Pour mon épouse, au Maroc tout le monde sait que l'ivrogne M6 est violent de caractère sanguin. Le sul problème est qu'au Maroc, il est punissable de critique le roi et cela est inscrit dans la Constitution de ce pays.
Pauvres Marocains!
- "Cela arrivait qu'il bastonne un collaborateur" : au Maroc, Mohammed VI, roi colère plutôt que solaire
Alors que les relations entre Paris et Rabat apparaissent sous de meilleurs auspices, la diplomatie française semble avoir enterré la hache de guerre avec Mohammed VI. Souvent présenté comme un personnage peu au fait du pouvoir, aimant la fête et miné par les problèmes de santé, le monarque marocain présente parfois un tout autre visage à ses sujets : d'anciens proches collaborateurs que « Marianne » a pu interviewer décrivent un despote médiéval, violent, qui veut décider de tout, tout seul, et mène une répression ciblée contre les rares voix discordantes.
Pendant longtemps, la presse mondiale l'a présenté comme un roi couronné malgré lui. Un homme né dans une famille royale par le concours d'une curieuse contingence, et qui devait assumer le rôle exigeant et ingrat de « commandeur des croyants » et de souverain des Marocains. Le roi surnommé M6 s'est ainsi taillé depuis le début de son règne l'image d'un homme simple, accessible, aimant la fête, proche de son peuple, mais malade et mal entouré.
Dans le royaume, son peuple l'a longtemps excusé, employant le terme populaire de « miskine » (« le pauvre ») pour qualifier sa santé depuis longtemps chancelante, ou encore son enfance difficile : son père, Hassan II le précédent roi, n'hésitait pas à le fouetter pour parfaire une éducation très stricte et encadrée.
Marianne.fr (extraits)
Pauvres Marocains!
- "Cela arrivait qu'il bastonne un collaborateur" : au Maroc, Mohammed VI, roi colère plutôt que solaire
Alors que les relations entre Paris et Rabat apparaissent sous de meilleurs auspices, la diplomatie française semble avoir enterré la hache de guerre avec Mohammed VI. Souvent présenté comme un personnage peu au fait du pouvoir, aimant la fête et miné par les problèmes de santé, le monarque marocain présente parfois un tout autre visage à ses sujets : d'anciens proches collaborateurs que « Marianne » a pu interviewer décrivent un despote médiéval, violent, qui veut décider de tout, tout seul, et mène une répression ciblée contre les rares voix discordantes.
Pendant longtemps, la presse mondiale l'a présenté comme un roi couronné malgré lui. Un homme né dans une famille royale par le concours d'une curieuse contingence, et qui devait assumer le rôle exigeant et ingrat de « commandeur des croyants » et de souverain des Marocains. Le roi surnommé M6 s'est ainsi taillé depuis le début de son règne l'image d'un homme simple, accessible, aimant la fête, proche de son peuple, mais malade et mal entouré.
Dans le royaume, son peuple l'a longtemps excusé, employant le terme populaire de « miskine » (« le pauvre ») pour qualifier sa santé depuis longtemps chancelante, ou encore son enfance difficile : son père, Hassan II le précédent roi, n'hésitait pas à le fouetter pour parfaire une éducation très stricte et encadrée.
Marianne.fr (extraits)
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