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Les Etats-Unis attaquent l’Iran et font basculer la guerre au Moyen-Orient dans une incertitude totale

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  • Les Etats-Unis attaquent l’Iran et font basculer la guerre au Moyen-Orient dans une incertitude totale


    Par Piotr Smolar (Washington, correspondant)

    Décryptage

    Après avoir fait mine d’hésiter, Donald Trump a pris un risque historique en décidant, sans autorisation du Congrès, de bombarder trois sites nucléaires iraniens. Tandis que les yeux se tournent vers la République islamique, Israël tient une occasion inédite de mettre à terre le régime de Téhéran, qui a juré sa perte.


    Les Etats-Unis sont engagés dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, sous l’autorité d’un président, Donald Trump, qui ne jurait que par la paix, le commerce et les seuls intérêts nationaux. Samedi 21 juin, Washington a comblé les attentes d’Israël et mené une opération aérienne d’ampleur contre l’Iran, afin de compromettre définitivement son programme nucléaire.

    Après avoir fait mine d’hésiter pendant une semaine, Donald Trump a pris un risque historique, auquel ses prédécesseurs, de George W. Bush à Joe Biden, en passant par Barack Obama, s’étaient refusés. Il a donné le feu vert aux bombardiers B-2, déployés dans la région, pour viser trois sites : Natanz, lieu d’enrichissement d’uranium déjà endommagé par l’aviation israélienne ; Ispahan, où seraient conservés des stocks importants de matière fissile, et enfin Fordo, l’installation la plus enfouie, au pied d’une montagne.

    Dans un message publié sur son réseau Truth Social, peu avant 20 heures à Washington, Donald Trump a annoncé cette « attaque très réussie », alors même que l’évaluation exacte de l’impact des frappes n’avait pu être conclue. « Tous les avions se trouvent à présent hors de l’espace aérien de l’Iran », a dit le président, en précisant qu’un « chargement complet de bombes » avait été destiné à la cible la plus délicate, Fordo.

    A 21 heures, sur la chaîne Fox News, le présentateur Sean Hannity, ardent partisan de l’opération et propagandiste en chef de la Maison Blanche, annonçait qu’il venait de parler à Donald Trump. Celui-ci lui avait confirmé que six bombes pénétrantes GBU-57, dites « anti-bunker », de 13 tonnes et demie, avaient été larguées sur Fordo. Les ambitions nucléaires de l’Iran « sont officiellement mortes », assurait Sean Hannity, euphorique.

    Selon la presse américaine, une douzaine de bombes GBU-57 auraient été employées et une trentaine de missiles de croisière Tomahawk dirigés vers Natanz et Ispahan. Les détails opérationnels devaient être précisés par le Pentagone, dimanche matin. Selon l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, aucun indice de contamination n’aurait été relevé autour des lieux visés.

    Un bombardier B-2 Spirit de l’armée de l’air américaine à la base de la Garde nationale de Rosecrans à Saint Joseph (Missouri), en septembre 2024. U.S. AIR NATIONAL GUARD VIA REUTERS

    « Maintenant est le temps pour la paix ! », concluait Donald Trump, dans son message, comme s’il pouvait imposer la fin du conflit au moment même où il provoquait une escalade majeure, sans autorisation préalable du Congrès. Le Moyen-Orient basculait ainsi dans une incertitude totale, aveuglante, aux réverbérations inestimables. Un nouveau chapitre historique s’ouvrait, après tant d’autres depuis l’attaque sanglante conduite par le Hamas en Israël, le 7 octobre 2023.

    Rétorsions iraniennes et risques terroristes


    Cette formule de Donald Trump témoignait surtout d’une tension sécuritaire et politique. La question des rétorsions iraniennes se pose sur-le-champ, conformément aux menaces des officiels à Téhéran, en particulier contre les quelque 40 000 soldats dans des bases américaines au Moyen-Orient, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis ou encore au Koweit. Le risque terroriste existe aussi, aux Etats-Unis même comme autour de représentations diplomatiques et commerciales à l’étranger, telles des ambassades. Sur un plan politique, il suffisait de constater d’où venaient les premières félicitations enregistrées par Donald Trump samedi soir : de faucons républicains, comme son ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley, ou bien le sénateur Lindsey Graham. Le monde MAGA (« Make America Great Again »), lui, est en plein désarroi, entre fidélité à son chef et allergie à toute nouvelle aventure militaire extérieure.

