De nos jours, serait-il possible de négocier le futur d'un pays avec un otage comme ce fut le cas de la France avec son captif l'alcoolo Mohamed 5 Saint Cloud?
Imaginons-nous que que 6 captifs algériens par la France avaient négocier l'indépendance algérienne, cela aurait constitué une farce que jamais le peuple algérien, ni aucun autre peuple, n'auraient accepté.
Selon vous?
- Les Marocains ne le savent pas encore, mais en novembre 1955 leur sultan bien aimé et non seulement libre de ses déplacements, mais il tient avec lui la promesse solennelle de l’indépendance de leur pays. Si les festivités ne commencent réellement qu’au retour de Mohammed V sur ses terres, après un exil forcé de 28 mois, le 18 novembre 1955, le royaume est à cette date, théoriquement indépendant. Bien sûr, il faudra attendre la signature officielle de l’Acte le 2 mars de l’année suivante, mais l’ensemble des dirigeants marocains est à pied d’œuvre pour entamer un exercice nouveau, celui du pouvoir souverain.
Dans le même temps, le sultan Mohammed Ben Youssef, libéré de son exil malgache, rejoint la France pour y sceller l’avenir de son pays dans ce qui restera comme l’un des chapitres les plus symboliques de son règne. A La Celle-Saint-Cloud, le 6 novembre 1955, le souverain marocain, le ministre des Affaires étrangères français, Antoine Pinay, signent, en présence du résident général au Maroc, André Dubois, les conditions du retour du sultan au Maroc et le cadre des négociations devant conduire à l'indépendance du royaume. La France renonce ainsi au protectorat qu'elle avait instauré lors du traité de Fès en 1912.
Le Desk (extraits)
Imaginons-nous que que 6 captifs algériens par la France avaient négocier l'indépendance algérienne, cela aurait constitué une farce que jamais le peuple algérien, ni aucun autre peuple, n'auraient accepté.
Selon vous?
- Les Marocains ne le savent pas encore, mais en novembre 1955 leur sultan bien aimé et non seulement libre de ses déplacements, mais il tient avec lui la promesse solennelle de l’indépendance de leur pays. Si les festivités ne commencent réellement qu’au retour de Mohammed V sur ses terres, après un exil forcé de 28 mois, le 18 novembre 1955, le royaume est à cette date, théoriquement indépendant. Bien sûr, il faudra attendre la signature officielle de l’Acte le 2 mars de l’année suivante, mais l’ensemble des dirigeants marocains est à pied d’œuvre pour entamer un exercice nouveau, celui du pouvoir souverain.
Dans le même temps, le sultan Mohammed Ben Youssef, libéré de son exil malgache, rejoint la France pour y sceller l’avenir de son pays dans ce qui restera comme l’un des chapitres les plus symboliques de son règne. A La Celle-Saint-Cloud, le 6 novembre 1955, le souverain marocain, le ministre des Affaires étrangères français, Antoine Pinay, signent, en présence du résident général au Maroc, André Dubois, les conditions du retour du sultan au Maroc et le cadre des négociations devant conduire à l'indépendance du royaume. La France renonce ainsi au protectorat qu'elle avait instauré lors du traité de Fès en 1912.
Le Desk (extraits)
Commentaire