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Maroc: tensions sociales et crise sans issue

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    Maroc: tensions sociales et crise sans issue



    26/02/2025 - 18:58

    Entre flambée des prix, effondrement des services publics et répression croissante, le Maroc s’enfonce dans une crise profonde. Face à une population à bout, le pouvoir reste sourd, alimentant frustration et colère.

    Critiquant la hausse des prix des produits de première nécessité et l’érosion du pouvoir d’achat, l’Association marocaine des droits humains a alerté sur une dégradation alarmante des conditions de vie, soulignant que les choix du gouvernement ne font qu’aggraver la crise, au lieu d’apporter des solutions durables.

    Parallèlement à cette crise économique, le secteur de la santé traverse une situation catastrophique. L’association a affirmé que les hôpitaux souffrent d’un manque criant de personnel médical et d’équipements, rendant difficile l’accès aux soins, d’autant que plusieurs médicaments, y compris ceux destinés aux maladies chroniques, sont en rupture de stock.

    Pire encore, plutôt que de prendre des mesures pour redresser ce secteur vital, le gouvernement semble privilégier sa privatisation. La récente annonce de la fermeture du Centre hospitalier universitaire Ibn Sina en est un exemple frappant. Cette décision, selon l’association, accentue la marginalisation sanitaire et compromet le droit des citoyens aux soins, alors que la propagation de certaines épidémies a entraîné une augmentation du nombre de décès, faute de prévention et de prise en charge adéquate.

    Outre ces difficultés économiques et sanitaires, les droits et libertés des citoyens sont également sous pression. Le gouvernement multiplie les restrictions sur l’action syndicale et cherche à imposer des lois limitant le droit de grève. L’Association marocaine des droits humains a vivement rejeté le projet de loi organique sur la grève, dénonçant une atteinte grave aux libertés syndicales et un renforcement de l’exploitation des travailleurs, dans un contexte de colère sociale croissante contre la gestion chaotique du gouvernement.

    Dans ce climat tendu, l’Union nationale des administrateurs marocains a annoncé une grève nationale touchant plusieurs ministères, en signe de protestation contre les politiques arbitraires du gouvernement en matière de fonction publique. Ces administrateurs, dont le rôle est essentiel dans la gestion et l’encadrement des services publics, dénoncent une détérioration de leurs conditions de travail et un creusement des inégalités sociales.

    Pendant que la population subit ces crises à répétition, les cas d’abus de pouvoir et de corruption se multiplient. L’association des droits humains a mis en garde contre les risques liés à la collusion entre pouvoir et intérêts financiers, illustrée récemment par l’attribution d’un projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca au chef du gouvernement lui-même. Ce favoritisme a suscité une vive indignation au sein de l’opinion publique, révélant un système où la transparence et l’égalité des chances sont ignorées au profit de l’enrichissement personnel.

    Le scandale ne s’arrête pas là. Même les aides destinées aux victimes du séisme d’Al Haouz sont entachées d’irrégularités. L’Association marocaine de protection de l’argent public a exigé des explications sur l’utilisation des fonds alloués à la reconstruction, accusant les responsables de négligence et de détournement. Plus d’un an après la catastrophe, de nombreux sinistrés restent sans abri, livrés à eux-mêmes dans des conditions précaires.

    Dans ce contexte, la répression des voix dissidentes s’intensifie. L’arrestation de l’activiste Saïd Aït Mehdi, qui réclamait simplement une accélération des efforts de reconstruction, illustre la volonté des autorités de museler toute contestation au lieu de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens. Pour Mohamed El Ghloussi, président de l’association, ce type de répression ne fait qu’aggraver le ressentiment populaire et accentuer le sentiment d’injustice.
    En somme, le Maroc est confronté à une crise profonde et multidimensionnelle, où l’effondrement économique, la détérioration des services publics, la répression politique et l’appropriation abusive des ressources publiques se conjuguent pour creuser davantage le fossé entre les citoyens et les institutions.


  • #2
    La photo que tu as posté date de 2020, elle est d'un douar dans la region de Rhamna que le proprietaire des terres voulait exploiter, les occupants ont eu des logements sociaux pour évacuer.