    A 22 heures, dans une allocution solennelle à la Maison Blanche, Donald Trump s’est réjoui des résultats des frappes, qui auraient à l’en croire « complètement et totalement anéanti » les capacités d’enrichissement de l’Iran. Entouré de son vice-président, J.D. Vance, du secrétaire d’Etat Marco Rubio et du secrétaire à la défense, Pete Hegseth, le président américain a lancé un avertissement au « premier sponsor étatique du terrorisme dans le monde ». Ce sera la paix ou une « tragédie » pour l’Iran, invité à négocier les conditions de sa reddition, car « de futures attaques seraient bien plus fortes et bien plus faciles. » Si la paix n’intervient pas « vite », a précisé Donald Trump, les Etats-Unis « s’en prendront aux autres cibles avec précision, rapidité et habilité. »

    Donald Trump imagine l’engagement américain comme un coup de grâce, une intervention décisive contre le programme nucléaire iranien, mais de nature ponctuelle. Il suggère au régime de Téhéran, pour sa propre survie, de se garder de toute réponse militaire. Dans les faits, les Etats-Unis ont lié leur destin à Israël, et Donald Trump à Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, qu’il a d’ailleurs félicité samedi soir. « Nous avons travaillé en équipe, comme peut-être aucune équipe n’avait travaillé auparavant », a souligné le président américain. Celui-ci avait suscité la crispation de M. Nétanyahou ces derniers mois, en décidant de s’engager dans des négociations avec Téhéran, conduites à Oman par son envoyé spécial, Steve Witkoff. Mais l’hypothèse d’un succès rapide se dérobait, au fil des semaines. Donald Trump n’est pas un homme patient, ni un amateur de dossiers techniques complexes.

    Une bombe GBU-57 à la base de l’armée de l’air américaine de Whiteman (Missouri), en mai 2023. U.S. AIR FORCE VIA AP

    Depuis le début de l’opération israélienne en Iran, le président américain s’est livré à une escalade verbale, appelant le régime iranien à une « capitulation sans condition ». Il a laissé entrevoir sa tentation de l’option militaire, avant de se donner un délai de deux semaines, permettant d’achever le déploiement d’un deuxième porte-avions, le USS Nimitz, et des bombardiers. Le 17 juin, Donald Trump avait même menacé Ali Khamenei, en expliquant que Washington savait « exactement » où se cachait le guide suprême, qui constituerait une « cible facile », en cas de nécessité. « Au moins pour l’instant », précisait le président – dans une menace d’une gravité exceptionnelle – il n’était pas question de le tuer.

    La pire configuration pour les Européens


    L’ouverture diplomatique consentie par Donald Trump jeudi 19 juin, pour deux semaines, ressemble donc, a posteriori, à une ruse. Le milliardaire a laissé les représentants des pays de l’E3 (Allemagne, France, Grande Bretagne) s’engager dans une rencontre de la dernière chance à Genève, vendredi, avec le ministre iranien des affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi. Une interaction qui n’a donné aucun résultat. « Non, ils n’ont pas aidé, a lâché Donald Trump vendredi au sujet de ses alliés. L’Iran ne veut pas parler à l’Europe. Ils veulent nous parler. »

    Les Européens se retrouvent dans la pire configuration. Ils ont été contraints de s’aligner sur les positions américaines – celle d’une capitulation totale exigée du régime iranien – tout en plaidant en vain pour un cessez-le-feu et une solution diplomatique. Les voilà marginalisés, après avoir célébré les funérailles de l’accord sur le nucléaire iranien, le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoa), « plan d’action global commun ». Comme Washington, ils ont demandé à l’Iran de renoncer à tout enrichissement d’uranium et à son programme de missiles balistiques. La France, qui parlait depuis des années de la question balistique, a vu enfin la réalité s’aligner sur ses souhaits, spectatrice d’un engrenage lui échappant complètement.

