La contre-offensive algérienne ne s'est pas faite attendre !

[hakimcasa]

Suite à la réception par le roi du Maroc des 3 ministres des Affaires étrangères des 3 pays du Sahel, la contre-offensive algérienne ne s'est pas faite attendre !



Effectivement "" le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mercredi le président de la République arabe sahraouie démocratique et populaire Brahim Ghali au siège de la présidence de la République à Alger.

Lors de cette rencontre, les deux présidents ont échangé sur les relations bilatérales entre l’Algérie et le Sahara Occidental. ""

lalgerieaujourdhui.dz


L'article ne le dit pas mais cette visite d'Etat s'achèvera certainement par la signature par les deux chefs d'états d'une Déclaration de Partenariat Stratégique Approfondi (DPSA).

Cette rencontre permettra également d’intensifier les échanges commerciaux, financiers et culturels entre les deux états voisins.


Assisterions-nous à la constitution d'un axe stratégique Alger-Tindouf ? C'est à craindre !

[Momoh16]

Je ne vois pas ça comme une contre son offensive à la rencontre de Rabat mais des discussions pour proposer une initiative suite aux pressions que l'administration de Trump exerce pour régler la question du Sahara occidental.

[Misq]

le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mercredi le président de la République arabe sahraouie démocratique et populaire Brahim Ghali

Tebboune accueille Ghali à Alger… entre 2 voisins de palier, via un vol Alger-Alger, ça tourne en rond, comme la diplomatie saharienne : beaucoup de bruit, zéro décollage. Ils auraient mieux fait de prendre l’ascenseur, au moins, ça monte un peu.

[ACAPULCO]

Du bla bla pour ne rien dire

[Laraki]

Alger doit signer un contrat de défense mutuelle, suite duquel, quiconque attaque Tindouf, attaque Alger, et vice versa.

Toute agression sur la République Arabe Sahraouie Démocratique sera répondue militairement par la puissance de feu de l'Armée Algérienne.

L'axe makhzen-sioniste sera ainsi avertit !

[hmida]

Laraki le marroki tu te menace toi même.
Tu es bon pour la psy.

Hé hé

[xenon]

La contre-offensive algérienne ne s'est pas faite attendre !

il nya pas besoin de contre offensive ,l'aventurisme idiot de l'AES et les fourberies d'M6 buterront d'eux mêmes sur la réalité géographique ,humaine et géopolitique de l'espace sahélo saharien.

Quand ils se rendront compte que son souk est vide ,ils reviendront tout peuneaud frapper à la porte de ceux qui ont les clefs.

[democracy]

Un régime aux abois qui vit de deux rentes : mémorielle et pétro-gazière

un régime qui produit la haine autour de lui à défaut de produire des biens

[Ichweiter]

Quand ils se rendront compte que son souk est vide ,ils reviendront tout peuneaud frapper à la porte de ceux qui ont les clefs.

l'autre monde "nifeux" en toute splendeur.

[ACAPULCO]

de deux rentes : mémorielle et pétro-gazière

c'est justement grâce à nos rentes que vous êtes en vie, ingrats

[TLK]

Hakim qui se transforme en troll...

Pas besoin de "contre offensive" , les 4 PIBs cumulés de la rencontre de Rabat ne fait pas celui de l'Algérie

[hakimcasa]

Traduction:

L’Algérie envoie un message fort au Maroc et aux gouvernements de Macron et de Sanchez.

Le peuple sahraoui ne sera jamais seul.

[Ahachemi]

L’Algérie envoie un message fort au Maroc et aux gouvernements de Macron et de Sanchez.

Un message fort, peut-être, mais sans véritable récepteur. La diplomatie ne s’impose pas, elle se bâtit sur la crédibilité. L’Algérie persiste à sacraliser la question du Sahara, mais la communauté internationale, elle, s’en tient aux faits, pas aux discours ni aux réceptions dans les salons.

