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Maroc: pourquoi ce mythe accordé à feu M. Mohamed Boudiaf?

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  • Maroc: pourquoi ce mythe accordé à feu M. Mohamed Boudiaf?

    " La révolution algérienne se fera et ceci fusse-t-il même avec les singes de la Chiffa" (Cf. Les Fils de la Toussaint d'Yves Courrière: Les Fils de la Toussaint c'est simplement la vérité sur les débuts inconnus de l'événement qui allait marquer profondément dix années de l'histoire politique de la France : la révolution algérienne.).

    Contrairement aux calembredaines marocaines, il faut savoir que feu M. Mohamed Boudiaf fut le plus révolutionnaire de la troupe "des SIX" et donc, il est impossible que celui-ci ait négocié une quelconque compromission avec l'assassin feu Hassan II.

    - Après une période de relative modération concernant le dossier sahraoui sous la présidence de Chadli Benjedid dans les années 1980, les gouvernements successifs de Mohammed Boudiaf, du général Zéroual, et d’Abdelaziz Bouteflika renouent avec le nationalisme de Boumediene et ramènent la question du Sahara occidental au cœur des préoccupations nationales. Le dossier du Sahara représente en effet une des dernières cartes d’Alger pour limiter la puissance et l’influence du Maroc dans la région.

    Le dossier du Sahara occidental | Cairn.info

  • #2
    - Après une période de relative modération concernant le dossier sahraoui sous la présidence de Chadli Benjedid dans les années 1980, les gouvernements successifs de Mohammed Boudiaf, du général Zéroual, et d’Abdelaziz Bouteflika renouent avec le nationalisme de Boumediene et ramènent la question du Sahara occidental au cœur des préoccupations nationales.
    D'après moi, toute l'histoire commence en octobre 63. Tout est parti de là et tout s'explique par cette agression. Ca a été la genèse des mauvaises relations algéro-marocaines.

    La seule personnalité qui a remis en question la position du régime algérien concernant le s,o est Saadani et ca a fini très mal pour lui.
    Boudiaf n'a rien à voir avec ca. Ca a été le président le plus faible d'Algérie. Plus faible même que Ben Bella.
    Perso, je n'avais ni estime pour lui ni mésestime. Il a été très naïf d'accepter l'offre des généraux d'être président.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      @ Bachi: Pour la première fois, je ne partage pas votre avis. Des "Six" feu M. Mohamed Boudiaf fut le plus gauchiste et d'où son aveu: " la Révolution algérienne se fera et ceci même avec les singes de la Chiffa".

      - Pour Alger, le soutien au Polisario est avant tout une question de principe et de solidarité avec un peuple victime de la colonisation. La position marocaine et ses arguments fondés sur le droit historique sont perçus comme anachroniques et relevant de l’ultranationalisme. La diplomatie algérienne insiste par ailleurs sur le fait que l’Algérie n’est pas directement impliquée dans le conflit, mais en est une partie intéressée, au même titre que la Mauritanie, par la proximité géographique du conflit et ses répercussions sur les dossiers régionaux en particulier s’agissant de l’Union du Maghreb arabe.

      Après une période de relative modération concernant le dossier sahraoui sous la présidence de Chadli Benjedid dans les années 1980, les gouvernements successifs de Mohammed Boudiaf, du général Zéroual, et d’Abdelaziz Bouteflika renouent avec le nationalisme de Boumediene et ramènent la question du Sahara occidental au cœur des préoccupations nationales. Le dossier du Sahara représente en effet une des dernières cartes d’Alger pour limiter la puissance et l’influence du Maroc dans la région.

      Le dossier du Sahara occidental | Cairn.info

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      • #4
        Bachi
        si tu veux comprendre l'origine du problème algéro marocain relis ce qui' a écrit boualem sansal.

        Toi même tu as écrit un jour que la plupart des algérien ne savent même pas ou se trouve le Sahara. Tu as été recadré dans la minute par des propagandistes.

        Boudiaf a été tué car il a promis de lutter contre la corruption et le pouvoir des militaires


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        • #5
          Maroc : pourquoi ce mythe accordé à feu M. Mohamed Boudiaf?
          Hassan II comptait sur son amitié avec Boudiaf pour trouver une solution définitive du problème du SO.

          Pas étonnant d'ailleurs qu' il ait attendu jusqu'en 1992 , l'année de l'arrivée de Boudiaf au pouvoir pour accepter de ratifier l’accord sur le tracé des frontières..
          Dernière modification par sako, 26 mars 2025, 11h18.