    Le secret le plus mal gardé du monde occidental, sur le plan diplomatique, a été dévoilé par le chancelier allemand Friedrich Merz. Au terme du sommet du G7 au Canada, mardi 17 juin, le dirigeant a rendu hommage au « courage » de l’armée et du gouvernement d’Israël, pour avoir fait le « sale boulot » en Iran. S’exprimant davantage comme un commentateur qu’un dirigeant, le chancelier entendait par là que les signataires du JCPoA, en 2015, se cognaient la tête contre un mur de façon répétée, depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, décidé par Donald Trump. Leur soulagement secret est aujourd’hui fortement tempéré par l’effroi qu’inspire le risque d’une escalade majeure.

    Depuis 2019, les Européens ont essayé à de multiples reprises d’engager un dialogue avec l’Iran pour revenir dans les paramètres du JCPoA. L’administration Biden avait participé à l’effort, avant de renoncer, devant l’intransigeance de Téhéran et la défiance mutuelle, due au retrait américain en 2018. L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a publié des rapports alarmants sur les dérapages successifs du régime : l’enrichissement à haut niveau d’uranium (à 20 % et 60 %), l’accumulation de matière fissile, les dissimulations, la disparition des moyens de surveillance vidéo des sites, l’absence d’explications précises sur des anomalies constatées.

    Options iraniennes limitées


    L’Iran n’a pas franchi le pas vers la bombe, mais le pays a renforcé sa main pour pouvoir concrétiser au plus vite une décision politique en ce sens, le temps venu. Dire que la menace était immédiate reste très débattu entre services de renseignement. Dire qu’elle était inexistante est une ineptie. Il n’est pas justifié d’établir une stricte comparaison avec les armes de destruction massives prêtées à Saddam Hussein, en Irak, en 2003. Ces armes n’existaient pas. Le programme iranien, oui. Aucun pays n’a besoin d’uranium enrichi au-delà de 4 % lorsqu’il prétend exclusivement au nucléaire civil. C’est cette duplicité iranienne qui vient d’être visée par les Etats-Unis.


    Une image satellite du site nucléaire de Fordo en Iran, le 24 janvier 2025. MAXAR TECHNOLOGIES VIA REUTERS

    Et maintenant ? Les experts américains estiment que les 48 prochaines heures donneront une indication claire des calculs iraniens. Le régime joue plus que son honneur : sa survie. « Les événements de ce matin sont scandaleux et auront des conséquences à long terme, a commenté Seyed Abbas Araghchi sur le réseau X. Chacun des membres de l’ONU doit être alarmé par ce comportement extrêmement dangereux, illégal et criminel. » Aujourd’hui, les options iraniennes paraissent limitées. Ses capacités de nuisance existent mais sont diminuées. Accepter de négocier sur la base des exigences américaines serait une forme de sabordage pour le régime, qui voit le nucléaire comme la charpente de la souveraineté nationale.

    Malgré les revers infligés, l’Iran pourrait s’engager dans une fuite en avant et considérer la bombe nucléaire comme seul horizon de sécurité et de dissuasion souhaitable. Les experts, condamnés aux conjectures, évoquent aussi une possible déstabilisation du pays, entraînant une crise énergétique, une insécurité dans le détroit d’Ormuz, voire un exode de population en cas de troubles internes, et donc une nouvelle crise migratoire majeure vers le continent européen, après la Syrie. Mais rien à ce stade ne permet de crédibiliser ces scénarios.

    Par sa campagne éclair, Israël a rebattu les termes de l’équation. Son aviation, dans une chorégraphie opérationnelle audacieuse et s’appuyant sur une qualité de renseignement à couper le souffle, a détruit les capacités de défense antiaérienne du régime et visé certains sites de son programme nucléaire. Les bombardements américains samedi, par l’ampleur des moyens mobilisés, ont sans doute porté un coup important aux structures identifiées pour l’enrichissement et la recherche.
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  • #2

    Risque de guerre sans fin


    Mais il reste beaucoup de questions en suspens. Où se trouvaient, au moment du déclenchement de l’opération israélienne, les 408 kg d’uranium enrichi à 60 %, selon la dernière estimation de l’AIEA fin mai ? Que sait-on de l’exacte répartition des centrifugeuses dernière génération, dont certaines ont pu être transférées dans un site non identifié ? Quel est l’impact des frappes israéliennes et américaines sur le programme nucléaire iranien, en termes d’allongement du délai nécessaire pour parvenir à la bombe ? Une seule certitude : l’accumulation des connaissances iraniennes dans la recherche nucléaire, malgré les assassinats en série de scientifiques, est un acquis.

