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Les camps de réfugiés Sahraouis de Tindouf

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  • Les camps de réfugiés Sahraouis de Tindouf

    Les camps de réfugiés Sahraouis de Tindouf



    La wilaya de Tindouf, où se trouvent les camps de réfugiés, est située à l’extrême sud-ouest de l’Algérie. Excentrée du reste de l’Algérie, on ne peut y accéder qu’à
    partir d’une route venant de la ville de Béchar, au nord, située à plus de 800 kilomètres.

    Une route vient d’être construite récemment vers la Mauritanie, après
    l’ouverture d’un poste frontière. Les camps sont situés dans un environnement aride et désertique, appelé hamada. Les conditions de vie sont donc très difficiles,
    les habitations précaires : il fait près de 50 degrés l’été, l’hiver peut être froid, et les camps sont exposés aux aléas climatiques (inondations violentes, tempêtes de
    sable…)





    CONTEXTE DE CRÉATION DES CAMPS


    Le conflit du Sahara Occidental survient au moment de la décolonisation du Sahara espagnol, en 1975. Des mouvements nationalistes, antifascistes ou encore socialistes se développaient alors dans la région, certains revendiquant leur appartenance au peuple sahraoui, certains cherchant un ralliement au Maroc.

    En 1975, l’ONU et la Cour Internationale de Justice vont être consultés, afin de déterminer l’avenir de ce territoire et de ses populations. Selon elles, les tribus nomades qui peuplent le
    Sahara espagnol étaient dotées, avant la colonisation, de leur propre organisation politique et sociale. Cependant, des liens évidents et historiques existaient entre le Maroc et ce peuple sahraoui, certaines tribus ayant fait allégeance aux sultans marocains.

    Mais la conclusion de ces instances internationales est claire : le droit à l’autodétermination des peuples prime sur tous les autres arguments cités par les différentes
    parties (1).
    Au lendemain de cette déclaration, le Maroc va pénétrer au Sahara au nom de l’unification du territoire chérifien : c’est ce que l’on va appeler la « Marche verte », où près de 350 000
    Marocains vont franchir la frontière en novembre 1975 (2)

    Lorsque l’Espagne va se retirer, le territoire va être partagé entre le Maroc au Nord et la Mauritanie au Sud. Les partisans nationalistes sahraouis, soutenus par l’Algérie, vont lancer
    une guérilla afin de libérer ces territoires, mais le Maroc va réprimer très fortement la contestation par des bombardements, notamment au napalm, et des arrestations de masse (3). La population sahraouie va affluer vers Tindouf, à la frontière algérienne, à partir de 1976.

    Cela fait donc plus de quarante ans qu’une partie de la population sahraouie se trouve dans les camps de réfugiés au sud de l’Algérie.














    (12) Etude du HCR, 2018
    Ces chiffres sont issues d'une étude du UNHCR réalisée en 2018. Cependant, ces chiffres sont approximatifs: ils n'englobent pas les camps de
    Rabouni (administratifs, même si des personnes y résident de plus en plus) et du 27 février (non formel). Par ailleurs, il faut aussi prendre en
    compte les mouvements de population: de nombreux réfugiés sahraouis se rendent régulièrement en Mauritanie, en Espagne ou en Europe
    tout en revenant saisonnièrement dans les camps.






















    O B S E R V A T O I R E D E S C A M P S D E R É F U G I É S

    Source : ICI

    Dernière modification par sako, 13 novembre 2024, 22h28.

  • #2
    La question des réfugiés sahraouis est de savoir pourquoi- comme les Palestiniens- ils insistent à leurs conditions si précaires? En effet, ils auraient tout loisir de se réfugier en Espagne où ils bénéficient d'office de nationalité espagnole et ne profitent pas de ce privilège si rechercher par tout les Marocains?

    Si certains Sahraouis ont opté à la nationalité ibérique, c'est pour revenir en leur terre occupée par la dictature marocaine, tout un symbole.

