Par CNEWS
Un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié ce mercredi, révèle que 66% des Français estiment qu’il faut cesser immédiatement toute immigration en provenance d’Algérie.
Alors que les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie se sont considérablement tendues, avec pour point d'orgue l’arrestation, le 16 novembre dernier à Alger, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 8 janvier, révèle que 66% des Français considèrent qu’il faut cesser toute immigration en provenance d’Algérie.
A contrario, 33% des personnes interrogées ont répondu «non» à la question : «Faut-il cesser immédiatement toute immigration en provenance d’Algérie», tandis que 1% du panel ne s'est pas prononcé.

Dans le détail, 66% des hommes et 67% des femmes jugent qu’il faut arrêter l’immigration en provenance d’Algérie. En ce qui concerne l’âge des sondés, les 50 ans et plus sont les plus nombreux à avoir répondu «oui» à la question posée par l’institut CSA (74%), devant les 35-49 ans (60%) et les 25-34 ans (59%).
En considérant les catégories socioprofessionnelles, 70% des inactifs pensent que l’immigration en provenance d’Algérie doit cesser. Ce sont 6 points de plus par rapport aux CSP-, qui représentent les personnes les moins favorisées (64%), et 7 points de plus par rapport aux CSP+ (63%).

Un important clivage entre la gauche et la droite
L'idée d'arrêter toute immigration en provenance d’Algérie divise fortement, selon les appartenances politiques. Les personnes interrogées ayant une sensibilité de gauche ont majoritairement répondu «non» à la question posée, à hauteur de 72% pour les sympathisants de LFI, 66% du côté des Écologistes et 54% pour celles proches du Parti socialiste.
A droite, 98% des Français proches des idées du Rassemblement national estiment qu’il faut cesser immédiatement toute immigration venant d’Algérie. Une proportion nettement supérieure à celle des Républicains (78%).
Du côté de la majorité présidentielle, 66% des électeurs de Renaissance sont d'accord avec un arrêt de l’immigration algérienne vers la France.

Outre l'arrestation de Boualem Sansal, pour laquelle Emmanuel Macron a estimé, le 6 janvier dernier, que l’Algérie se «déshonore» en ne procédant pas à sa libération, la multiplication de vidéos haineuses de la part d’influenceurs algériens ou franco-algériens est venue, encore un peu plus, envenimer les relations diplomatiques entre Paris et Alger.
Si la sortie du président de la République au sujet de Boualem Sansal a été jugée «inacceptable» par la diplomatie algérienne, la question des influenceurs, elle, a de son côté suscité de nombreuses questions, les services français n'excluant pas que l'Algérie ait pu mener une initiative coordonnée pour déstabiliser la France.
Avant cela, et alors que les relations entre les deux pays n'étaient déjà pas au beau fixe, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’était dit favorable, lors d’une audition au Sénat le 27 novembre dernier, à une «dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968», qui organise la circulation, l'emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille, selon des règles dérogatoires au droit commun.
*Sondage réalisé le 8 janvier par questionnaire auto-administré en ligne sur un échantillon national représentatif de 1.011 personnes âgées de plus de 18 ans, selon la méthode des quotas.
CNEWS
Un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié ce mercredi, révèle que 66% des Français estiment qu’il faut cesser immédiatement toute immigration en provenance d’Algérie.
Alors que les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie se sont considérablement tendues, avec pour point d'orgue l’arrestation, le 16 novembre dernier à Alger, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 8 janvier, révèle que 66% des Français considèrent qu’il faut cesser toute immigration en provenance d’Algérie.
A contrario, 33% des personnes interrogées ont répondu «non» à la question : «Faut-il cesser immédiatement toute immigration en provenance d’Algérie», tandis que 1% du panel ne s'est pas prononcé.

Dans le détail, 66% des hommes et 67% des femmes jugent qu’il faut arrêter l’immigration en provenance d’Algérie. En ce qui concerne l’âge des sondés, les 50 ans et plus sont les plus nombreux à avoir répondu «oui» à la question posée par l’institut CSA (74%), devant les 35-49 ans (60%) et les 25-34 ans (59%).
En considérant les catégories socioprofessionnelles, 70% des inactifs pensent que l’immigration en provenance d’Algérie doit cesser. Ce sont 6 points de plus par rapport aux CSP-, qui représentent les personnes les moins favorisées (64%), et 7 points de plus par rapport aux CSP+ (63%).

Un important clivage entre la gauche et la droite
L'idée d'arrêter toute immigration en provenance d’Algérie divise fortement, selon les appartenances politiques. Les personnes interrogées ayant une sensibilité de gauche ont majoritairement répondu «non» à la question posée, à hauteur de 72% pour les sympathisants de LFI, 66% du côté des Écologistes et 54% pour celles proches du Parti socialiste.
A droite, 98% des Français proches des idées du Rassemblement national estiment qu’il faut cesser immédiatement toute immigration venant d’Algérie. Une proportion nettement supérieure à celle des Républicains (78%).
Du côté de la majorité présidentielle, 66% des électeurs de Renaissance sont d'accord avec un arrêt de l’immigration algérienne vers la France.

Outre l'arrestation de Boualem Sansal, pour laquelle Emmanuel Macron a estimé, le 6 janvier dernier, que l’Algérie se «déshonore» en ne procédant pas à sa libération, la multiplication de vidéos haineuses de la part d’influenceurs algériens ou franco-algériens est venue, encore un peu plus, envenimer les relations diplomatiques entre Paris et Alger.
Si la sortie du président de la République au sujet de Boualem Sansal a été jugée «inacceptable» par la diplomatie algérienne, la question des influenceurs, elle, a de son côté suscité de nombreuses questions, les services français n'excluant pas que l'Algérie ait pu mener une initiative coordonnée pour déstabiliser la France.
Avant cela, et alors que les relations entre les deux pays n'étaient déjà pas au beau fixe, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’était dit favorable, lors d’une audition au Sénat le 27 novembre dernier, à une «dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968», qui organise la circulation, l'emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille, selon des règles dérogatoires au droit commun.
*Sondage réalisé le 8 janvier par questionnaire auto-administré en ligne sur un échantillon national représentatif de 1.011 personnes âgées de plus de 18 ans, selon la méthode des quotas.
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