Boualem Sansal a dû lire «L’architecture musulmane d’Occident» (1954) de Georges Marçais, où Tlemcen, avant la colonisation française de l’Algérie, est un maillon essentiel des caravanes, sous l’autorité directe des souverains marocains: «Les marchands de Tlemcen commerçaient régulièrement avec Fès et Marrakech, et les oulémas de la ville reconnaissaient la légitimité des sultans marocains.»
il évoque «Mawlay Ismaïl» (1672-1727), ce sultan bâtisseur et redouté, «qui étendit son autorité jusqu’à Ayn-Madi en imposant un impôt symbolique», véritable affirmation de souveraineté sur la région. Quelques décennies plus tard, «Mawlay al-Yazid» (1790-92) intensifia cette dynamique «en introduisant un nouvel impôt frappant chaque maison d’Oran»,
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