    - Sahara : 12 000 Sahraouis naturalisés espagnols privés de délivrance de documents administratifs à Laâyoune

    La décision de Madrid de mettre un terme à la délivrance de documents pour les Sahraouis à partir d’un bureau à Laâyoune, porte un grave préjudice à des milliers de Sahraouis des provinces du Sud. «Rien qu’à Laâyoune, 12 000 Sahraouis portent la nationalité espagnole et pâtissent déjà de ce changement brusque de la part des autorités espagnoles», nous confie une source associative basée dans la capitale de la province. Un chiffre qui peut être revu à la hausse si on ajoute les autres sahraouis portant également la nationalité espagnole, à Dakhla, Boujdour ou Smara.

    «La fin de la délivrance de documents administratifs a pris effet dès le 13 février. Hier après-midi, nous avons eu une réunion avec le responsable du bureau qui nous a fait part de sa surprise de la décision prise par sa hiérarchie. Il nous a d’ailleurs affirmé que tous les documents ont été transférés au consulat général de Rabat», précise la même source. «Imaginez des hommes et des femmes âgés, malades et démunis contraints de se déplacer jusqu’à Rabat pour une signature ou une attestation administratives», déplore-t-elle.


    Ya..bi
    .

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    • #3
      Le régime marocain, une création de la France, a volé une terre qui ne lui appartient pas. Exactement ce que les israéliens ont fait subir aux Palestiniens... Gallek Mamlaka Charifa avec un roi homosexuel trafiquant de drogue et producteur d'alcool !!!

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      • #4
        Et pourquoi jusqu'en 1975 l'algerie a soutenue la marocanité du Sahara ?

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        • #5
          " Et pourquoi jusqu'en 1975 l'algerie a soutenue la marocanité du Sahara ?"

          C'est faux! En revanche, la Cour internationale de justice (CIJ) avait démontré que le Sahara Occidental n'a jamais été marocain ni mauritanien.

          C'est d'après la décision de la CIJ en 1975 que devrait s'ouvrir un sujet sain et objectif.

          - Le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale a demandé à la Cour un avis consultatif sur les questions suivantes : « I. Le Sahara occidental (Río de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? » Si la réponse à la première question est négative : « II. Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien ? » Dans son avis consultatif, rendu le 16 octobre 1975, la Cour a répondu négativement à la question I. En ce qui concerne la question II, elle a exprimé l’avis que les éléments et renseignements portés à sa connaissance montraient l’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montraient également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entendait, et le territoire du Sahara occidental.

          En revanche, la Cour a conclu que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental, d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien, d’autre part. La Cour ne constatait donc pas l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) (1960) de l’Assemblée générale — qui contient la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux — quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

          Sahara occidental

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          • #6
            Relevons que les réfugiés possèdent une terre (20% des terres libérées) et que la RASD est reconnue par son occupant marocain au sein de l'Union Africaine (UA) un fait unique dans les annales.

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            • #7
              C'est faux ?
              je te renvoi a l'interview de Boumedienne au journal "révolution africaine " ancetre de Jeune Afrique, dans son numéro 1.


              En 1972, un ciel radieux coiffe le Maghreb. Les contentieux territoriaux ont été remisés au fond d’une malle. À Rabat, on ne revendique plus au nom du « grand Maroc » les villes de Béchar, Tindouf ou Tlemcen. À Tunis, on a certes encore quelques réclamations à faire à propos de la frontière saharienne avec l’Algérie mais on ne se risque plus à exiger la restitution de Constantine et d’Annaba. Et à Alger, l’idée d’exporter la révolution socialiste chez des voisins un peu trop proches de l’Occident capitaliste semble avoir vécu. À la tête du pays depuis son coup d’État du 19 juin 1965, Houari Boumediène voit plus grand et pense déjà au sommet des pays non alignés qui doit se tenir dans sa capitale à l’automne 1973. Entre Alger et Rabat, l’épisode malheureux de la « guerre des sables » est oublié. Déjà, en janvier 1969, les deux pays ont signé un traité de fraternité et de bon voisinage. Et en marge d’une conférence de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, aujourd’hui Union africaine), qui se déroule à Rabat en juin 1972, les deux pays annoncent s’être entendus pour définir la frontière commune et pour exploiter en commun la mine disputée de Gara-Djebilet. « La qualité des relations de fraternité qui existent entre l’Algérie et le Maroc ne saurait ériger la frontière en obstacle mais en faire au contraire un lieu d’interpénétration des sentiments et des intérêts », déclarent les deux parties en présentant la convention qui régit leur accord. Surtout, les deux pays s’engagent à « établir une paix permanente pour les siècles à venir ».

