La France a notamment « condamné fermement » les annonces de Téhéran, dénonçant « le signe de la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran ».
Par Le Parisien
L’Iran fait encore monter la tension d’un cran. Avant de nouveaux pourparlers sur son programme nucléaire avec les États-Unis dimanche, Téhéran a annoncé coup sur coup ce jeudi la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement et une augmentation « significative » de sa production d’uranium enrichi.
Dans le même temps, des médias américains, dont le New York Times et NBC News, ont rapporté qu’Israël, proche allié des États-Unis, semblait préparer une attaque imminente contre l’Iran, son ennemi juré.
Les annonces iraniennes ont été faites peu après l’adoption par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne d’une résolution condamnant l’Iran pour « non-respect » de ses obligations nucléaires.
Soupçons de double jeu
L’enrichissement d’uranium est la principale pierre d’achoppement dans les discussions entre Téhéran et Washington, menées via une médiation d’Oman, visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions qui paralysent l’économie du pays.
L’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau élevé de 60 %, selon l’AIEA. Pour fabriquer une bombe atomique, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90 %.
Les Occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique. Téhéran dément en défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.
« Les ordres nécessaires ont été donnés par le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé », ont indiqué le ministère des Affaires étrangères iranien et l’OIEA.
« Nous remplaçons toutes (les) machines de première génération par des machines avancées de sixième génération » à l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordo, au sud de Téhéran, a ensuite déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’OIEA, ajoutant que cela signifiait que la production « de matière enrichie augmentera de manière significative ».
L’UE appelle l’Iran à la « retenue »
Israël a dans la foulée appelé la communauté internationale à « une réponse décisive » contre Téhéran, dont les actes constituent selon lui « une menace imminente pour la sécurité et la stabilité » internationales.
L’État israélien, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, a maintes fois averti qu’il pourrait attaquer les sites nucléaires en Iran.
De son côté, la France a « condamné fermement » les annonces de Téhéran, dénonçant « le signe de la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran ». Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Paris a « pris note avec beaucoup de préoccupations des déclarations de l’Iran » et l’exhorte à « revenir dans le cadre des négociations ».
L’Union européenne a quant à elle appelé l’Iran à faire preuve de « retenue ». « Nous appelons l’Iran à faire preuve de retenue et à éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni.
Le Parisien . fr
Par Le Parisien
L’Iran fait encore monter la tension d’un cran. Avant de nouveaux pourparlers sur son programme nucléaire avec les États-Unis dimanche, Téhéran a annoncé coup sur coup ce jeudi la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement et une augmentation « significative » de sa production d’uranium enrichi.
Dans le même temps, des médias américains, dont le New York Times et NBC News, ont rapporté qu’Israël, proche allié des États-Unis, semblait préparer une attaque imminente contre l’Iran, son ennemi juré.
Les annonces iraniennes ont été faites peu après l’adoption par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne d’une résolution condamnant l’Iran pour « non-respect » de ses obligations nucléaires.
Soupçons de double jeu
L’enrichissement d’uranium est la principale pierre d’achoppement dans les discussions entre Téhéran et Washington, menées via une médiation d’Oman, visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions qui paralysent l’économie du pays.
L’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau élevé de 60 %, selon l’AIEA. Pour fabriquer une bombe atomique, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90 %.
Les Occidentaux et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique. Téhéran dément en défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.
« Les ordres nécessaires ont été donnés par le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé », ont indiqué le ministère des Affaires étrangères iranien et l’OIEA.
« Nous remplaçons toutes (les) machines de première génération par des machines avancées de sixième génération » à l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordo, au sud de Téhéran, a ensuite déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’OIEA, ajoutant que cela signifiait que la production « de matière enrichie augmentera de manière significative ».
L’UE appelle l’Iran à la « retenue »
Israël a dans la foulée appelé la communauté internationale à « une réponse décisive » contre Téhéran, dont les actes constituent selon lui « une menace imminente pour la sécurité et la stabilité » internationales.
L’État israélien, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, a maintes fois averti qu’il pourrait attaquer les sites nucléaires en Iran.
De son côté, la France a « condamné fermement » les annonces de Téhéran, dénonçant « le signe de la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran ». Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Paris a « pris note avec beaucoup de préoccupations des déclarations de l’Iran » et l’exhorte à « revenir dans le cadre des négociations ».
L’Union européenne a quant à elle appelé l’Iran à faire preuve de « retenue ». « Nous appelons l’Iran à faire preuve de retenue et à éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni.
Le Parisien . fr
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