    السكان الدين يطالبون بتوفير سكن لائق لهم ليست لهم أي مشاكل مع الدولة أو الشركة التي اقتنت العقار ، ولايمانعون في الإنتقال إلى مساكن جديدة وفق اتفاق بينهم وبين الشركة التي اقتنت العقار ترعاه السلطات العمومية بعيدا عن التوظيف الانتخابي للعملية.


    Continues ta croisade contre "Mimi6" et lmarrouk et continues de nous poster les articles d'AL24 dont tu caches la source


    Mais que dire du pays de Boukhnouna 1er ?





    Annaba: Les bidonvilles envahissent la ville


    La démographie grandissante qui existe actuellement dans notre pays pousse la population à converger vers l’exode rural construisant ainsi des milliers de bidonvilles dans les grandes villes du pays. Effectivement une forte population rurale avait fui leur terre d’origine notamment la campagne parmi laquelle une très pauvre catégorie de gens qui avaient trouvé refuge dans toutes les zones extra-muros des régions de l’est, centre et ouest, choisissant ainsi à défigurer le paysage en acceptant un cadre de vie lamentable et dégradant. ces milliers de familles s’entassent les unes sur les autres dans un taudis construit anarchiquement que la nouvelle république a localisé à Bouzaroura , Chaiba El Bouni , El m’haffer, chapuis, Sidi Salem, Boukhadra et autres endroits du chef- lieu de la wilaya de Annaba, soit révele-t-on plus de 5000 baraques qui sont réparties à travers 20 sites, la région de Boukhadra seule compte plus de 700 baraques voire habitations précaires.

    Pour ce qui concerne la localité de Sidi Salem, Chaiba à Sidi Amar, El fakharine, Bouhdid et Pont blanc à Annaba possèdent la plus grande partie du parc de bidonville à l’échelle de la wilaya estimée à 2500 baraques, indique-t-on auprès du DLEP. Les derniers chiffres font état dans ce volet à près de 20 0000 baraques implantées un peu partout à la périphérie de la ville. Au lieu dit pont blanc, chaiba Bouzaroura les baraques poussent comme des champignons alignées dans un désordre sur des terres pendues en forme de carré fabriqué avec des barres de fer, brique et des toitures en zinc et en tôles. triste est vraiment le sort qui est réservé à leurs pauvres enfants qui sont malades dans la plupart des cas et aussi privés d’écoles.

    Ces milliers de familles ne peuvent cependant prouver leur droit de propriété car elles ne possèdent aucun acte. devant cet état désolant, le tissu urbain de la ville est caractérisé par une floraison incroyable de construction illicite et la saga continue sans que des solutions salutaires ne soient apportées pour éradiquer ce phénomène. Aujourd’hui le moindre espace vital, la moindre poche sont envahis par des constructions hideuses qui défigurent l’ensemble de la ville, il n’en demeure pas moins que de nombreuses constructions pourtant interdites furent autorisées en dépit des lois urbanistiques existantes. A ce sujet il faut signaler que ce début du mois d’avril plusieurs citoyens venant des zones avoisinantes se sont emparées de quelques lots de terrains situés dans les cités d’El Abtal et de Rym régions ouest de la ville pour procéder à des constructions anarchiques dans le but de les revendre par la suite, certainement le respect de la réglementation en matière d’urbanisme est du ressort de l’inspecteur de l’urbanisme qui doit intervenir dès qu’un cas d’infraction est signalé et une fois son PV d’injonction établie et l’arrêt immédiat des travaux ordonnés, le maire ordonne par arrêté la démolition.

