lemonde
Au Maroc, règlements de comptes après la fuite à l’étranger d’un ancien chef espion
Des officiers de police proches de Mehdi Hijaouy, ex-haut responsable des renseignements extérieurs poussé à l’exil à la suite d’un conflit avec sa hiérarchie, sont l’objet de condamnations, tandis que sa famille est ciblée par du harcèlement administratif.
Par Frédéric Bobin
Publié aujourd’hui à 07h0

Un règlement de comptes au sein des services secrets marocains a pris ces dernières semaines une dimension politico-judiciaire au prolongement international. Mehdi Hijaouy, ancien haut responsable de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc), a dû s’exiler afin d’échapper aux foudres pénales que lui promettent certains de ses collègues des organes sécuritaires du royaume. Visé par un mandat d’arrêt international pour « escroquerie » et facilitation d’« émigration illégale », M. Hijaouy se cache à l’étranger tandis que sa famille et ses proches font l’objet de représailles au Maroc.
Ses avocats français, William Bourdon et Vincent Brengarth, cherchent à obtenir l’annulation de ce mandat d’arrêt auprès d’Interpol, au motif que Mehdi Hijaouy est poursuivi dans le cadre d’une « procédure strictement politique adossée à un coup monté judiciaire ». Leur requête est sur le point d’être adressée à l’organisation internationale de police criminelle. « M. Hijaouy est en danger et a besoin de protection », affirment MM. Bourdon
Au Maroc, règlements de comptes après la fuite à l’étranger d’un ancien chef espion
Des officiers de police proches de Mehdi Hijaouy, ex-haut responsable des renseignements extérieurs poussé à l’exil à la suite d’un conflit avec sa hiérarchie, sont l’objet de condamnations, tandis que sa famille est ciblée par du harcèlement administratif.
Par Frédéric Bobin
Publié aujourd’hui à 07h0

Un règlement de comptes au sein des services secrets marocains a pris ces dernières semaines une dimension politico-judiciaire au prolongement international. Mehdi Hijaouy, ancien haut responsable de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc), a dû s’exiler afin d’échapper aux foudres pénales que lui promettent certains de ses collègues des organes sécuritaires du royaume. Visé par un mandat d’arrêt international pour « escroquerie » et facilitation d’« émigration illégale », M. Hijaouy se cache à l’étranger tandis que sa famille et ses proches font l’objet de représailles au Maroc.
Ses avocats français, William Bourdon et Vincent Brengarth, cherchent à obtenir l’annulation de ce mandat d’arrêt auprès d’Interpol, au motif que Mehdi Hijaouy est poursuivi dans le cadre d’une « procédure strictement politique adossée à un coup monté judiciaire ». Leur requête est sur le point d’être adressée à l’organisation internationale de police criminelle. « M. Hijaouy est en danger et a besoin de protection », affirment MM. Bourdon
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