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"J'irai d'abord en Palestine lorsqu'il y aura un Etat" Abraham Serfaty

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  • "J'irai d'abord en Palestine lorsqu'il y aura un Etat" Abraham Serfaty

    "J'irai d'abord en Palestine lorsqu'il y aura un Etat, puis je passerai voir des amis juifs qui se trouvent eu Israël", titre originel

    Abraham Serfaty est un illustre inconnu au Maroc paraît-il (selon mon épouse d'origine marocaine). Pourtant, avec Medhi Ben Barka, il est le plus célèbre et intelligent marocain de tous les temps (Cf. "Notre ami le roi" de Gilles Perrault).

    En Algérie, ces deux figues marocaines sont encensées. En revache, au Maroc, c'est feu Mohamed Boudiaf qui est déifié à juste raison au demeurant.

    Donc, une fracture entre les deux peuples est effective et il faut admettre cette réalité.

    - Issu d'une famille de juifs tangérois chassés d'Espagne en 1492, Abraham Serfaty restait un antisioniste convaincu. "J'irai d'abord en Palestine lorsqu'il y aura un Etat, puis je passerai voir des amis juifs qui se trouvent eu Israël", avait-il confié dans une interview en 2005. "Nous ne pouvons parler de l'expérience des groupes de gauche clandestins au Maroc sans évoquer cet opposant au régime du roi Hassan II", a déclaré le militant de gauche Mohamed Sebbar, de l'association marocaine Forum vérité et justice.

    Le Monde.fr (extraits).

  • #2
    - Il est mort chez lui, jeudi 18 novembre, près de sa maison de Marrakech, au Maroc, comme il le désirait. "J'aspire - savez-vous ce qu'est "aspirer" ? C'est, certains jours, ne pouvoir plus respirer tant l'attente est prenante - à finir mes jours chez moi, dans mon pays, à honorer la tombe de mes parents morts dans la douleur, celle de ma soeur victime des tortionnaires, celle de mes soeurs et mes frères morts sous la torture", écrivait dans Le Monde, le 12 septembre 1997, Abraham Serfaty.

    L'un des opposants les plus célèbres au régime d'Hassan II, décédé à l'âge de 84 ans, devait être inhumé vendredi, au cimetière juif de Casablanca, près de ses parents et de sa soeur, au terme d'une vie marquée par les épreuves : quinze mois au Derb Moulay Cherif, centre de torture à Casablanca, dix-sept ans de prison à Kenitra, et huit années de bannissement en France. Son retour au Maroc, le 30 septembre 1999, avait été l'un des premiers gestes forts de Mohammed VI, deux mois après son accession au trône. Sa femme, Christine Daure-Serfaty, militante engagée dans la cause des "disparus" du Maroc, et qui contribua à révéler l'existence du bagne de Tazmamart, en avait fait un récit poignant, décrivant l'embarquement, tenu secret, à Orly, puis le vol : "Nous sommes assis côte à côte, face à la cloison de la cabine de pilotage, dans le ciel qui noircit, dans l'irréalité du moment, la main dans la main, silencieux. En dessous, les nuages, l'Espagne, le détroit, Tanger..." (Le Monde du 12 novembre 1999).

    Le Monde.fr (extraits)

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    • #3
      Les Ayachas n'aiment pas Serfati, un juif Marocain qui a toujours défendu la justice de son pays, emprisonné par hassan Tamamart pendant de longues années

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      • #4
        Tant Abraham Serfaty que Medhi Ben Barka sont -indéniablement- les seuls marocains héroïques et pourtant inconnus par les sujets de la dictature marocaine.

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        • #5
          Où sont les Ayachas hypocrites ?!

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