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Un étranger, probablement espagnol, enlevé dans le sud de l'Algérie

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  • Un étranger, probablement espagnol, enlevé dans le sud de l'Algérie



    Le kidnapping d'un étranger a eu lieu mardi 14 janvier près de Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie. Selon les informations de RFI, il s'agirait d'un citoyen espagnol, ce que Madrid n'a pas confirmé officiellement. Des hommes armés l'ont emmené au Mali voisin. Cet enlèvement n'a pas été revendiqué, mais les sources jointes par RFI accusent la branche sahélienne du groupe jihadiste État islamique.

    Publié le : 16/01/2025 - 19:34


    Par David Baché

    L'enlèvement a eu lieu mardi soir, au coucher du soleil. Selon les nombreuses sources locales jointes par RFI – cadres de la rébellion indépendantiste du FLA (Front de libération de l'Azawad), dans le nord du Mali, et notabilités communautaires –, des hommes armés ont embarqué à bord de leur pickup un citoyen espagnol – un homme et non une femme, contrairement à ce que certaines premières rumeurs laissaient entendre – dans la zone d'Assekrem, près de Tamanrasset.

    Les accompagnateurs algériens enlevés avec lui, son guide notamment, ont rapidement été libérés. Le lendemain, c'est-à-dire mercredi, les ravisseurs traversaient la frontière malienne en passant par Tinzaouatène. Leur véhicule a ensuite été repéré vers Inguijal, à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka.

    Investigations en cours


    Sollicitées par RFI, les ambassades d'Espagne en Algérie et au Mali renvoient vers le ministère des Affaires étrangères, à Madrid, qui n'a pas souhaité commenter à ce stade.

    Aucune déclaration officielle non plus côté algérien. La presse espagnole, citant des « sources gouvernementales », affirme cependant que les autorités de Madrid mènent actuellement des investigations pour vérifier les informations liées à cet enlèvement et s'assurer notamment que c'est bien un citoyen espagnol qui a été enlevé. Ce que les sources locales jointes par RFI assurent. Le nom d'un homme d'une soixantaine d'années a été transmis à RFI, mais son identité et les motifs de son séjour n'ont pas pu être suffisamment recoupés.

    Assekrem est un haut plateau situé dans les montagnes du Hoggar et dans le parc national culturel de l'Ahaggar, réputés pour ses nombreux sites naturels. La zone est toutefois déconseillée aux touristes occidentaux.

    L'État islamique au Sahel pointé du doigt


    L'enlèvement n'a pas été revendiqué. Si le sud de l'Algérie et la partie frontalière du nord du Mali correspondent à la zone d'influence du Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), lié à al-Qaïda, les sources jointes par RFI accusent de manière unanime la branche sahélienne du groupe État islamique. Ce que le repli des ravisseurs dans la région de Ménaka, au Mali, sous contrôle quasi total de l'EIS (État islamique au Sahel), semble confirmer.

    Cet enlèvement constitue donc un camouflet pour le Jnim, avec cette incursion en forme de coup d'éclat de la part du groupe jihadiste rival.

    Camouflet


    Il constitue surtout un revers pour l'Algérie, qui avait pourtant réussi depuis plusieurs années à contenir la menace jihadiste sur son territoire. En 2011, trois Européens, deux coopérants espagnols et une italienne avaient été enlevés à Tindouf par le Mujao, ancêtre de l'État islamique au Sahel. Elles avaient été libérées après neuf mois de captivité.

    En 2013, les salariés du site gazier d'In Amenas étaient pris en otages par les « Signataires par le sang » de Moktar Belmoktar, un groupe dissident d’al-Qaïda qui avait ensuite rallié le Mujao. L'évènement s'était conclu par un assaut militaire. Près de quarante salariés de diverses nationalités avaient été tués.

    En 2014, un randonneur français était enlevé dans le massif du Djurdjura, région de Tizi Ouzou, puis exécuté trois jours plus tard par « Les soldats du califat », groupe affilié à l'État islamique.

    Samedi dernier, c'est une Autrichienne qui a été enlevée au Niger voisin, à Agadez, par des hommes armés non identifiés. Là encore, les sources locales accusent l'État islamique, qui n'a pas revendiqué. Le Jnim a en revanche officiellement démenti toute implication dans l'enlèvement d'Eva Gretzmacher. « C'est le retour de l'État islamique sur la scène de la prise d'otages internationaux au Sahel », commente avec dépit un chef communautaire touareg.

    RFI.fr

  • #2
    Il ne faudra pas beaucoup de temps avant qu'un état islamique soit crée au Sahel.
    La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer ; la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été. (Citation d’origine inconnue)

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    • #3

      Algérie : ce que l’on sait du mystérieusement enlèvement d'un Espagnol



      Malgré la présence des autorités dans ces zones, l'Espagnol aurait été enlevé dans le désert algérien. [STRINGER / AFP]


      Par CNEWS
      Publié le 17/01/2025 à 08:43 - Mis à jour le 17/01/2025 à 08:50

      Le gouvernement espagnol a confirmé qu’un de ses citoyens a été enlevé dans le sud de l'Algérie, dans des circonstances encore floues, précisant travailler «activement» pour clarifier les faits et lui porter secours.

      La piste du terrorisme envisagée. Un citoyen espagnol a été enlevé dans le sud de l'Algérie, dans des circonstances mystérieuses, a indiqué ce jeudi soir le gouvernement espagnol.