    Si Donald Trump voit l’intervention américaine comme limitée, dès lors que l’Iran ne répliquerait pas, Israël a une autre perspective. L’Etat hébreu bénéficie d’une ouverture historique pour écarter la plus grave menace pesant sur sa sécurité depuis des décennies, celle constituée par un Etat théocratique jurant sa perte. L’obsession de Benyamin Nétanyahou sur ce dossier est identifiée de longue date. Mais il ne faut pas négliger le soutien massif de la population à cette campagne. Il est hautement probable que tout autre premier ministre israélien aurait pris la même décision. L’écrasement des capacités de nuisance du Hezbollah libanais et du Hamas à Gaza, ainsi que l’effondrement du régime Assad en Syrie, offraient la possibilité de trancher le cou de l’hydre, pour reprendre la sémantique de la décapitation, prisée par les militaires.


    Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou lors d’une visite de l’Institut Weizmann pour les Sciences, à Rehovot (Israël), le 20 juin 2025. JACK GUEZ/REUTERS

    Mais voilà Benyamin Nétanyahou face à un dilemme. Comment conclure la guerre ? A quel moment proclamer la victoire ? Si la première semaine a donné des résultats probants, encore accrus par la participation américaine, la seconde et celles qui se dessinent ressemblent déjà autre chose : à une mue de la mission, à la tentation d’un changement de régime. Le risque est identifié : l’hubris militaire. L’assassinat hypothétique du guide suprême, Ali Khamenei, est une ligne rouge pour les Européens. Il n’est pas recommandé, quand on prétend incarner le camp démocratique et les valeurs libérales, de légitimer l’élimination de dirigeants étrangers. Le droit international est déjà abîmé ; s’en abstraire définitivement signifierait la loi de la jungle. Sans aucune certitude de bénéfice.

    Si les Israéliens possèdent une qualité de renseignement incomparable sur l’appareil sécuritaire et le programme nucléaire, le régime iranien lui-même demeure une sorte de boîte noire, y compris pour les spécialistes occidentaux les plus avisés. « On sait que c’est la République démocratique d’Allemagne, mais on ne sait pas si on est en 1982 ou en 1989 », soit à la veille de la chute du mur de Berlin, résume drôlement un diplomate français. Pour l’instant, aucun mouvement populaire de contestation ne se dessine. En somme, la résilience, la cohésion et les ressources humaines du pouvoir – dans le triangle constitué par le gouvernement, le guide suprême et le corps des gardiens de la révolution – demeurent incertaines. La théocratie répressive iranienne ne tient pas qu’à un homme, même si ses équilibres internes pourraient être bouleversés en cas d’assassinat d’Ali Khamenei.

    Benyamin Nétanyahou a longtemps été connu pour sa main qui tremble, au moment de lancer une action militaire majeure. L’attaque du 7-Octobre conduite par le Hamas l’a transformé. Israël ne sait plus s’arrêter, alors qu’aucun objectif opérationnel ne demeure dans la bande de Gaza. En Iran, l’Etat hébreu se frotte les yeux devant sa propre réussite : il a acquis une liberté de vol complète dans le ciel de ce pays éloigné qui l’autorise à envisager des raids répétés dans les mois, voire les années qui viennent. Mais cela signifie, là encore, un risque de guerre sans fin, outre un coût financier énorme. En 2015, déjà, Benyamin Nétanyahou formulait cette prédiction : Israël vivra toujours « l’épée à la main ».
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    • #3
      "L’Etat hébreu bénéficie d’une ouverture historique pour écarter la plus grave menace pesant sur sa sécurité depuis des décennies, celle constituée par un Etat théocratique jurant sa perte."


      Article topic de propagande pour les nazis sionistes qui rêvent surtout du grand isra hell théocratique. Très racistes, ils commettent un génocide à Gaza puis plus tard en Cis Jordanie. Ils n'ont aucune crédibilité pour l'opinion publique mondiale.