[hakimcasa]

La visite de Brahim Ghali à Alger marque un tournant

Le tapis rouge déroulé ce mercredi au Palais El Mouradia n'était pas seulement destiné à accueillir un chef d'Etat. C'était un message. Un message clair, retentissant et profondément géopolitique. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), avec tous les honneurs dans une scène soigneusement retransmise sur les chaînes officielles de la présidence algérienne. Uniformes, fanfare militaire, poignée de main ferme et drapeaux flottant vigoureusement : rien n'était improvisé. Chaque image est une déclaration. Et le constat est le suivant : la cause sahraouie n’est ni seule, ni morte, ni oubliée. Elle est soutenue par deux des puissances les plus importantes du continent africain.

Le conflit du Sahara occidental, que certains analystes européens et certains gouvernements préfèrent confiner sous le couvert de la « realpolitik », est redevenu l'épicentre de la scène internationale. Alors que le Maroc intensifie son offensive diplomatique pour imposer le récit de « l’autonomie » et délégitimer le Front Polisario — tentant même de le qualifier de groupe terroriste à Washington —, l’Algérie a réalisé un acte de souveraineté symbolique de premier ordre. Accueillir le président sahraoui comme un égal n’est pas seulement un geste d’amitié historique : c’est une réaffirmation de l’engagement absolu en faveur de l’indépendance du peuple sahraoui.

L’Algérie n’est pas un acteur mineur . C'est la plus grande puissance militaire du Maghreb et l'une des économies clés du continent. Son influence au sein de l’OPEP, de l’Union africaine et son influence sur l’axe Sahel-Europe lui donnent une marge de manœuvre que ni Rabat ni ses alliés ne peuvent ignorer. Et Alger le fait savoir clairement : elle n’acceptera pas de solutions imposées, ni ne consentira à faire taire la seule voix légitime représentant les Sahraouis. Il ne s’agit pas seulement d’un conflit colonial qui dure depuis 1975. C’est une question de principes, de légitimité historique et d’équilibre régional.

Mais l’Algérie n’est pas seule sur ce front. Il y a un autre fait que beaucoup négligent : l’Afrique du Sud et le Nigéria, deux géants politiques et économiques de l’Afrique , maintiennent un soutien ferme et indéfectible au Front Polisario. Nous ne parlons pas de gestes rhétoriques. Nous parlons de reconnaissance diplomatique, de soutien dans les forums internationaux et de soutien aux résolutions qui défendent le droit à l’autodétermination. Dans un continent où la voix africaine pèse de plus en plus sur son propre destin, le soutien de ces pays fait de la cause sahraouie une question continentale et non marginale.

La visite de Ghali à Alger intervient également dans un contexte de tensions accrues. Depuis novembre 2020, le Front Polisario a déclaré la trêve avec le Maroc rompue, reprenant la guerre de basse intensité le long du mur militaire marocain qui sépare le territoire occupé de celui libéré. Alors que le conflit fait à peine la une des journaux en Europe, le peuple sahraoui continue de résister dans le désert, parmi les camps, la diaspora et les territoires occupés. Leur lutte n’a pas été éteinte, elle a été transformée. Et le soutien de l’Algérie, de l’Afrique du Sud ou du Nigeria pourrait être décisif dans ce qui pourrait devenir une nouvelle phase du conflit.

Personne ne devrait considérer cette cause comme une affaire mineure, ni comme le caprice d’un peuple pauvre et oublié. Le Sahara occidental reste le dernier processus de décolonisation en attente en Afrique. Et derrière le peuple sahraoui, il n’y a pas seulement la mémoire, la dignité et la résistance : il y a aussi des alliances stratégiques qui peuvent redessiner la carte du pouvoir au nord et à l’ouest du continent. Que personne ne s’y trompe : l’avenir du Maghreb est en jeu. Et le Sahara est plus présent que jamais.


ecsaharaui (site polisarien)

Traduit de l'espagnol (La visita de Brahim Ghali a Argel marca un punto de inflexión)

[Misq]

Et le constat est le suivant : la cause sahraouie n’est ni seule, ni morte, ni oubliée. Elle est soutenue par deux des puissances les plus importantes du continent africain

Le jour où Ghali sera reçu par Trump, ce ne sera plus un conflit oublié, ce sera un sujet à la Maison-Blanche et côté à wall street et là, ça change tout… En attendant, on rejoue les scènes protocolaires à El Mouradia, comme si les caméras suffisaient à faire exister un État.