"Le Moyen-Orient est devenu une question de politique intérieure en France", regrette un diplomate de haut-rang au Quai d'Orsay.
"Emmanuel Macron est prisonnier d'une droite qui a oublié le gaullisme et d'un bavardage médiatique loin de la réalité du terrain", ajoute-t-il. "Il ne faut pas désarmer Israël" dans les circonstances actuelles, a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, en réaction aux déclarations d'Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d'armes servant à Gaza.
Il ne s'agit pas de désarmer Israël - qui vient de recevoir 8,7 milliards de dollars d'une aide militaire américaine qui ne se tarit pas - mais de pousser Benjamin Netanyahou à cessez-le-feu à Gaza pour récupérer des dizaines d'otages, qu'il semble avoir abandonnés. C'est ça le vrai enjeu. Beaucoup plus que d'alimenter un débat partisan.
Mme Braun-Pivet devrait s'informer auprès de l'Elysée. La semaine dernière à New York, le refus du cessez-le-feu au Liban - qui conditionne celui de Gaza - est venu de Benjamin Netanyahou, comme l'ont reconnu les proches de Joe Biden et d'Emmanuel Macron.
"Tout le monde fait le maximum d'efforts pour qu'il y ait enfin un cessez-le-feu. Mais force est de constater qu'aujourd'hui le refus du cessez-le-feu, il vient du Hamas (...) Et donc malheureusement, il ne faut pas désarmer Israël dans ces circonstances là", a martelé la présidente de l'Assemblée. Ces déclarations ne correspondent pas à la réalité.

"Emmanuel Macron est prisonnier d'une droite qui a oublié le gaullisme et d'un bavardage médiatique loin de la réalité du terrain", ajoute-t-il. "Il ne faut pas désarmer Israël" dans les circonstances actuelles, a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, en réaction aux déclarations d'Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d'armes servant à Gaza.
Il ne s'agit pas de désarmer Israël - qui vient de recevoir 8,7 milliards de dollars d'une aide militaire américaine qui ne se tarit pas - mais de pousser Benjamin Netanyahou à cessez-le-feu à Gaza pour récupérer des dizaines d'otages, qu'il semble avoir abandonnés. C'est ça le vrai enjeu. Beaucoup plus que d'alimenter un débat partisan.
Mme Braun-Pivet devrait s'informer auprès de l'Elysée. La semaine dernière à New York, le refus du cessez-le-feu au Liban - qui conditionne celui de Gaza - est venu de Benjamin Netanyahou, comme l'ont reconnu les proches de Joe Biden et d'Emmanuel Macron.
"Tout le monde fait le maximum d'efforts pour qu'il y ait enfin un cessez-le-feu. Mais force est de constater qu'aujourd'hui le refus du cessez-le-feu, il vient du Hamas (...) Et donc malheureusement, il ne faut pas désarmer Israël dans ces circonstances là", a martelé la présidente de l'Assemblée. Ces déclarations ne correspondent pas à la réalité.