      Le nucléaire n'est qu'un faux prétexte comme pour les mensonges de Bush en Irak. Un pays qui souhaite la destruction d'un autre s'auto détruit s'il passe à l'acte. L'arme nucléaire c'est que de la dissuasion comme pour la France. L'Iran a parfaitement le droit à la dissuasion.

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      • #4
        panshir

        L'arme nucléaire c'est que de la dissuasion comme pour la France. L'Iran a parfaitement le droit à la dissuasion.
        A la différence que la France n'a pas pour objectif la destruction d'un autre état.
        C'est le cas de l'Iran, qui depuis 1979, ne cesse de prôner la destruction d'Israël et tente de s'en donner les moyens, y compris par l'acquisition de l'arme nucléaire, même si l'emploi de cette arme serait suicidaire pour les barbus à turbans.
        Depuis des décennies ce pays attaque Israël par procuration en finançant et en armant des proxys.
        Deux d'entre eux, qui se situent à la frontière de ce pays, ont été sévèrement étrillés ces derniers temps tandis que le troisième, trop loin, n'a qu'une capacité de nuisance limitée.
        Le guerre Iran-Israël n'a pas commencé il y a quelques jours, mais dure en réalité à travers les proxys du premier depuis fort longtemps suivant le désir de ses gouvernements successifs, qui ne s'en sont sont jamais cachés, de vouloir rayer de la carte le second.

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        • #5

          Le nucléaire n'est qu'un faux prétexte comme pour les mensonges de Bush en Irak. Un pays qui souhaite la destruction d'un autre s'auto détruit s'il passe à l'acte.
          Ils ont détruit l'Irak la Syrie et la Lybie et ils sont, malheureusement , toujours plus puissants que jamais .J'ai l'impression que tu crois à une divine surprise qui nous délivrera de ces monstres ? .
          Dernière modification par HADJRESS, Hier, 14h19.
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          • #6
            alibigoud

            "A la différence que la France n'a pas pour objectif la destruction d'un autre état."

            N'importe quoi la propagande, faux prétextes ! Réfléchis un peu, aucune pays n'a intérêt à détruire un autre car en retour il s'auto détruirait. Le nucléaire c'est que de la dissuasion si un pays se sent menacé. L'Iran est en parfaite légitime défense dissuasion et n'allait pas attendre son tour vu ce qui est arrivé à l'Irak et avec des mensonges.

            Surtout l'idéologie des nazis sionistes qui veulent le grand isra hell et des génocides c'est une réalité et non juste du bla bla.

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            • #7
              panshir

              aucune pays n'a intérêt à détruire un autre car en retour
              En tous cas, c'est bien imité, car le fil rouge de l'Iran c'est bien la destruction de l'état d'Israël.
              Les hommes politiques et religieux prônent celle-ci sans interruption depuis 1979.
              Par la force des choses et vu la distance entre les deux pays, ils ont du se contenter d'une capacité de nuisance en finançant et en armant des proxys.
              Mais que se serait-il passé si les deux pays étaient frontaliers ?

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              • #8
                HADJRESS

                "Ils ont détruit l'Irak la série et la Lybie et ils sont, malheureusement , toujours plus puissants que jamais .J'ai l'impression que tu crois à une divine surprise qui nous délivrera de ces monstres ? "

                Qui t'a dit qu'ils n'étaient pas puissants militairement et plus encore ? J'ai toujours prévenu qu'ils préparaient un sale coup et tout a été prémédité avant octobre 2023. Je fais juste des constatations face aux propagandes sans avoir prétendu qu'un faible pays sous embargo soit plus fort que les états unis d'isra hell. En quoi ça te dérange? Ils ont détruit mais pas de paix surtout. C'est la table des négociations pour la paix globale au Moyen Orient la seule issue un jour. Cela ne veut pas dire croire au père noël.
                Je ne relaie pas inconsciemment la propagande des médias nazis sionistes.

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                • #9
                  Qui t'a dit qu'ils n'étaient pas puissants militairement et plus encore ? J'ai toujours prévenu qu'ils préparaient un sale coup et tout a été prémédité avant octobre 2023.
                  Tu n'as rien prédit de tout .Tout le monde savait qu' ' Israël saura un jour comment entrainer les USA dans sa guerre contre l'Iran .

