Algérie Part avec Abdou Semmar : la situation des finances publiques en Algérie est en train de déraper dangereusement produisant ainsi des effets désastreux sur la situation économique du pays.
Ce dérapage s'explique par la conduite financière folle de l'Etat Algérien qui a "détourné" en sa faveur les financements les plus importants du pays au détriment des investissements nécessaires au développement de l'économie nationale. Ainsi, depuis mars 2024, les crédits nets accordés à l'Etat en Algérie par la Banque centrale et toutes les banques commerciales du pays ont dépassé les 14 239,8 milliards de Da, soit l'équivalent de plus de 101 milliards d'euros ! Ces crédits représentant le montant des dettes publiques contractées par l'Etat Algérien ainsi que toutes ses administrations pour se financer et couvrir les besoins de ses finances.
Cette configuration dévoile une explosion de la dette publique en Algérie qui a atteint des sommets vertigineux. En 2018, les montants des crédits nets accordés à l'Etat Algérien étaient d'à peine 6 325,7 milliards de DA, soit l'équivalent de 45,2 milliards d'euros. En 2024, ce montant de l'endettement interne de l'Etat Algérien a tout simplement plus que doublé ! Cela signifie que l'Etat est en train de "bouffer" tout l'argent de l'Algérie au détriment des besoins urgents de l'économie algérienne.
A ce point, il faut savoir que les crédits à l'économie en Algérie sont nettement inférieurs aux crédits accordés à l'Etat. Jusqu'à mars 2024, 10 699,8 milliards de Da de crédits ont été accordés à l'économie, soit l'équivalent de 76,4 milliards d'euros.
Depuis 2021, l'Etat en Algérie consomme davantage d'argent que l'économie. C'est ce qui paralyse la croissance économique, affaiblit la production nationale, détériore la valeur ou la stabilité du dinar algérien et provoque la chute du pouvoir d'achat des citoyens ainsi que l'explosion de l'inflation. Explications et mise en garde.
Ce dérapage s'explique par la conduite financière folle de l'Etat Algérien qui a "détourné" en sa faveur les financements les plus importants du pays au détriment des investissements nécessaires au développement de l'économie nationale. Ainsi, depuis mars 2024, les crédits nets accordés à l'Etat en Algérie par la Banque centrale et toutes les banques commerciales du pays ont dépassé les 14 239,8 milliards de Da, soit l'équivalent de plus de 101 milliards d'euros ! Ces crédits représentant le montant des dettes publiques contractées par l'Etat Algérien ainsi que toutes ses administrations pour se financer et couvrir les besoins de ses finances.
Cette configuration dévoile une explosion de la dette publique en Algérie qui a atteint des sommets vertigineux. En 2018, les montants des crédits nets accordés à l'Etat Algérien étaient d'à peine 6 325,7 milliards de DA, soit l'équivalent de 45,2 milliards d'euros. En 2024, ce montant de l'endettement interne de l'Etat Algérien a tout simplement plus que doublé ! Cela signifie que l'Etat est en train de "bouffer" tout l'argent de l'Algérie au détriment des besoins urgents de l'économie algérienne.
A ce point, il faut savoir que les crédits à l'économie en Algérie sont nettement inférieurs aux crédits accordés à l'Etat. Jusqu'à mars 2024, 10 699,8 milliards de Da de crédits ont été accordés à l'économie, soit l'équivalent de 76,4 milliards d'euros.
Depuis 2021, l'Etat en Algérie consomme davantage d'argent que l'économie. C'est ce qui paralyse la croissance économique, affaiblit la production nationale, détériore la valeur ou la stabilité du dinar algérien et provoque la chute du pouvoir d'achat des citoyens ainsi que l'explosion de l'inflation. Explications et mise en garde.
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