juin 22, 2025

Il s’agira de dépasser la formule des communiqués vagues en adoptant une position de principe
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, participe, depuis hier, à la 51ᵉ session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui se tient à Istanbul, en Turquie. Aux côtés des chefs de la diplomatie de plus de 40 pays, il prend part aux travaux de cette session de deux jours, marqués par l’organisation d’une séance spéciale consacrée à « l’agression (sioniste) continue contre la République islamique d’Iran » ainsi qu’à « l’examen des principales questions d’actualité dans le monde islamique, au premier rang desquelles la cause palestinienne, confrontée à des défis croissants dans le contexte de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien frère dans la bande de Ghaza », selon un communiqué du ministère.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui préside la réunion, a accusé l’entité sioniste d’entraîner la région vers un « désastre total ». « Il n’y a pas un problème palestinien, libanais, syrien, yéménite ou iranien, mais un problème sioniste clair et central », a-t-il déclaré, appelant à stopper « l’agression sans limites » contre l’Iran.
Le réquisitoire d’Erdogan
Prenant la parole après lui, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a accusé l’entité sioniste d’avoir, ces deux dernières années, multiplié les politiques d’occupation, de destruction et de massacre. Il a averti que, soutenu sans réserve par les puissances occidentales, l’entité sioniste alimente une instabilité croissante dans la région. Il a notamment qualifié les conditions de vie dans la bande de Ghaza de pires que celles des camps de concentration nazis, soulignant que « deux millions de nos sœurs et frères à Ghaza luttent pour survivre dans ces conditions depuis 21 mois ». « L’État sioniste a réduit Ghaza en ruines sous les yeux du monde entier », a-t-il lancé.
Au-delà de Ghaza, Erdoğan a insisté sur la nécessité d’une solidarité élargie : « Nous devons montrer une plus grande unité pour stopper les actes de piraterie (sioniste), non seulement en Palestine, mais aussi en Syrie, au Liban et en Iran », a-t-il plaidé. Défendant la riposte iranienne face aux attaques sionistes, il a accusé Tel-Aviv de saboter les efforts diplomatiques liés au programme nucléaire iranien. Pour Erdoğan, s’en prendre à l’Iran montre que « le gouvernement Netanyahu et ses meurtriers ne souhaitent pas résoudre les conflits par la voie diplomatique ». Et de conclure : « Nous n’autoriserons pas l’établissement d’un nouvel ordre Sykes-Picot dans notre région, avec des frontières tracées dans le sang. »
Les mises en garde de l’Iran
En marge de la session, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis en garde. Devant la presse à Istanbul, il a accusé l’entité sioniste de bloquer toute perspective de désescalade diplomatique. « La fin des hostilités est une condition préalable à tout progrès diplomatique », a-t-il affirmé, ajoutant : « La diplomatie a fonctionné par le passé, elle peut encore fonctionner. Mais pour cela, l’agression doit cesser. » Il a aussi prévenu que toute implication directe des États-Unis dans les attaques actuelles contre l’Iran serait « très regrettable » et « extrêmement dangereuse pour tout le monde ».
L’appel pressant des Palestiniens
De son côté, le délégué permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a lancé un appel urgent aux États membres de l’OCI pour unir leurs efforts face à l’occupation sioniste. Devant les participants à la session, il a exhorté à dépasser les condamnations verbales et à adopter des actions concrètes pour mettre fin à l’occupation illégale et au système colonial de peuplement. « L’année 2025 doit être celle de la fin de l’occupation et de la justice pour le peuple palestinien », a-t-il plaidé.
cresus.

Il s’agira de dépasser la formule des communiqués vagues en adoptant une position de principe
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, participe, depuis hier, à la 51ᵉ session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui se tient à Istanbul, en Turquie. Aux côtés des chefs de la diplomatie de plus de 40 pays, il prend part aux travaux de cette session de deux jours, marqués par l’organisation d’une séance spéciale consacrée à « l’agression (sioniste) continue contre la République islamique d’Iran » ainsi qu’à « l’examen des principales questions d’actualité dans le monde islamique, au premier rang desquelles la cause palestinienne, confrontée à des défis croissants dans le contexte de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien frère dans la bande de Ghaza », selon un communiqué du ministère.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui préside la réunion, a accusé l’entité sioniste d’entraîner la région vers un « désastre total ». « Il n’y a pas un problème palestinien, libanais, syrien, yéménite ou iranien, mais un problème sioniste clair et central », a-t-il déclaré, appelant à stopper « l’agression sans limites » contre l’Iran.
Le réquisitoire d’Erdogan
Prenant la parole après lui, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a accusé l’entité sioniste d’avoir, ces deux dernières années, multiplié les politiques d’occupation, de destruction et de massacre. Il a averti que, soutenu sans réserve par les puissances occidentales, l’entité sioniste alimente une instabilité croissante dans la région. Il a notamment qualifié les conditions de vie dans la bande de Ghaza de pires que celles des camps de concentration nazis, soulignant que « deux millions de nos sœurs et frères à Ghaza luttent pour survivre dans ces conditions depuis 21 mois ». « L’État sioniste a réduit Ghaza en ruines sous les yeux du monde entier », a-t-il lancé.
Au-delà de Ghaza, Erdoğan a insisté sur la nécessité d’une solidarité élargie : « Nous devons montrer une plus grande unité pour stopper les actes de piraterie (sioniste), non seulement en Palestine, mais aussi en Syrie, au Liban et en Iran », a-t-il plaidé. Défendant la riposte iranienne face aux attaques sionistes, il a accusé Tel-Aviv de saboter les efforts diplomatiques liés au programme nucléaire iranien. Pour Erdoğan, s’en prendre à l’Iran montre que « le gouvernement Netanyahu et ses meurtriers ne souhaitent pas résoudre les conflits par la voie diplomatique ». Et de conclure : « Nous n’autoriserons pas l’établissement d’un nouvel ordre Sykes-Picot dans notre région, avec des frontières tracées dans le sang. »
Les mises en garde de l’Iran
En marge de la session, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis en garde. Devant la presse à Istanbul, il a accusé l’entité sioniste de bloquer toute perspective de désescalade diplomatique. « La fin des hostilités est une condition préalable à tout progrès diplomatique », a-t-il affirmé, ajoutant : « La diplomatie a fonctionné par le passé, elle peut encore fonctionner. Mais pour cela, l’agression doit cesser. » Il a aussi prévenu que toute implication directe des États-Unis dans les attaques actuelles contre l’Iran serait « très regrettable » et « extrêmement dangereuse pour tout le monde ».
L’appel pressant des Palestiniens
De son côté, le délégué permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a lancé un appel urgent aux États membres de l’OCI pour unir leurs efforts face à l’occupation sioniste. Devant les participants à la session, il a exhorté à dépasser les condamnations verbales et à adopter des actions concrètes pour mettre fin à l’occupation illégale et au système colonial de peuplement. « L’année 2025 doit être celle de la fin de l’occupation et de la justice pour le peuple palestinien », a-t-il plaidé.
cresus.
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