                  Ils ont détruit mais pas de paix surtout.
                  Peut être , mais globalement les institutions qui organisent la société fonctionnent correctement .Contrairement aux pays détruits qui s'enfoncent encore davantage dans le chaos .


                  Je ne relaie pas inconsciemment la propagande des médias nazis sionistes.
                  Je respecte ton avis , mais je poste ce que je veux .
                  وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

                  Commentaire


                  • #10
                    alibigoud

                    Depuis 1979, c'est que du bla bla propagande pour une opinion......drapeaux brûlés ou piétinés........ Ce régime a été installé par les états unis d'israël via la France et sans regret pour toi dans le contexte de la guerre froide anti communistes. Ils lui avaient même fourni beaucoup d'armes. Sans ce régime Bush par exemple n'aurait jamais pu prendre Bagdad dans le contexte du nouvel ordre mondial et le business vu les nombreuses milices chiites.

                    Sois réaliste et impartial, l'Iran a l'arme nucléaire et décide de frapper l'Israël, que se passe t il? L'Iran est rayé de la carte. L'arme nucléaire c'est que le dissuasion. Comme la France, l'Iran menacé avait le droit à la dissuasion.

                    Les états unis d'Israël refusent toute discussion pour la paix globale au Moyen Orient car ils ont besoin de plus de territoires vu leur souci existentiel et démographique. C'est encore plus vrai depuis l'assassinat de Rabin (la paix) par leurs fanatiques religieux qui ont pris le pouvoir en partie, plus d'un million de colons importés de Russie et d'Ukraine depuis. Et y a un passage à l'action très flagrante avec le nazi dictateur Trump dès 2016 qui a beaucoup offert aux nazis sionistes, organisé lés accords d'Abraham pour enterrer les palestiniens.

                    "L'Iran veut la destruction de l'isra hell"..... c'est juste de la propagande un faux prétexte pour empêcher toute paix globale au Moyen Orient, planifier déclencher des guerres, gagner du temps pour le projet fanatique mortifère du grand isra hell. Le nazi satan yahou en plus fait tout pour éviter la justice de son pays surtout qu'il a laissé faire le 07 10 2023. C'est pas fini. Après Gaza c'est la Cisjordanie d'après leurs plans faits avant octobre 2023.....voir le Sinaï plus tard selon leurs écrits. Le souci de place est grave chez des israeliens hyper racistes qui veulent jeter les palestiniens "à la mer", détruire un pays avant qu'il naisse..
                    Dernière modification par panshir, Hier, 15h32.

                    Commentaire


                    • #11
                      alibigoud

                      Si les 2 pays étaient frontaliers, les états unis via la France n'auraient peut être pas placé khomeyni en Iran voir aussi ce qui serait passé après 1948 avec le shah d'Iran.

                      Mais s'ils veulent le grand isra hell, ils vont finir par être frontaliers.

                      Commentaire


                      • #12
                        panshir

                        Mais s'ils veulent le grand isra hell, ils vont finir par être frontaliers.
                        A la grande joie des dirigeants iraniens qui vont pouvoir enfin mettre à exécution leur obsession.

                        Commentaire


                        • #13
                          En tous cas, c'est bien imité, car le fil rouge de l'Iran c'est bien la destruction de l'état d'Israël.

                          Sekrouf a raison de t'accuser d'hypocrisie. Le seul état qui détruit plusieurs pays est Israel. Et tu fais comme les médias hypocrites qui inversent les roles en nous disant que c'est l'Iran, et avant c'était l'Irak.

                          Change ton disk stp.

                          Commentaire


                          • #14
                            panshir

                            Sois réaliste et impartial, l'Iran a l'arme nucléaire et décide de frapper l'Israël, que se passe t il? L'Iran est rayé de la carte.
                            Mais je suis réaliste et impartial.
                            Relire mon message n° 4 dans lequel je précise de la même façon que vous : "y compris par l'acquisition de l'arme nucléaire, même si l'emploi de cette arme serait suicidaire pour les barbus à turbans".

                            Commentaire


                            • #15
                              Issabrahimi

                              Il semblerait que les déboires des barbus à turbans vous mettent de mauvaise humeur.

                              Commentaire

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