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          • #6
            Est-il possible de comparer l'assassinat de M. Boudiaf à ceux de JFK, Gandhi, Rabin, Olaf Palme, etc.?

            Or, la seule personne qui reste une icône assassinée en Afrique est Medhi Ben Barka. Comment expliquez-vous ce paradoxe?

            Michel Piccoli dans L'attentat (1972) d'Yves Boisset

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            • #7
              " La révolution algérienne se fera et ceci fusse-t-il même avec les singes de la Chiffa" (
              Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait...!!

              Tout s'est joué autour d'une partie de domino dans un café à Blida. un moment de basculement ds l'histoire d'une nation.

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              • #8
                D'après moi, toute l'histoire commence en octobre 63. Tout est parti de là et tout s'explique par cette agression. Ca a été la genèse des mauvaises relations algéro-marocaines.
                Oui mais répéter le meme disque de Boumedienne meme 100 ans durant, ne va pas changer les faits, et les faits sont documentés : la guerre a commencé en 3 actes:

                1- Attaque de l'armée algérienne et massacre de 10 mokhzanis légèrement armés postés à Hassi Beida
                2- Envoie de Hassan 2 de son ambassadeur pour demande d'explications
                3- Ambassadeur non reçu, aucune explication donnée (voir le temoignage de l'ambassadeur Ahmed Snoussi)

                Après cela, le Maroc a répondu, avec le résultat que l'on sait. Dans les règles de l'art et après usages des us et coutumes diplomatiques.

                Donc ce disque ne fonctionne qu'a l'intérieur de l'Algérie, il faut le changer quand on parle aux gens informés, c'est a dire le monde réel.


                Non le problème a commencé pour une raison très simple et qui est toujours valable : une raison psychologique, d'égo, de gourmandise mélangée à du nassérisme-boumédienisme.

                En 2025, au Maroc, il est clair que la meilleure chose qui soit arrivée, c'est l'animosité qu'a instauré Boumedienne vis a vis des Marocains et du régime Marocain.


                On revient toujours au meme probleme dont continuera de souffrir notre voisin algérien, sa volonté de dessiner l'histoire selon ses gouts et ses fantasmes.

                Or, on ne peut pas créer une histoire parallèle à celle des faits.




                Guerre des sables. Le 8 octobre 1963, l’armée algérienne attaque Hassi Beida. Un acte de trahison et de lâcheté que les FAR feront payer cher à Boukharrouba.
                • Ziad Alami - Le Collimateur
                • 8 octobre 2022

                Le 8 octobre 1963, l’armée algérienne, sur ordre du colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, attaque une garnison des Forces auxiliaires au niveau de Hassi Beida. Dix éléments des F.A ont été tués dans cette attaque qui dégénère en conflit ouvert avec le Maroc.


                Une semaine après, les Forces armées royales contre-attaquent et reprennent Hassi Beida et Tinjoub aux mains de l’ANP, aidée par l’Égypte et Cuba. Dix soldats algériens sont tués.

                Pendant ce temps, les FAR, sous commandement du Général Driss Benomar, avancent au sud et sont à 12 km de Tindouf.

                Les FAR y resteront jusqu’au 20 février 1964, qui marque la signature d’un cessez-le-feu définitif entre le Maroc et l’Algérie, sous l’égide de l’OUA.

                En avril 1964, 379 prisonniers algériens sont échangés contre 57 marocains, ce qui conforte la supériorité générale des Forces armées royales lors du conflit. Le 24 août 2021, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra reconnait, lors d’une conférence de presse officielle, que les pertes algériennes du conflit de 1963 dépassent les « 850 martyrs ». En fait, les morts dans les rangs de l’ANP se comptent par milliers.

                Une cinglante raclée (« triha », selon les termes de l’ancien président Ben Bella) essuyée par l’armée d’un pays qui a renié l’accord conclu par le président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Ferhat Abbas, avec feu SM Mohammed V, en vertu du quel l’Algérie devait restituer dès l’obtention de son indépendance en 1962 les territoires tronqués du Maroc par la France coloniale.

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                • #9
                  " Pas étonnant d'ailleurs qu' il ait attendu jusqu'en 1992 , l'année de l'arrivée de Boudiaf au pouvoir pour accepter de ratifier l’accord sur le tracé des frontières.." sako

                  C'est juste.

                  Mais peut-on imaginer que le Sieur Boudiaf ait lâché la juste cause sahraouie? Impossible et bien au contraire puisqu'il avait réanimé l'affaire de la colonisation du Sahara Occidental par la dictature marocaine.

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