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Ibrahim Aqil a été tué ce vendredi dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, selon une source proche du Hezbollah. Il était recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats de 1983 contre l’ambassade américaine et des Marines, qui avaient fait 301 morts.
Une source proche du Hezbollah a affirmé vendredi à l'AFP que le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite de la formation libanaise pro-iranienne, avait été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. La frappe, qui intervient quelques jours après l'attaque spectaculaire qui a visé les appareils de transmission du mouvement islamiste libanais, a fait au moins trois morts et 17 blessés selon le ministère libanais de la Santé.
«La frappe israélienne a visé le chef de la force Al-Radwan, Ibrahim Aqil, qui a été tué», a ajouté la source proche du Hezbollah. Ce responsable était le numéro deux militaire de la puissante formation. Le chef militaire Fouad Chokr avait été tué lui dans une frappe similaire sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, le 30 juillet.
Recherché par les États-Unis
Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats contre l'ambassade des États-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les Marines américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires. Il sera dès lors difficile pour les Américains de critiquer leur allié israélien, même si la veille ils l’avaient appelé à la retenue.
La chaîne du Hezbollah, al-Manar, a diffusé en direct des images de la scène de l'attaque, montrant un immeuble effondré et des ambulances se précipitant sur les lieux de la frappe pour transporter des blessés sur des civières. L'agence de presse officielle libanaise (ANI) a pour sa part précisé qu'un «un raid ennemi a ciblé un appartement dans un immeuble résidentiel dans la zone d'al-Jamous, dans la banlieue sud».
Le figaro
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