Toujours cette crainte constante d'être emprisonné par le quidam marocain au cas de l'envoi d'un courrier au poivrot M6 ( Maroc: 12 ans de prison pour une lettre au roi, Ya..bi).
- Un collectif de cinquante-huit associations se définissant comme des ONGs ont adressé une lettre au président français Emmanuel Macron juste après sa visite d’Etat au Maroc.
Parce qu’il y a beaucoup à dire sur le caractère transnational que certains veulent donner au mouvement dans une sorte d’internationale Amazighe, estimant pouvoir snober les spécificités nationales et régionales, je ne rentrerai pas ici dans le débat sur le fond de la question amazighe, ses droits et ses devoirs et en premier lieu envers l’Amazighité. Et sans doute, ces associations ont-elles raison, notamment celles basées en Europe, d’interpeler le gouvernement français et plus généralement ses homologues européens « sur les négations dont sont victimes les migrants et leurs descendants Franco-Amazighs en matière d’apprentissage de leurs langues maternelles ancestrales. »
Mais pris dans leur ensemble, les signataires dont quarante-cinq sont domiciliées au Maroc, et que l’on peut, par ailleurs, supposer que les autres sont composées au moins en partie de Marocains, c’est à leur propre gouvernement qu’elles devaient s’en prendre et à lui qu’elles doivent s’adresser pour défendre leurs droits légitimes dans les pays partenaires du leur. Tant il est évident que s’il y a manquement dans le traitement de ce sujet, il incombe exclusivement aux négociateurs marocains.
Scandaleuse donc non pas par son contenu constitutionnellement légitime et socio-culturellement établi, mais par son erreur sur le nom, le titre et l’adresse de son destinataire.
Quid.ma
- Un collectif de cinquante-huit associations se définissant comme des ONGs ont adressé une lettre au président français Emmanuel Macron juste après sa visite d’Etat au Maroc.
Parce qu’il y a beaucoup à dire sur le caractère transnational que certains veulent donner au mouvement dans une sorte d’internationale Amazighe, estimant pouvoir snober les spécificités nationales et régionales, je ne rentrerai pas ici dans le débat sur le fond de la question amazighe, ses droits et ses devoirs et en premier lieu envers l’Amazighité. Et sans doute, ces associations ont-elles raison, notamment celles basées en Europe, d’interpeler le gouvernement français et plus généralement ses homologues européens « sur les négations dont sont victimes les migrants et leurs descendants Franco-Amazighs en matière d’apprentissage de leurs langues maternelles ancestrales. »
Mais pris dans leur ensemble, les signataires dont quarante-cinq sont domiciliées au Maroc, et que l’on peut, par ailleurs, supposer que les autres sont composées au moins en partie de Marocains, c’est à leur propre gouvernement qu’elles devaient s’en prendre et à lui qu’elles doivent s’adresser pour défendre leurs droits légitimes dans les pays partenaires du leur. Tant il est évident que s’il y a manquement dans le traitement de ce sujet, il incombe exclusivement aux négociateurs marocains.
Scandaleuse donc non pas par son contenu constitutionnellement légitime et socio-culturellement établi, mais par son erreur sur le nom, le titre et l’adresse de son destinataire.
Quid.ma
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