Déclaration de Bourita lors du point de presse avec le ministre des AE de la République d'Estonie, Margus Tsahkna
Nasser Bourita répond à De Mistura : la partition, “c'est du réchauffé”
"Du réchauffé". C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a qualifié la proposition de "partition" évoquée par l'Envoyé spécial du SG de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura. Une idée évoquée lors de sa dernière visite au Maroc en avril dernier et rejetée par le Royaume.
Le 21 octobre 2024
En réaction à une question sur la proposition de "partition" du Sahara, évoquée par l'Envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, Nasser Bourita a rappelé que cette piste a été évoquée lors de la dernière visite de l'Envoyé spécial au Maroc en avril.
"Ces idées ont été rejetées par le Maroc et ne sont même pas évoquées car elles vont à l'encontre des principes de l'intégrité territoriale du Royaume qui refuse catégoriquement de les écouter", a déclaré le chef de la diplomatie marocaine lors de la conférence de presse ayant suivi ses entretiens avec son homologue estonien à Rabat.
Cette proposition rappelle celle autrefois avancée par James Baker dans le rapport de 2002. À cette époque déjà, la position du Maroc était "claire et reste inchangée" : "il ne négocie ni sa souveraineté, ni son intégrité territoriale. Il s'agit d'un conflit avec un pays voisin", poursuit le ministre des Affaires étrangères.
La position du Maroc est claire et reste inchangée
Lors des discussions avec la délégation marocaine en avril dernier, Staffan de Mistura avait proposé une approche que le Maroc a fermement rejetée, la considérant contraire à ses principes d'intégrité territoriale. De Mistura aurait dû préciser, cette fois encore, l'origine de cette idée, qu'elle soit la sienne ou qu'elle ait été inspirée par d'autres parties", s'est interrogé le chef de la diplomatie marocaine.
Nasser Bourita a conclu en rappelant les quatre constantes de la position marocaine :
- Le plan d'autonomie proposé par le Maroc est le point d'arrivée des négociations, et non un point de départ;
- Cette initiative bénéficie d'un soutien constant et continu de la communauté internationale;
- Il existe des lignes rouges intouchables, principalement liées à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Maroc;
- Une fois ces lignes rouges respectées, et l'implication des autres parties avérée, d'autres questions peuvent être abordées.
medias24
Nasser Bourita répond à De Mistura : la partition, “c'est du réchauffé”
"Du réchauffé". C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a qualifié la proposition de "partition" évoquée par l'Envoyé spécial du SG de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura. Une idée évoquée lors de sa dernière visite au Maroc en avril dernier et rejetée par le Royaume.
Le 21 octobre 2024
En réaction à une question sur la proposition de "partition" du Sahara, évoquée par l'Envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, Nasser Bourita a rappelé que cette piste a été évoquée lors de la dernière visite de l'Envoyé spécial au Maroc en avril.
"Ces idées ont été rejetées par le Maroc et ne sont même pas évoquées car elles vont à l'encontre des principes de l'intégrité territoriale du Royaume qui refuse catégoriquement de les écouter", a déclaré le chef de la diplomatie marocaine lors de la conférence de presse ayant suivi ses entretiens avec son homologue estonien à Rabat.
Cette proposition rappelle celle autrefois avancée par James Baker dans le rapport de 2002. À cette époque déjà, la position du Maroc était "claire et reste inchangée" : "il ne négocie ni sa souveraineté, ni son intégrité territoriale. Il s'agit d'un conflit avec un pays voisin", poursuit le ministre des Affaires étrangères.
La position du Maroc est claire et reste inchangée
Lors des discussions avec la délégation marocaine en avril dernier, Staffan de Mistura avait proposé une approche que le Maroc a fermement rejetée, la considérant contraire à ses principes d'intégrité territoriale. De Mistura aurait dû préciser, cette fois encore, l'origine de cette idée, qu'elle soit la sienne ou qu'elle ait été inspirée par d'autres parties", s'est interrogé le chef de la diplomatie marocaine.
Nasser Bourita a conclu en rappelant les quatre constantes de la position marocaine :
- Le plan d'autonomie proposé par le Maroc est le point d'arrivée des négociations, et non un point de départ;
- Cette initiative bénéficie d'un soutien constant et continu de la communauté internationale;
- Il existe des lignes rouges intouchables, principalement liées à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Maroc;
- Une fois ces lignes rouges respectées, et l'implication des autres parties avérée, d'autres questions peuvent être abordées.
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