              Le président Boumediène promet même un soutien de son pays au royaume chérifien pour qu’il « recouvre son intégrité territoriale ». Cela concerne les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla mais aussi la bande de terre de 266 000 kilomètres carrés qui sépare le Maroc de la Mauritanie et que l’on appelle alors Sahara espagnol. L’affaire semble donc entendue. Alors que se précise la décolonisation de ce territoire, l’Algérie donne l’impression qu’elle ne fera pas obstacle à sa récupération par
              Rabat
              .

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              • #8
                Alfassi

                C'est toi qui a écrit ce texte ? Tu sais , pour ce qu'a dit Boumedienne nous noulons l'écouter de vive voix et des vidéos foisonnent sur Youtube , c'est beaucoup plus réaliste que cet assemblage de lettres alphabétiques que tu proposes et arrangées par ton makhnez .

                Commentaire


                • #9
                  Moi ? Du tout. Tu prends une phrase, tu copies/colles
                  dans Google et tu atterris sur la source : le monde diplomatique. Sinon tu peux directement aller a la source que j'indique plus haut, c-a-d l'interview de boukharrouba himself.

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                  • #10
                    Et pourquoi jusqu'en 1975 l'algerie a soutenue la marocanité du Sahara ?
                    jusquq'à 1975 toutes les parties ont soutenus le droit des sahraouis a l'autodétérmination ,et en premier lieu le maroc et la mauritanie .
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      jusquq'à 1975 toutes les parties ont soutenus le droit des sahraouis a l'autodétérmination ,et en premier lieu le maroc et la mauritanie .
                      De l’indépendance du Maroc a 1975,

                      Le Maroc a soutenu la décolonisation de ce territoire en bataillant dans les coulisses et arènes onusiennes .(sans parler du soutient a l’armée de libération du Sud durant la guerre d’Ifni ou l’opération écouvillon sauva l’Espagne)

                      En s’entendant bien dans l’unique perspective de l’intégrer à son Maroc.

                      Et

                      Jamais dans un cadre autre que celle-ci indépendamment du chemin choisi

                      Ce n’est qu’en 1975,

                      Que l’Algérie de Boumédiène récupère une organisation embryonnaire chapeauté par la Libye de Khadafi pour contrecarrer le Maroc
                      .

                      Aussi simple que cela,


                      La présence Algérienne à Amgala est du uniquement à une seule mission celui de ramasser tout ce qu’il trouve pour les envoyer à Tindouf de grés ou de force afin de justifier son engagement militaire a déboulonner le Maroc de son sahara.

                      Mais

                      C'était mal connaître le Maroc.

                      Vous êtes tombé sur plus fort Et plus déterminé car la cause marocaine n’est point artificielle a contrario de celle des généraux
                      Dernière modification par manneke, 17 novembre 2024, 10h44.

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                      • #12
                        Envoyé par Alfassi
                        Et pourquoi jusqu'en 1975 l'algerie a soutenue la marocanité du Sahara ?
                        On s'en tape éperdument du soutien de Boumediene et de l'Algérie. Nous n'en avons pas besoin. On s'en moque !

                        Le Sahara est marocain, point barre ! Ahaba man ahab wa kariha man karih !!

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                        • #13
                          Et pourquoi jusqu'en 1975 l'algerie a soutenue la marocanité du Sahara ?
                          L'Algerie de Boumediene n'a jamais soutenu le Maroc dans l'affaire du Sahara ,

                          Elle resta muette ou s'afficha très mollement et très vaguement.

                          Car

                          Elle était en réalité l'allié de l'Espagne coloniale pour ses propres intérêts de celui d'affaiblir le Maroc tout en rêvant a l'Atlantique
                          Dernière modification par manneke, 17 novembre 2024, 12h29.

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                          • #14
                            "Elle était en réalité l'allié de l'Espagne coloniale pour ses propres intérêts de celui d'affaiblir le Maroc tout en rêvant a l'Atlantique"

                            le Maroc est une entité sioniste qui a toujours assassiné des enfants et des femmes en Palestine ... je préfère donc l'Espagne !

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