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Israël : Benjamin Netanyahu comparait devant la justice pour corruption

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  • Israël : Benjamin Netanyahu comparait devant la justice pour corruption



    M. Netanyahu est le premier chef du gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance. Il est arrivé, ce mardi 10 décembre, au tribunal de Tel-Aviv pour répondre aux accusations.



    Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté les accusations pour lesquelles il est poursuivi devant un tribunal où il a été interrogé pour la première fois mardi dans son procès pour corruption.

    M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance.
    L'audience a marqué la reprise du procès qui s'est ouvert en mai 2020. Il avait été interrompu par la guerre dans la bande de Gaza, M. Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours.

    Lors de l'audience mardi, M. Netanyahu s'est présenté à la barre et a répondu aux accusations et aux témoignages le visant, notamment d'anciens proches collaborateurs.
    A l'extérieur du tribunal, des partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre, a constaté une journaliste de l'AFP.
    Interrogé sur son sentiment vis-à-vis des accusations, il a répondu: "Dire que c'est une goutte d'eau dans l'océan serait exagéré, mais je suis occupé par des questions importantes à l'échelle mondiale".
    Des députés de sa coalition gouvernementale de droite ont assisté à l'audience qui s'est tenue dans une salle souterraine du tribunal. Pour des raisons de sécurité, le procès a été délocalisé de Jérusalem à Tel-Aviv.

    - 260.000 dollars -

    Dans la première affaire, M. Netanyahu et son épouse, Sara, sont accusés d'avoir accepté pour plus de 260.000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de la part de milliardaires, notamment du producteur hollywoodien d'origine israélienne Arnon Milchan et l'homme d'affaires australien James Packer, en échange de faveurs politiques.
    Dans la deuxième, le Premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable de la part d'Arnon Mozes, éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, premier quotidien national payant, en échange de la promesse d'une loi qui aurait entravé la circulation du journal gratuit Israel Hayom, un titre populaire en Israël.
    Dans le dernier dossier, M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d'une couverture favorable de sa politique sur le site web d'information populaire Walla, également propriété de M. Elovitch.
    Les détracteurs de M. Netanyahu voient dans la tenue du procès l'occasion que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour rester au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre en cours depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un jugement qui a toutes les chances de le reconnaître coupable.

    - "Etape importante" -

    La reprise du procès constitue "une étape importante", dit à l'AFP Yohanan Plesner, président du cercle de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."

    Signe d'une certaine inquiétude dans le camp de M. Netanyahu, une douzaine de ministres ont envoyé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureure générale de l'Etat, pour demander un report de l'audience, en raison notamment de l'effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.
    Cette lettre fait suite à des appels similaires de ministres et à des demandes de l'équipe juridique du Premier ministre de reporter son audition en raison de la guerre et de son emploi du temps chargé.

    L'accusation a cependant fait valoir qu'il était dans l'intérêt du public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces requêtes, consentant néanmoins à une réduction occasionnelle de la durée des audiences.


    notretemps.com




  • #2
    "le fait qu'un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques d'Israël."
    En effet, c'est remarquable.
    Des choses qu'on ne verrait jamais dans le monde arabe.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Des choses qu'on ne verrait jamais dans le monde arabe.
      Si, en Algérie nous avons 3 ex premiers ministres en prison , une dizaine d ex ministres et de généraux..

      Par contre un premier ministre, en exercice, d'un pays dit "démocratique " recherché par la CPI ...ce n'est pas très catholique !

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      • #4
        Si, en Algérie nous avons 3 ex premiers ministres en prison
        Bin wi, on ne voit que ca dans le monde arabe. Celui qu'on déboulonne, on l'envoie en prison, En Algérie, ca a commencé avec Ben Bella et ca dure encore.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          Si, en Algérie nous avons 3 ex premiers ministres en prison , une dizaine d ex ministres et de généraux..

          Par contre un premier ministre, en exercice, d'un pays dit "démocratique " recherché par la CPI ...ce n'est pas très catholique !
          ca s'appelle des purges. le clan qui arrive au pouvoir punit l'ancien. on ne voit ca que dans les dictatures pures et dures. alors que sous Bouteflika il y avait un régime souple, c'est à dire une dictature molle. j'en veux pour preuve le fait que la presse était plus libre.

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          • #6
            Netanyahu comparait devant la justice pour corruption
            c'est pour détourner l'attention du monde de ce qui se passe en syrie et à ghaza , il doit être pendu et jeté aux lions d'un zoo
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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            • #7
              alors que sous Bouteflika il y avait un régime souple, c'est à dire une dictature molle. j'
              une vraie kleptocratie. Je pense que l'Algérie n'a jamais été aussi dépouillée ni n'a connu autant de prédateurs que durant les mandats Boutef
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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