      «Diverses sources fiables confirment qu'un citoyen espagnol est actuellement retenu contre son gré en Afrique du Nord», a ainsi indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué.

      «Le gouvernement travaille activement à clarifier tous les aspects de l'affaire et à parvenir à sa résolution», a précisé le ministre. Pour le moment, aucun détail sur le profil de la personne en question, ni sur les circonstances de sa disparition n’a été divulgué.

      La piste d’un enlèvement avancée


      La nouvelle de cet enlèvement avait été annoncée quelques heures plus tôt par des médias espagnols. Selon le quotidien El Pais, la victime serait un citoyen espagnol d'une soixantaine d'années.

      L’homme aurait été capturé mercredi 15 janvier par Daesh dans le Grand Sahara et qui l’aurait ensuite transféré au Mali. Le Mali est en proie aux violences jihadistes depuis 2012.

      En juillet 2012, deux humanitaires espagnols et une Italienne avaient été libérés après avoir été enlevés, dix mois plus tôt dans le sud de l'Algérie, par un groupe islamiste.

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      • #4
        Pour rafraîchir un peu la mémoire , l’Algérie accuse ouvertement le Maroc d'etre l'auteur de l’enlèvement de ses deux diplomates au Mali

        Diplomates Algériens Assassinés Au Mali : Tebboune : Nous Connaissons Le Commanditaire

        Le 5 avril 2012, il y’a exactement 11 ans, le consul d’Algérie et 6 de ses collaborateurs sont enlevés à Gao, qui, entre 2012 et 2013 avait été proclamée capitale de l’Azawad, région du nord du Mali contrôlée par le MNLA. L’enlèvement avait été revendiqué plus tard par le « mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest » (Mujao), un groupe terroriste dont l’apparition surprise avait amené à l’époque de nombreux observateurs internationaux à le suspecter d’être une création des services de renseignements marocains. Après l’échec des négociations, le vice-consul, Tahar Touati a été tué alors que le consul, Boualem Saies est décédé en captivité des suites d’une maladie chronique.

        Le Mujao, qui avait acclamé une énigmatique dissidence avec Al Qaïda au Maghreb islamique, a enlevé en octobre 2011 dans l’ouest algérien, deux citoyens espagnols et une citoyenne italienne. 11 ans après, l’acte dont l’un des objectifs était d’impliquer militairement l’Algérie dans la crise malienne, est revenu à la surface à la lumière d’une interview qu’Abdelmadjid Tebboune a accordé Al Jazeera podcast, une suite de l’entretien télévisé avec le président de la République, diffusé par cette même chaîne, il y’a quelques semaines. C’est la première fois que les commanditaires de cet acte terroriste dirigé contre l’Algérie sont désignés officiellement, même si auparavant des informations opérationnelles avaient accusé nommément le Maroc de manipuler le Mujao.

        En évoquant la situation chaotique au Sahel d’une manière générale, Abdelmadjid Tebboune a affirmé au média qatari que « la première victime de l’instabilité au Mali c’est l’Algérie ». « Nous sommes le seul pays dont des diplomates ont été enlevés au Mali, dont deux ont été assassinés », a-t-il fait savoir. « Nous savons qui a fait cela, c’est un pays voisin, à travers une organisation terroriste fictive qu’ils ont créée au Mali », a-t-il assuré.

        Le président de la République n’avait nullement besoin de nommer ce pays voisin. Le Maroc avait été déjà identifié comme un des pays, qui était le plus impliqué dans l’insécurité au Sahel d’une manière générale et au Mali en particulier. Très actifs dans le nord du Mali depuis le début de la crise sécuritaire et politique dans ce pays, les services de renseignements marocains n’ont jamais arrêté de monter des opérations visant à entrainer l’Algérie dans le « bourbier » malien. « Personne ne nous empêchera d’aider nos frères au Mali et nous ne laisserons personne séparer le nord du Mali du reste du pays », a déclaré Abdelmadjid Tebboune, non sans omettre de souligner que l’Algérie et la France ne partagent pas les mêmes points de vue quant à une solution de la crise, qui frappe un des pays les plus pauvres de la planète. « Nous coordonnons avec tout le monde, les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, les autres pays européens, pour la sécurité et pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, mais nous n’avons pas la même vision avec la France, et je l’ai dit au président français », a noté Abdelmadjid Tebboune.

        Si la France a opté pour la solution militaire, l’Algérie a opté pour une démarche solidaire, économique et sociale. « Nous aussi on avait des groupes terroristes, mais ils n’ont pas arrêté notre développement. Et puis, ce ne sont pas tous les Maliens qui détiennent des armes, c’est un petit nombre », a indiqué le président de la République, qui a tenu à conclure que la situation au Mali s’est aggravée après la désintégration du pouvoir central en Libye.

        lestrepublicain
        Dernière modification par el-fantastico, 17 janvier 2025, 09h39.

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        • #5
          . un interview avec le chef d'une organisation terroriste.
          Cela s'est toujours fait sur toute la planète.
          Les journalistes arrivent à rencontrer des gens peu recommandables.

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          • #6
            C'est quoi ça ? Un moulin ? On entre, on enlève et on rentre chez soi, tranquille ???

            Mais...que fait Chengriha ??

            Est-ce que ce n'est pas son rôle de surveiller les frontières et veiller sur la sécurité des algériens et des étrangers ??

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            • #7
              Il ne faut pas compter cette fois sur le Maroc pour corriger la fragilité du contrôle des autres et intervenir pour libérer cet otage espagnol comme l'a fait avec les otages français.

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