Nous en savons un peu plus sur la saisine du chef de la diplomatie européenne, Joseph Borell, par une dizaine de députés espagnols à propos de la lettre de « capitulation » adressée par Macron à Mohamed VI.
Le site payant Africa Intelligence rapporte en effet que « Dans un courrier adressé au patron de la diplomatie européenne le 10 septembre, une dizaine de parlementaires espagnols dénoncent le changement de politique impulsé en juillet par Emmanuel Macron sur le dossier ».
Et de préciser que ces députés ibériques « attendaient la nomination d’un nouveau premier ministre français pour envoyer leur pli. C’est chose faite.
Une dizaine de députés européens espagnols, issus des groupes GUE/NGL (gauche), Verts/ALE (écologistes) et Renew Europe (centristes), ont donc fait parvenir, le 10 septembre, un courrier au haut représentant de l’ Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
Dans cette missive, ils dénoncent la décision du président français, Emmanuel Macron, prise le 30 juillet, d’acter la reconnaissance du plan marocain sur le Sahara occidental (AI du 02/08/24). Un «affront diplomatique», selon les mots des députés signataires, qui tient peu compte du calendrier européen. Ils exhortent le patron de la diplomatie européenne, resté silencieux depuis le revirement français, à prendre publiquement position sur le sujet.
Ils rappellent que la Cour européenne de justice et la Cour internationale de justice de La Haye ont toutes deux statué en faveur de l’autodétermination du Sahara occidental ».
La même source ajoute que « Trois décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) portant sur la légalité d’accords commerciaux sur la pêche et l’agriculture passés entre le Maroc et Bruxelles sont par ailleurs attendues avant la fin de l’année. Initialement prévues pour octobre, ces décisions pourraient désormais n’être rendues qu’en décembre. Les eurodéputés demandent l’organisation d’une réunion sur le sujet lors de la session plénière du Parlement européen, qui doit se tenir à Strasbourg la semaine du 16 septembre. À cette occasion, l’intergroupe «Sahara occidental», dont le Maroc combat la légitimité, devrait aussi se reformer ».
Cette approche confirme l’analyse et orientation du président de l’EUCOCO, Pierre Galland, pour qui il faut mettre le paquet dans le dossier juridique lié au combat libérateur du peuple sahraoui.
Si la justice européenne peut aider à stopper le pillage des ressources halieutiques et minières du Sahara Occidental, celle Africaine peut renforcer le dossier à charge plaidant en faveur de l’expulsion du Maroc colonial et allié des néonazis israéliens des rangs de l’UA (Union Africaine).
Le chef de la diplomatie européenne, l’espagnol Joseph Borell, avait déjà réagi à l’énigmatique lettre adressé par Macron à Mohamed VI. Non, il n’y aura pas effet boule de neige, et l’UE (Union Européenne) restera attachée au droit international, à savoir le processus onusien de décolonisation du Sahara Occidental, lequel prévoir expressément la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara Occidental.
Aussi bien Sanchez que Macron ont foulé aux pieds le droit international, et ont pris le risque de se brouiller avec Alger, se tirant une balle dans la jambe sur les plans économique, diplomatique et géostratégique. Aucune explication logique ne vient à l’esprit.
Les deux responsables doivent donc être sous l’emprise de la diplomatie très spéciale du Makhzen. Celle-ci, comme chacun le sait, et le prouvent les nombreux scandales qui ont récemment éclaboussé Rabat, carbure au chantage et à la corruption. Lentement mais sûrement, la victoire du peuple sahraouie continue d’approcher de son but ultime.
lapatrienews
Le site payant Africa Intelligence rapporte en effet que « Dans un courrier adressé au patron de la diplomatie européenne le 10 septembre, une dizaine de parlementaires espagnols dénoncent le changement de politique impulsé en juillet par Emmanuel Macron sur le dossier ».
Et de préciser que ces députés ibériques « attendaient la nomination d’un nouveau premier ministre français pour envoyer leur pli. C’est chose faite.
Une dizaine de députés européens espagnols, issus des groupes GUE/NGL (gauche), Verts/ALE (écologistes) et Renew Europe (centristes), ont donc fait parvenir, le 10 septembre, un courrier au haut représentant de l’ Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
Dans cette missive, ils dénoncent la décision du président français, Emmanuel Macron, prise le 30 juillet, d’acter la reconnaissance du plan marocain sur le Sahara occidental (AI du 02/08/24). Un «affront diplomatique», selon les mots des députés signataires, qui tient peu compte du calendrier européen. Ils exhortent le patron de la diplomatie européenne, resté silencieux depuis le revirement français, à prendre publiquement position sur le sujet.
Ils rappellent que la Cour européenne de justice et la Cour internationale de justice de La Haye ont toutes deux statué en faveur de l’autodétermination du Sahara occidental ».
La même source ajoute que « Trois décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) portant sur la légalité d’accords commerciaux sur la pêche et l’agriculture passés entre le Maroc et Bruxelles sont par ailleurs attendues avant la fin de l’année. Initialement prévues pour octobre, ces décisions pourraient désormais n’être rendues qu’en décembre. Les eurodéputés demandent l’organisation d’une réunion sur le sujet lors de la session plénière du Parlement européen, qui doit se tenir à Strasbourg la semaine du 16 septembre. À cette occasion, l’intergroupe «Sahara occidental», dont le Maroc combat la légitimité, devrait aussi se reformer ».
Cette approche confirme l’analyse et orientation du président de l’EUCOCO, Pierre Galland, pour qui il faut mettre le paquet dans le dossier juridique lié au combat libérateur du peuple sahraoui.
Si la justice européenne peut aider à stopper le pillage des ressources halieutiques et minières du Sahara Occidental, celle Africaine peut renforcer le dossier à charge plaidant en faveur de l’expulsion du Maroc colonial et allié des néonazis israéliens des rangs de l’UA (Union Africaine).
Le chef de la diplomatie européenne, l’espagnol Joseph Borell, avait déjà réagi à l’énigmatique lettre adressé par Macron à Mohamed VI. Non, il n’y aura pas effet boule de neige, et l’UE (Union Européenne) restera attachée au droit international, à savoir le processus onusien de décolonisation du Sahara Occidental, lequel prévoir expressément la tenue d’un référendum d’autodétermination du Sahara Occidental.
Aussi bien Sanchez que Macron ont foulé aux pieds le droit international, et ont pris le risque de se brouiller avec Alger, se tirant une balle dans la jambe sur les plans économique, diplomatique et géostratégique. Aucune explication logique ne vient à l’esprit.
Les deux responsables doivent donc être sous l’emprise de la diplomatie très spéciale du Makhzen. Celle-ci, comme chacun le sait, et le prouvent les nombreux scandales qui ont récemment éclaboussé Rabat, carbure au chantage et à la corruption. Lentement mais sûrement, la victoire du peuple sahraouie continue d’approcher de son but ultime.
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