Le locataire de la Maison Blanche a appelé les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à "baisser le coût", lors d'une intervention au forum économique de Davos.
"Le retour de Donald Trump au pouvoir met les opérateurs sur le qui-vive (et) amène beaucoup de volatilité", commente auprès de l'AFP Phil Flynn, de Price Futures Group.
Pour doper les prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre.
Le cartel dispose actuellement d'une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour que le président américain voudrait voir revenir sur le marché afin de faire drastiquement baisser les prix de l'énergie.
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Donald Trump a provoqué un petit retournement de marché sur le pétrole, ce jeudi 23 janvier.
Les cours de l'or noir ont été plombés par les déclarations du locataire de la Maison Blanche invitant l'Arabie saoudite et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à faire baisser les prix.
"Je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole", a affirmé le président américain lors d'une allocution en ligne devant un parterre de grands patrons à l'occasion du Forum économique mondial de Davos.
"Je suis d'ailleurs franchement surpris qu'ils ne l'aient pas fait avant l'élection. Ne pas le faire n'était pas franchement une preuve d'amour", a ensuite estimé le locataire de la Maison Blanche.
Les cours de l'or noir ont instantanément réagi à la baisse.
Capacité inexploitée
Pour doper les prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre. Le cartel dispose actuellement d'une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour.
Ce sont ces barils que le président américain voudrait voir revenir sur le marché afin de faire drastiquement baisser les prix de l'énergie. Donald Trump espère ainsi lutter contre l'inflation et augmenter le pouvoir d'achat des Américains.
Cependant, note Phil Flynn, le président américain a menacé à plusieurs reprises d'appliquer de nouvelles sanctions à plusieurs pays dont l'Iran et la Russie, ce qui pourrait réduire l'offre de brut et donc diminuer les possibilités de baisse des cours.
"Ainsi, même si l'OPEP augmente sa production, (les États-Unis) auront probablement besoin de ce pétrole parce qu'(ils vont) probablement réduire les exportations du Venezuela, de l'Iran et potentiellement de la Russie, en fonction de l'évolution des négociations de paix", a avancé M. Flynn.
Vers un accroissement de la production
Depuis plusieurs jours, l'incertitude liée aux annonces de Donald Trump continue de peser sur les marchés pétroliers, et les opérateurs sont "redevenus prudents ces derniers jours", souligne Ole Hansen, analyste chez Saxobank.
Alors que les États-Unis sont déjà le premier producteur de brut au monde, le président américain entend accroître la production de pétrole et de gaz pour "remplir les réserves stratégiques" et "exporter l'énergie américaine dans le monde entier", a-t-il précisé.
Il a notamment levé les restrictions sur les projets pétroliers en Alaska tout en révoquant les objectifs en matière d'énergie verte de l'administration Biden.
Cependant, "Donald Trump a laissé entendre qu'il cesserait d'acheter du pétrole vénézuélien", explique Tamas Varga, analyste chez PVM, rappelant également les menaces de sanctions sur l'Iran, qui pourrait au total retirer 1,7 million de barils par jour, selon certains analystes.
tradingsat . com/
"Le retour de Donald Trump au pouvoir met les opérateurs sur le qui-vive (et) amène beaucoup de volatilité", commente auprès de l'AFP Phil Flynn, de Price Futures Group.
Pour doper les prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre.
Le cartel dispose actuellement d'une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour que le président américain voudrait voir revenir sur le marché afin de faire drastiquement baisser les prix de l'énergie.
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Donald Trump a provoqué un petit retournement de marché sur le pétrole, ce jeudi 23 janvier.
Les cours de l'or noir ont été plombés par les déclarations du locataire de la Maison Blanche invitant l'Arabie saoudite et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à faire baisser les prix.
"Je vais demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole", a affirmé le président américain lors d'une allocution en ligne devant un parterre de grands patrons à l'occasion du Forum économique mondial de Davos.
"Je suis d'ailleurs franchement surpris qu'ils ne l'aient pas fait avant l'élection. Ne pas le faire n'était pas franchement une preuve d'amour", a ensuite estimé le locataire de la Maison Blanche.
Les cours de l'or noir ont instantanément réagi à la baisse.
Capacité inexploitée
Pour doper les prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre. Le cartel dispose actuellement d'une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour.
Ce sont ces barils que le président américain voudrait voir revenir sur le marché afin de faire drastiquement baisser les prix de l'énergie. Donald Trump espère ainsi lutter contre l'inflation et augmenter le pouvoir d'achat des Américains.
Cependant, note Phil Flynn, le président américain a menacé à plusieurs reprises d'appliquer de nouvelles sanctions à plusieurs pays dont l'Iran et la Russie, ce qui pourrait réduire l'offre de brut et donc diminuer les possibilités de baisse des cours.
"Ainsi, même si l'OPEP augmente sa production, (les États-Unis) auront probablement besoin de ce pétrole parce qu'(ils vont) probablement réduire les exportations du Venezuela, de l'Iran et potentiellement de la Russie, en fonction de l'évolution des négociations de paix", a avancé M. Flynn.
Vers un accroissement de la production
Depuis plusieurs jours, l'incertitude liée aux annonces de Donald Trump continue de peser sur les marchés pétroliers, et les opérateurs sont "redevenus prudents ces derniers jours", souligne Ole Hansen, analyste chez Saxobank.
Alors que les États-Unis sont déjà le premier producteur de brut au monde, le président américain entend accroître la production de pétrole et de gaz pour "remplir les réserves stratégiques" et "exporter l'énergie américaine dans le monde entier", a-t-il précisé.
Il a notamment levé les restrictions sur les projets pétroliers en Alaska tout en révoquant les objectifs en matière d'énergie verte de l'administration Biden.
Cependant, "Donald Trump a laissé entendre qu'il cesserait d'acheter du pétrole vénézuélien", explique Tamas Varga, analyste chez PVM, rappelant également les menaces de sanctions sur l'Iran, qui pourrait au total retirer 1,7 million de barils par jour, selon certains analystes.
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