    Nous nous sommes rapprochés de certains occupants dans quelques cités de la wilaya où ceuxx qui résident depuis 3 et 5 ans nous ont fait savoir que chaque hiver leur fasse peur et ils font par la force des bras impossible pour résister dans une grande misère et saleté . « Nous avons peur pour nos petits-enfants mais regardez vous-même nos conditions de vie ! la situation est en dégradation et je ne peux rien faire pour sortir mes enfants de cet endroit maudit ! », nous a souligné d’un air désespéré selon notre constat, il est stupéfiant de remarquer des petits gosses pieds nus dans la boue confrontés à des maladies incurables par faute d’assainissement, les eaux usées coulent à ciel ouvert favorisant ainsi l’apparition d’épidémies; c’est désolant de voir des petits gens qui ramènent des jerricans d’eau faisant ainsi un trajet d’aller retour plusieurs fois. Dans ce contexte, il faut noter que sur les 22 000 baraques enregistrées vivent près de 170 000 personnes pour 20 000 familles. Pourtant indique-t-on des milliers de logements neufs ont été distribués à Sidi Salem, Boukhadra, Rym, Annaba et autres lieux afin d’éradiquer ce gros problème épineux. Une enquête réalisée dans la commune de Boukhadra à relever que plusieurs logements locaux commerciaux et lots de terrains ont fait l’objet de désistement en contrepartie de fortes sommes d’argent.

    Des conclusions que probablement finiront aux archives comme les précédentes car impliquant quelques anciens élus et hauts responsables. Soit plus de 1960 logements pour 24 000 demandes de citoyens ont été libérées durant le début de l’année 2011 tout en procédant à la démolition de ceux qui habitaient des habitants précaires, concernant la commune d’EL Hadjar distante de 10 km, un quota de 230 logements LSP seront distribués dans cette localité prochainement pour des centaines de familles qui résident dans des baraques dans cette région, indique-t-on. Lutter contre cette crise nationale n’est pas facile cela exige de sévères sanctions judiciaires contre les nombreux trafiquants qui activent dans le secteur de l’urbanisme pour lesquels des mesures urgentes doivent être mises en œuvre pour arrêter ces pratiques qui menacent notre environnement, notre culture et notre sociale.


    Oki FaouziLa démographie grandissante qui existe actuellement dans notre pays pousse la population à converger vers l’exode rural construisant ainsi des milliers de bidonvilles dans les grandes villes du pays. Effectivement une forte population rurale avait fui leur terre d’origine notamment la campagne parmi laquelle une très pauvre catégorie de gens qui avaient trouvé refuge dans toutes les zones extra-muros des régions de l’est, centre et ouest, choisissant ainsi à défigurer le paysage en acceptant un cadre de vie lamentable et dégradant. ces milliers de familles s’entassent les unes sur les autres dans un taudis construit anarchiquement que la nouvelle république a localisé à Bouzaroura , Chaiba El Bouni , El m’haffer, chapuis, Sidi Salem, Boukhadra et autres endroits du chef- lieu de la wilaya de Annaba, soit révele-t-on plus de 5000 baraques qui sont réparties à travers 20 sites, la région de Boukhadra seule compte plus de 700 baraques voire habitations précaires. Pour ce qui concerne la localité de Sidi Salem, Chaiba à Sidi Amar, El fakharine, Bouhdid et Pont blanc à Annaba possèdent la plus grande partie du parc de bidonville à l’échelle de la wilaya estimée à 2500 baraques, indique-t-on auprès du DLEP.


    Les derniers chiffres font état dans ce volet à près de 20 0000 baraques implantées un peu partout à la périphérie de la ville. Au lieu dit pont blanc, chaiba Bouzaroura les baraques poussent comme des champignons alignées dans un désordre sur des terres pendues en forme de carré fabriqué avec des barres de fer, brique et des toitures en zinc et en tôles. triste est vraiment le sort qui est réservé à leurs pauvres enfants qui sont malades dans la plupart des cas et aussi privés d’écoles. Ces milliers de familles ne peuvent cependant prouver leur droit de propriété car elles ne possèdent aucun acte. devant cet état désolant, le tissu urbain de la ville est caractérisé par une floraison incroyable de construction illicite et la saga continue sans que des solutions salutaires ne soient apportées pour éradiquer ce phénomène.


