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Maroc-Algérie: la frontière pilier du récit national

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  • Maroc-Algérie: la frontière pilier du récit national

    Madame Khadija Moshen Finan est une spécialiste reconnue du Maghreb (elle-même Tunisienne) et notamment des rivalités morocco-algériennes ainsi que du Sahara Occidental occupé.

    Cette dame fait toujours preuve d'une impartialité sans faille lorsqu'elle rédige un article à propos des sujets susmentionné. Or, malgré cela, la journaliste est souvent prise en grippe par une certaine presse alaouite et notamment l'hebdomadaire Maroc diplomatique qui- en date 9 octobre 2024- l'incendiait avec un article intitulé: Sahara : Khadija Mohsen-Finan de quoi est-elle le nom ?

    - L’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal à son arrivée à Alger le 16 novembre 2024 pour avoir soutenu la « marocanité » du Sahara (Oriental,Ndlr), ou les menaces qui pèsent sur l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et son président Aziz Ghali pour l’avoir contestée, reflètent la sensibilité du problème dans les relations bilatérales entre le Maroc et l’Algérie. Retour sur l’histoire complexe du tracé des frontières au Maghreb.

    La question des frontières, inhérente à la souveraineté des États, est à l’origine des tensions récurrentes entre le Maroc et l’Algérie. Elle est intimement liée à l’histoire coloniale, et à la conquête de l’Algérie à partir de 1830. Au lendemain de la défaite, en 1844, du sultan marocain Abderrahmane, allié de l’émir Abdelkader, par les troupes françaises du maréchal Thomas Robert Bugeaud à l’oued d’Isly dans la région d’Oujda, le tracé frontalier entre le Maroc et l’Algérie devient nécessaire. Le traité de Lalla Maghnia de 1845 fixe cette frontière aux rives de l’oued Kiss situé sur la frontière dans la région de l’Orientale.

    En 1912, lorsque la France instaure un protectorat au Maroc, la ligne Varnier prolonge cette frontière jusqu’à Figuig, à l’est. Rien de tel en revanche au sud : la France se considère « chez elle » de part et d’autre, et l’espace reste administré par la même armée.

    Le rapport de la France à ce territoire change à partir de 1952, avec la découverte de gisements de fer, de minerais (fer et manganèse) et bientôt de pétrole. En l’espace d’une décennie, ce territoire va revêtir une importance stratégique pour elle, pour le Front de libération nationale (FLN), en guerre pour la libération de l’Algérie, mais aussi pour le Maroc qui va en revendiquer une partie.

    Khadira Moshen-Finan in l'Orient XXI (extraits)

    A suivre

  • #2
    Ci-dessous les extraits des deux articles.


    - Dans une tribune publiée ce vendredi par le quotidien parisien « Le Monde », Mme Khadija Mohsen-Finan a encore sévi, gratuitement et en méconnaissance intégrale de cause. Un papier à charge contre notre pays et, dans la foulée, une diabolisation gratuite du projet de règlement du problème du Sahara à travers l’autonomie que notre pays a soumis en avril 2007 au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle s’attaque aussi aux déclarations du président français Emmanuel Macron, lequel a solennellement soutenu le projet de Sa Majesté Mohammed VI et, mieux que cela, a rappelé « qu’il s’inscrit dans la souveraineté du Maroc »… Le terme de souveraineté, invoqué avec force par le président Macron a , bien évidemment, provoqué la colère de Mme Mohsen-Finan qui a trouvé là le prétexte fallacieux pour nous abreuver de nouveau de ses démonstrations mensongères. Limogée de deux instituts de recherches pour inexactitudes scientifiques, l’IFRI et l’IRIS…

    Maroc dilomatique (extraits)

    - « Au Sahara occidental, Paris appuie une initiative marocaine destinée à contourner le droit international »

    En soutenant le plan d’autonomie du Maroc, la France écarte l’option d’un référendum d’autodétermination demandé par la partie adverse et par l’ONU, s’inquiète, dans une tribune au « Monde », la spécialiste du Maghreb, Khadija Mohsen-Finan.

    Aux yeux de la diplomatie française, les miracles sont possibles et une simple phrase modifiée peut contenter tout le monde, ou presque. Sur le délicat conflit du Sahara occidental, qui oppose, depuis 1975, le Maroc au Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui soutenu par l’Algérie, Paris, qui a toujours estimé que le plan d’autonomie proposé par Rabat en 2007 était « une base de discussion sérieuse et crédible », le considère désormais comme « la seule base ». En considérant l’autonomie comme unique base de discussion, la France écarte le référendum d’autodétermination voulu par le Front Polisario et retenu par les Nations unies. Elle cède ainsi à la pression marocaine et se réfère à une autonomie dont elle sait pertinemment qu’elle ne peut être mise en place.

    Le Mode.fr (extraits)

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