Le Français âgé de 40 ans est actuellement détenu par des Kurdes dans une prison syrienne. La décision de la justice administrative française concernant son rapatriement devrait être rendue dans les prochaines semaines.
La France peut-elle être contrainte à rapatrier les Français partis combattre en Syrie afin qu’ils soient jugés pour leurs actes ? C’est la question à laquelle devra répondre la cour administrative d’appel de Paris, saisie mercredi 12 février par l’avocat d’une des principales figures françaises du jihadisme. Il est particulièrement connu des autorités françaises : Adrien Guihal, alias Abou Oussama al-faransi, visé par un mandat d’arrêt international depuis 2015.
Ce vétéran du jihad français a œuvré au sein des organismes médiatiques de l’organisation État islamique (EI). Il a notamment prêté sa voix à la revendication audio de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016. C’est aussi par sa voix que l’EI a revendiqué l’assassinat à Magnanville (Yvelines) d’un couple de policiers en juin 2016.
Adrien Guihal, 40 ans aujourd’hui, avait rejoint la Syrie en 2015 avant d’être capturé en mai 2018 à Raqqa - ancienne capitale de l’EI dans le pays. «Il est sans doute aujourd’hui l’un des plus hauts dignitaires vivants de l’État islamique», a confirmé à l’AFP Étienne Mangeot, avocat mandaté par la mère du jihadiste pour demander son rapatriement en France. Originaire de Seine-Saint-Denis, converti à l’islam en 2002, il avait été arrêté six ans plus tard pour un projet d’attentat contre le bâtiment des renseignements généraux à Paris.
Libe . Fr
La France peut-elle être contrainte à rapatrier les Français partis combattre en Syrie afin qu’ils soient jugés pour leurs actes ? C’est la question à laquelle devra répondre la cour administrative d’appel de Paris, saisie mercredi 12 février par l’avocat d’une des principales figures françaises du jihadisme. Il est particulièrement connu des autorités françaises : Adrien Guihal, alias Abou Oussama al-faransi, visé par un mandat d’arrêt international depuis 2015.
Ce vétéran du jihad français a œuvré au sein des organismes médiatiques de l’organisation État islamique (EI). Il a notamment prêté sa voix à la revendication audio de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016. C’est aussi par sa voix que l’EI a revendiqué l’assassinat à Magnanville (Yvelines) d’un couple de policiers en juin 2016.
Adrien Guihal, 40 ans aujourd’hui, avait rejoint la Syrie en 2015 avant d’être capturé en mai 2018 à Raqqa - ancienne capitale de l’EI dans le pays. «Il est sans doute aujourd’hui l’un des plus hauts dignitaires vivants de l’État islamique», a confirmé à l’AFP Étienne Mangeot, avocat mandaté par la mère du jihadiste pour demander son rapatriement en France. Originaire de Seine-Saint-Denis, converti à l’islam en 2002, il avait été arrêté six ans plus tard pour un projet d’attentat contre le bâtiment des renseignements généraux à Paris.
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