L’armée israélienne a annoncé mardi avoir lancé une offensive au sol dans le sud du Liban accompagnée, selon elle, de combats contre le Hezbollah, après une semaine d’intenses bombardements qui ont fait des centaines de morts à travers le pays.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), déployée le long de la frontière avec Israël, a cependant assuré ne pas avoir détecté « pour le moment » d’incursion israélienne.
Le Hezbollah a démenti que des soldats israéliens aient pénétré au Liban, tandis qu’un responsable israélien de la sécurité a fait état de « raids localisés d’une ampleur très limitée », destinés à « éloigner les menaces contre les communautés civiles du nord d’Israël ».
Après le coup dévastateur porté au mouvement islamiste libanais, soutenu par l’Iran, avec la mort de son chef Hassan Nasrallah, tué vendredi dans une frappe israélienne près de Beyrouth, Israël avait averti que la guerre n’était pas finie contre le Hezbollah.
Le mouvement armé multiplie depuis un an les tirs de roquettes vers le nord d’Israël en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
L’armée israélienne a annoncé avoir lancé lundi soir des opérations au sol qu’elle a qualifiées de « limitées, localisées et ciblées », appuyées par l’aviation et l’artillerie, contre des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah dans le sud du Liban.
« Ces cibles sont situées dans des villages près de la frontière et constituent une menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d’Israël », a-t-elle assuré.
Des frappes aériennes ont visé parallèlement la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, les environs de Damas en Syrie ainsi que la bande de Gaza, où Israël mène depuis le 7 octobre 2023 une offensive en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a insisté mardi pour un cessez-le-feu « immédiat », soulignant qu’une « guerre totale au Liban doit être évitée à tout prix », selon un communiqué de son porte-parole.
« La souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban doit être respectée », a ajouté Stéphane Dujarric, précisant qu’Antonio Guterres, « très inquiet de l’escalade » au Liban, avait assuré lundi au premier ministre libanais que l’ONU était « mobilisée pour aider toutes les personnes dans le besoin dans le pays ».
Attaque « imminente » de l’Iran
Les États-Unis, impuissants jusqu’ici à empêcher une escalade militaire au Moyen-Orient, ont mis en garde mardi contre une attaque « imminente » de l’Iran contre Israël, avertissant qu’elle entraînerait de graves « conséquences » pour Téhéran.
« Les États-Unis ont des indications selon lesquelles l’Iran se prépare à lancer une attaque imminente par missile balistique » contre Israël, a déclaré un haut responsable américain dans une déclaration à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
« Nous soutenons de manière active les préparatifs de défense » d’Israël, a-t-il encore dit, en ajoutant qu’une « attaque militaire directe de l’Iran contre Israël entraînerait de graves conséquences » pour Téhéran.
L’armée israélienne a annoncé mardi n’avoir détecté aucune « menace aérienne » en provenance d’Iran « pour l’instant », mais être prête « à se défendre et à attaquer » en cas d’attaque iranienne, après des informations américaines sur une « attaque imminente par missile balistique » de Téhéran contre Israël.
« Nos partenaires aux États-Unis nous ont informés avoir détecté une préparation de l’Iran pour des tirs de missiles sur l’État d’Israël. […]. Pour l’heure, nous ne détectons aucune menace aérienne [en provenance de] l’Iran », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne dans un message télévisé. Mais le cas échéant, l’armée « est prête à se défendre et à attaquer », a-t-il ajouté.
Appel à évacuer
L’armée israélienne a fait état mardi de « violents combats » dans le sud du Liban et appelé les habitants de 27 localités à évacuer « immédiatement » leur maison et à se diriger vers le nord.
« Il y a des troupes au sol dans le sud du Liban », a déclaré à l’AFP un responsable militaire israélien interrogé à ce sujet, sans pouvoir confirmer si des combats étaient en cours.
Le Hezbollah de son côté a assuré qu’aucun « affrontement direct » n’avait opposé ses combattants à l’armée israélienne, tandis qu’une source de l’armée libanaise a dit ne pas avoir constaté d’incursion terrestre.
Le Hezbollah a affirmé avoir visé des soldats israéliens avec des tirs d’artillerie et des roquettes à Metula et à Avivim, dans le nord d’Israël.
Il a aussi revendiqué des tirs de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv, dans le centre du pays.
Israël a annoncé un renforcement des restrictions concernant les rassemblements publics, y compris à Jérusalem et Tel-Aviv, à la veille du Nouvel An juif.
L’armée a par ailleurs annoncé avoir mené lundi « des frappes de précision sur plusieurs sites de fabrication d’armes et d’autres infrastructures du Hezbollah » dans la banlieue sud de Beyrouth.
