L’armée génocidaire n’arrive plus à cacher ses pertes face aux valeureux combattants palestiniens. A l’intérieur des territoires occupés, la polémique enfle et récuse les bilans édulcorés.
A l’heure où les autorités coloniales sionistes savourent encore l’assassinat du chef politique du mouvement de résistance Hamas, Yahia Sinouar, mort les armes à la main, une polémique récurrente s’installe dans les rangs de l’ennemi à l’intérieur même des territoires occupés. En dépit de la censure tatillonne imposée par l’armée génocidaire. Les médias sionistes récusent les bilans des pertes annoncées et les chiffres édulcorés. Le chef d’état-major du criminel Netanyahou est aux abois, il réclame plus d’effectifs qui seraient de l’ordre de 4 500 hommes. C’est pourquoi le Makhzen alaouite a dépêché 4 000 mobilisés marocains pour aller combattre – paradoxalement – leurs frères palestiniens. Par ailleurs, outre les milliers de mercenaires enrôlés, Tel-Aviv n’a pas trouvé mieux que de proposer la nationalité israélienne aux migrants illégaux entrés dans les territoires palestiniens s’ils s’engageaient dans l’armée génocidaire. Ceci pour renforcer une armée dépeuplée par les coups meurtriers des Kataeb el Kassam et Saria el-Qods, notamment depuis le lancement de l’opération Déluge el-Aqsa, le 7 octobre de l’année dernière. Récemment encore, une radio sioniste a annoncé la mort de 4 soldats dont un officier supérieur ainsi que 7 blessés dont 5 gravement touchés. Cela dans une bâtisse piégée à Rafah.
Des chiffres loin de la réalité
Selon des sources, il y aurait 650 éléments de l’armée sioniste tués dont 63 officiers tandis que le nombre de blessés est estimé à 3754 et près de 2000 dans les opérations terrestres à Ghaza. 550 soldats seraient dans un état très grave. Evidemment, tous ces chiffres sont à prendre avec des pincettes s’ils sont confrontés aux statistiques de Hamas notamment. Par ailleurs, les rumeurs quant aux suicides et désertions dans l’armée génocidaire ne sont pas une vue de l’esprit depuis l’entame des opérations d’agression contre Ghaza. Dix officiers et soldats de rangs se seraient suicidés, un soldat ayant participé aux massacres a refusé de rejoindre son unité, confirmant ainsi plusieurs désertions.
Ces états approximatifs renseignent malgré tout sur le prix d’une aventure génocidaire contre un peuple souverain sur son territoire, témoin de sa présence séculaire. Cela indique aussi, en dépit de la censure et d’une violente propagande sioniste, que le moral dans l’Etat colonial n’est pas à l’optimisme malgré les cris de victoire d’un Netanyahou soupçonné de démence. Sa controverse avec le président français Emmanuel Macron quant à l’origine de l’Etat sioniste en dit long sur sa paranoïa. Ajoutez à cela une économie fuie par les investisseurs israéliens eux-mêmes, une économie sous perfusion qui ne survit que grâce à la «baraka» des lobbies sionistes en Occident. Décapiter Hamas de ses cadres les plus en vue est un calcul voué à l’échec car le mouvement de résistance, profondément ancré dans les consciences, perdurera aussi longtemps que l’occupant persiste à accaparer une terre qui n’est pas la sienne. C’est la promesse d’une guerre d’usure qui sera longue et coûteuse. C’est dans le testament du valeureux Yahia Sinouar : «N'attendez pas que le monde vous rende justice, j'ai vécu et j'ai été témoin du silence du monde face à notre douleur. N'attendez pas l'équité, mais soyez vous l'équité.»
Dans son testament, il écrit avant de tomber en martyr : «Moi Yahia, fils d'un réfugié qui a transformé l'exil en un foyer temporaire et un rêve en une bataille de longue haleine, en écrivant ces mots, je me remémore chaque instant de ma vie : de mon enfance dans les ruelles, aux longues années d'emprisonnement, à chaque goutte de sang versée sur le sol de cette terre.»
Moi Yahia Sinouar…
«Je suis né dans le camp de Khan Younes en 1962, à une époque où la Palestine n'était qu'un souvenir déchiré et des cartes oubliées sur les tables des politiciens. Je suis un homme dont la vie s'est tissée entre le feu et les cendres, et qui a compris très tôt que la vie sous l’occupation n'est rien d'autre qu'un emprisonnement permanent.» De quoi donner à réfléchir à ceux qui se sont crus inspirés de qualifier de terroriste ce Che Guevara palestinien. Malgré une actualité des plus sombres, des analystes n’hésitent pas à dire que l’Etat colonial mené par le criminel Netanyahou court à sa perte. Il a réussi la prouesse de retourner l’opinion mondiale contre toute victimisation héritée de l’époque nazie. La victime expiatoire devient bourreau aux dizaines de milliers de victimes : 42 718 martyrs et 100 282 blessés.
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré ce mardi que la population du nord de la bande de Ghaza «attend la mort à tout moment», dans le contexte du génocide sioniste en cours dans la région. Visiblement, l’entité sioniste se délecte du sang des victimes, de leurs malheurs insoutenables. Ainsi, les forces d'occupation sionistes ont rejeté une demande urgente présentée par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), pour évacuer les personnes coincées sous les décombres à la suite de l'agression en cours dans le nord de la bande de Ghaza. Qu’attendre de la réunion urgente de la Ligue arabe, saisie pour cela par le représentant palestinien accrédité ?
