Amar Ould Maghnia, dit « Maïs » à Timaouine, dans la wilaya de Tamanrasset. L’homme « compte parmi ceux qui ont bénéficié de l’accord ayant abouti, après des négociations conduites par des parties étrangères, à la libération par les autorités maliennes de plus de 200 terroristes, et ce, en plus du versement d’une importante rançon au profit des groupes terroristes, en échange de la libération de trois otages », fait remarquer, avec un agacement perceptible, le communiqué du ministère algérien de la Défense. ......."
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