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La presseca
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), déployée le long de la frontière avec Israël, a cependant assuré ne pas avoir détecté « pour le moment » d’incursion israélienne.
Le Hezbollah a démenti que des soldats israéliens aient pénétré au Liban, tandis qu’un responsable israélien de la sécurité a fait état de « raids localisés d’une ampleur très limitée », destinés à « éloigner les menaces contre les communautés civiles du nord d’Israël ».
Après le coup dévastateur porté au mouvement islamiste libanais, soutenu par l’Iran, avec la mort de son chef Hassan Nasrallah, tué vendredi dans une frappe israélienne près de Beyrouth, Israël avait averti que la guerre n’était pas finie contre le Hezbollah.
Le mouvement armé multiplie depuis un an les tirs de roquettes vers le nord d’Israël en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
L’armée israélienne a annoncé avoir lancé lundi soir des opérations au sol qu’elle a qualifiées de « limitées, localisées et ciblées », appuyées par l’aviation et l’artillerie, contre des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah dans le sud du Liban.
« Ces cibles sont situées dans des villages près de la frontière et constituent une menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d’Israël », a-t-elle assuré.
Des frappes aériennes ont visé parallèlement la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, les environs de Damas en Syrie ainsi que la bande de Gaza, où Israël mène depuis le 7 octobre 2023 une offensive en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a insisté mardi pour un cessez-le-feu « immédiat », soulignant qu’une « guerre totale au Liban doit être évitée à tout prix », selon un communiqué de son porte-parole.
« La souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban doit être respectée », a ajouté Stéphane Dujarric, précisant qu’Antonio Guterres, « très inquiet de l’escalade » au Liban, avait assuré lundi au premier ministre libanais que l’ONU était « mobilisée pour aider toutes les personnes dans le besoin dans le pays ».
Attaque « imminente » de l’Iran
Les États-Unis, impuissants jusqu’ici à empêcher une escalade militaire au Moyen-Orient, ont mis en garde mardi contre une attaque « imminente » de l’Iran contre Israël, avertissant qu’elle entraînerait de graves « conséquences » pour Téhéran.
« Les États-Unis ont des indications selon lesquelles l’Iran se prépare à lancer une attaque imminente par missile balistique » contre Israël, a déclaré un haut responsable américain dans une déclaration à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
« Nous soutenons de manière active les préparatifs de défense » d’Israël, a-t-il encore dit, en ajoutant qu’une « attaque militaire directe de l’Iran contre Israël entraînerait de graves conséquences » pour Téhéran.
L’armée israélienne a annoncé mardi n’avoir détecté aucune « menace aérienne » en provenance d’Iran « pour l’instant », mais être prête « à se défendre et à attaquer » en cas d’attaque iranienne, après des informations américaines sur une « attaque imminente par missile balistique » de Téhéran contre Israël.
« Nos partenaires aux États-Unis nous ont informés avoir détecté une préparation de l’Iran pour des tirs de missiles sur l’État d’Israël. […]. Pour l’heure, nous ne détectons aucune menace aérienne [en provenance de] l’Iran », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne dans un message télévisé. Mais le cas échéant, l’armée « est prête à se défendre et à attaquer », a-t-il ajouté.
Appel à évacuer
L’armée israélienne a fait état mardi de « violents combats » dans le sud du Liban et appelé les habitants de 27 localités à évacuer « immédiatement » leur maison et à se diriger vers le nord.
« Il y a des troupes au sol dans le sud du Liban », a déclaré à l’AFP un responsable militaire israélien interrogé à ce sujet, sans pouvoir confirmer si des combats étaient en cours.
Le Hezbollah de son côté a assuré qu’aucun « affrontement direct » n’avait opposé ses combattants à l’armée israélienne, tandis qu’une source de l’armée libanaise a dit ne pas avoir constaté d’incursion terrestre.
Le Hezbollah a affirmé avoir visé des soldats israéliens avec des tirs d’artillerie et des roquettes à Metula et à Avivim, dans le nord d’Israël.
Il a aussi revendiqué des tirs de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv, dans le centre du pays.
Israël a annoncé un renforcement des restrictions concernant les rassemblements publics, y compris à Jérusalem et Tel-Aviv, à la veille du Nouvel An juif.
L’armée a par ailleurs annoncé avoir mené lundi « des frappes de précision sur plusieurs sites de fabrication d’armes et d’autres infrastructures du Hezbollah » dans la banlieue sud de Beyrouth.
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La presseca
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