Brahim Taouchichet
A l’heure où les autorités coloniales sionistes savourent encore l’assassinat du chef politique du mouvement de résistance Hamas, Yahia Sinouar, mort les armes à la main, une polémique récurrente s’installe dans les rangs de l’ennemi à l’intérieur même des territoires occupés. En dépit de la censure tatillonne imposée par l’armée génocidaire. Les médias sionistes récusent les bilans des pertes annoncées et les chiffres édulcorés. Le chef d’état-major du criminel Netanyahou est aux abois, il réclame plus d’effectifs qui seraient de l’ordre de 4 500 hommes. C’est pourquoi le Makhzen alaouite a dépêché 4 000 mobilisés marocains pour aller combattre – paradoxalement – leurs frères palestiniens. Par ailleurs, outre les milliers de mercenaires enrôlés, Tel-Aviv n’a pas trouvé mieux que de proposer la nationalité israélienne aux migrants illégaux entrés dans les territoires palestiniens s’ils s’engageaient dans l’armée génocidaire. Ceci pour renforcer une armée dépeuplée par les coups meurtriers des Kataeb el Kassam et Saria el-Qods, notamment depuis le lancement de l’opération Déluge el-Aqsa, le 7 octobre de l’année dernière. Récemment encore, une radio sioniste a annoncé la mort de 4 soldats dont un officier supérieur ainsi que 7 blessés dont 5 gravement touchés. Cela dans une bâtisse piégée à Rafah.
Des chiffres loin de la réalité
Selon des sources, il y aurait 650 éléments de l’armée sioniste tués dont 63 officiers tandis que le nombre de blessés est estimé à 3754 et près de 2000 dans les opérations terrestres à Ghaza. 550 soldats seraient dans un état très grave. Evidemment, tous ces chiffres sont à prendre avec des pincettes s’ils sont confrontés aux statistiques de Hamas notamment. Par ailleurs, les rumeurs quant aux suicides et désertions dans l’armée génocidaire ne sont pas une vue de l’esprit depuis l’entame des opérations d’agression contre Ghaza. Dix officiers et soldats de rangs se seraient suicidés, un soldat ayant participé aux massacres a refusé de rejoindre son unité, confirmant ainsi plusieurs désertions.
Ces états approximatifs renseignent malgré tout sur le prix d’une aventure génocidaire contre un peuple souverain sur son territoire, témoin de sa présence séculaire. Cela indique aussi, en dépit de la censure et d’une violente propagande sioniste, que le moral dans l’Etat colonial n’est pas à l’optimisme malgré les cris de victoire d’un Netanyahou soupçonné de démence. Sa controverse avec le président français Emmanuel Macron quant à l’origine de l’Etat sioniste en dit long sur sa paranoïa. Ajoutez à cela une économie fuie par les investisseurs israéliens eux-mêmes, une économie sous perfusion qui ne survit que grâce à la «baraka» des lobbies sionistes en Occident. Décapiter Hamas de ses cadres les plus en vue est un calcul voué à l’échec car le mouvement de résistance, profondément ancré dans les consciences, perdurera aussi longtemps que l’occupant persiste à accaparer une terre qui n’est pas la sienne. C’est la promesse d’une guerre d’usure qui sera longue et coûteuse. C’est dans le testament du valeureux Yahia Sinouar : «N'attendez pas que le monde vous rende justice, j'ai vécu et j'ai été témoin du silence du monde face à notre douleur. N'attendez pas l'équité, mais soyez vous l'équité.»
Dans son testament, il écrit avant de tomber en martyr : «Moi Yahia, fils d'un réfugié qui a transformé l'exil en un foyer temporaire et un rêve en une bataille de longue haleine, en écrivant ces mots, je me remémore chaque instant de ma vie : de mon enfance dans les ruelles, aux longues années d'emprisonnement, à chaque goutte de sang versée sur le sol de cette terre.»
Moi Yahia Sinouar…
«Je suis né dans le camp de Khan Younes en 1962, à une époque où la Palestine n'était qu'un souvenir déchiré et des cartes oubliées sur les tables des politiciens. Je suis un homme dont la vie s'est tissée entre le feu et les cendres, et qui a compris très tôt que la vie sous l’occupation n'est rien d'autre qu'un emprisonnement permanent.» De quoi donner à réfléchir à ceux qui se sont crus inspirés de qualifier de terroriste ce Che Guevara palestinien. Malgré une actualité des plus sombres, des analystes n’hésitent pas à dire que l’Etat colonial mené par le criminel Netanyahou court à sa perte. Il a réussi la prouesse de retourner l’opinion mondiale contre toute victimisation héritée de l’époque nazie. La victime expiatoire devient bourreau aux dizaines de milliers de victimes : 42 718 martyrs et 100 282 blessés.
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré ce mardi que la population du nord de la bande de Ghaza «attend la mort à tout moment», dans le contexte du génocide sioniste en cours dans la région. Visiblement, l’entité sioniste se délecte du sang des victimes, de leurs malheurs insoutenables. Ainsi, les forces d'occupation sionistes ont rejeté une demande urgente présentée par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), pour évacuer les personnes coincées sous les décombres à la suite de l'agression en cours dans le nord de la bande de Ghaza. Qu’attendre de la réunion urgente de la Ligue arabe, saisie pour cela par le représentant palestinien accrédité ?
Brahim Taouchichet