"Tous étaient très choqués". Au lendemain de sa rencontre avec les agents expulsés d'Algérie, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau revient sur BFMTV-RMC sur leurs discussions aux côtés de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères.
"Je les ai rencontrés, je leur ai parlé individuellement. Tous étaient très choqués (...) certains d'entre eux ont laissé leur famille, ils ont de jeunes enfants qui sont scolarisés, d'autres ont une épouse ou une compagne algérienne", détaille le locataire de Beauvau.
Le dimanche 13 avril, douze agents détachés auprès de l'ambassade de France à Alger ont été renvoyés en présence de l'ambassadeur. Du jamais-vu depuis 1962 et une décision que Jean-Noël Barrot qualifiait alors d'"injustifiée".
En réponse, Paris avait dans la foulée expulsé douze agents algériens, une "mesure de protestation" et de "stricte réciprocité", selon le ministre des Affaires étrangères.
"Aucun avancement"
Sur BFMTV, Bruno Retailleau est également revenu sur un autre point de tension entre la France et l'Algérie: le cas de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné fin mars à cinq ans de prison.
"Aujourd'hui, il n'y a aucun avancement. Boualem Sansal est toujours aussi malade, il est toujours aussi âgé, il est toujours dans les geoles algériennes, il n'a pas été libéré", déplore le ministre de l'Intérieur.
Et d'ajouter, sur les désaccords avec le pouvoir algérien: "chaque jour ou quasiment chaque jour, l'Algérie nous renvoie des individus, des OQTF qui sont documentés et qu'elle devrait accueillir en droit sur son territoire si elle respectait ses obligations et l'accord qui nous lie, l'accord de 1994."
"Pour l'instant on en est là et si on en reste là, je n'imagine pas qu'on ne puisse pas prendre de nouvelles mesures", conclut le ministre.
BFMTV
"Je les ai rencontrés, je leur ai parlé individuellement. Tous étaient très choqués (...) certains d'entre eux ont laissé leur famille, ils ont de jeunes enfants qui sont scolarisés, d'autres ont une épouse ou une compagne algérienne", détaille le locataire de Beauvau.
Le dimanche 13 avril, douze agents détachés auprès de l'ambassade de France à Alger ont été renvoyés en présence de l'ambassadeur. Du jamais-vu depuis 1962 et une décision que Jean-Noël Barrot qualifiait alors d'"injustifiée".
En réponse, Paris avait dans la foulée expulsé douze agents algériens, une "mesure de protestation" et de "stricte réciprocité", selon le ministre des Affaires étrangères.
"Aucun avancement"
Sur BFMTV, Bruno Retailleau est également revenu sur un autre point de tension entre la France et l'Algérie: le cas de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné fin mars à cinq ans de prison.
"Aujourd'hui, il n'y a aucun avancement. Boualem Sansal est toujours aussi malade, il est toujours aussi âgé, il est toujours dans les geoles algériennes, il n'a pas été libéré", déplore le ministre de l'Intérieur.
Et d'ajouter, sur les désaccords avec le pouvoir algérien: "chaque jour ou quasiment chaque jour, l'Algérie nous renvoie des individus, des OQTF qui sont documentés et qu'elle devrait accueillir en droit sur son territoire si elle respectait ses obligations et l'accord qui nous lie, l'accord de 1994."
"Pour l'instant on en est là et si on en reste là, je n'imagine pas qu'on ne puisse pas prendre de nouvelles mesures", conclut le ministre.
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