    Aujourd’hui le moindre espace vital, la moindre poche sont envahis par des constructions hideuses qui défigurent l’ensemble de la ville, il n’en demeure pas moins que de nombreuses constructions pourtant interdites furent autorisées en dépit des lois urbanistiques existantes. A ce sujet il faut signaler que ce début du mois d’avril plusieurs citoyens venant des zones avoisinantes se sont emparées de quelques lots de terrains situés dans les cités d’El Abtal et de Rym régions ouest de la ville pour procéder à des constructions anarchiques dans le but de les revendre par la suite, certainement le respect de la réglementation en matière d’urbanisme est du ressort de l’inspecteur de l’urbanisme qui doit intervenir dès qu’un cas d’infraction est signalé et une fois son PV d’injonction établie et l’arrêt immédiat des travaux ordonnés, le maire ordonne par arrêté la démolition.

    Nous nous sommes rapprochés de certains occupants dans quelques cités de la wilaya où ceuxx qui résident depuis 3 et 5 ans nous ont fait savoir que chaque hiver leur fasse peur et ils font par la force des bras impossible pour résister dans une grande misère et saleté . « Nous avons peur pour nos petits-enfants mais regardez vous-même nos conditions de vie ! la situation est en dégradation et je ne peux rien faire pour sortir mes enfants de cet endroit maudit ! », nous a souligné d’un air désespéré selon notre constat, il est stupéfiant de remarquer des petits gosses pieds nus dans la boue confrontés à des maladies incurables par faute d’assainissement, les eaux usées coulent à ciel ouvert favorisant ainsi l’apparition d’épidémies; c’est désolant de voir des petits gens qui ramènent des jerricans d’eau faisant ainsi un trajet d’aller retour plusieurs fois.

    Dans ce contexte, il faut noter que sur les 22 000 baraques enregistrées vivent près de 170 000 personnes pour 20 000 familles. Pourtant indique-t-on des milliers de logements neufs ont été distribués à Sidi Salem, Boukhadra, Rym, Annaba et autres lieux afin d’éradiquer ce gros problème épineux. Une enquête réalisée dans la commune de Boukhadra à relever que plusieurs logements locaux commerciaux et lots de terrains ont fait l’objet de désistement en contrepartie de fortes sommes d’argent.

    Des conclusions que probablement finiront aux archives comme les précédentes car impliquant quelques anciens élus et hauts responsables. Soit plus de 1960 logements pour 24 000 demandes de citoyens ont été libérées durant le début de l’année 2011 tout en procédant à la démolition de ceux qui habitaient des habitants précaires, concernant la commune d’EL Hadjar distante de 10 km, un quota de 230 logements LSP seront distribués dans cette localité prochainement pour des centaines de familles qui résident dans des baraques dans cette région, indique-t-on.

    Lutter contre cette crise nationale n’est pas facile cela exige de sévères sanctions judiciaires contre les nombreux trafiquants qui activent dans le secteur de l’urbanisme pour lesquels des mesures urgentes doivent être mises en œuvre pour arrêter ces pratiques qui menacent notre environnement, notre culture et notre sociale.

    La Nouvelle République DZ
    Dernière modification par ayoub7, 14 mars 2025, 01h17.

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    • #3
      • l’Association marocaine des droits humains a alerté sur une dégradation alarmante des conditions de vie,
      • L’Association marocaine de protection de l’argent public a exigé des explications sur l’utilisation des fonds alloués à la reconstruction, accusant les responsables de négligence et de détournement.
      • L’association des droits humains a mis en garde contre les risques liés à la collusion entre pouvoir et intérêts financiers, illustrée récemment par l’attribution d’un projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca au chef du gouvernement lui-même.
      Le roi démissionnaire n'a rien à foutre de ces alertes. Le reste du personnel politique est mouillé jusqu'au cou à l'image d'Akhannouch

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      • #4
        Oui mais que fait l'association de la Qowa Dariba et du gaz et du pétrole face aux bidonvilles qui pullulent toujours en Algérie?

        On aimerait apprendre d'eux

        Existe-t-il des associations a la base ou une societe civile en Algérie?

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        • #5
          Existe-t-il des associations a la base ou une societe civile en Algérie?
          Makaynach

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          • #6
            Et voila, c'est pour ça que Maranach Kif Kif ou comme je dis : y a pas photo..

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            • #7
              Maranach Kif Kif ou comme je dis : y a pas photo..
              Al hamd wa choukr lilah

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              • #8
                et mrahba bik pour la CM 2030

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