Pour la deuxième fois ne moins d'un mois, une vidéo montrant un colon israélien en train de battre comme plâtre un Palestinien devant une implantation de peuplement de Cisjordanie a été rendue publique dimanche. Sur l'enregistrement diffusé par le Mouvement de solidarité internationale, pro-palestinien, on peut voir un colon s'approcher d'un homme ligoté assis par terre près de plusieurs soldats israéliens, et le frapper à la tête avant qu'un militaire ne l'écarte.
Mithat Abou Karsh, 30 ans, a déclaré que l'incident s'était produit samedi alors qu'il tentait de travailler sur ses terres avec d'autres habitants du village de Samua, dans le sud de la Cisjordanie, près de l'avant-poste clandestin d'Asael. Des colons auraient accosté les paysans, mis le feu au champ et se seraient saisis de Mithat Abou Karsh, le ligotant avant de le battre. L'homme porte des bleus et des marques rouges au visage et ailleurs sur le reste du corps.
Des militants israéliens et étrangers qui accompagnaient les paysans pour éviter de telles agressions ont filmé la fin de l'incident. Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a déclaré qu'un Israélien soupçonné d'agression avait été arrêté. Six Palestiniens ont été interrogés par la police qui les soupçonnait d'avoir provoqué l'incident en incendiant le champ, mais ils ont été relâchés. L'armée a affirmé qu'elle avait été appelée pour séparer Palestiniens et colons.
Une agression similaire avait été filmée dans le même secteur le 8 juin. Des colons avaient frappé un couple palestinien âgé et leur neveu, leur infligeant des coups à la tête, au visage et aux mains.
Selon la porte-parole du groupe israélien de défense des droits de l'Homme B'Tselem, Sarit Michaeli, de telles agressions sont davantage connues maintenant car depuis un an le groupe fournit des caméras vidéo à des Palestiniens pour filmer les incidents et inciter la police israélienne à réagir.
Les avant-postes comme Asael sont illégaux mais se développement généralement avec l'accord tacite, voire la coopération active, des autorités israéliennes, alors qu'ils abritent certains des colons les plus extrémistes.
source : AP
Mithat Abou Karsh, 30 ans, a déclaré que l'incident s'était produit samedi alors qu'il tentait de travailler sur ses terres avec d'autres habitants du village de Samua, dans le sud de la Cisjordanie, près de l'avant-poste clandestin d'Asael. Des colons auraient accosté les paysans, mis le feu au champ et se seraient saisis de Mithat Abou Karsh, le ligotant avant de le battre. L'homme porte des bleus et des marques rouges au visage et ailleurs sur le reste du corps.
Des militants israéliens et étrangers qui accompagnaient les paysans pour éviter de telles agressions ont filmé la fin de l'incident. Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a déclaré qu'un Israélien soupçonné d'agression avait été arrêté. Six Palestiniens ont été interrogés par la police qui les soupçonnait d'avoir provoqué l'incident en incendiant le champ, mais ils ont été relâchés. L'armée a affirmé qu'elle avait été appelée pour séparer Palestiniens et colons.
Une agression similaire avait été filmée dans le même secteur le 8 juin. Des colons avaient frappé un couple palestinien âgé et leur neveu, leur infligeant des coups à la tête, au visage et aux mains.
Selon la porte-parole du groupe israélien de défense des droits de l'Homme B'Tselem, Sarit Michaeli, de telles agressions sont davantage connues maintenant car depuis un an le groupe fournit des caméras vidéo à des Palestiniens pour filmer les incidents et inciter la police israélienne à réagir.
Les avant-postes comme Asael sont illégaux mais se développement généralement avec l'accord tacite, voire la coopération active, des autorités israéliennes, alors qu'ils abritent certains des colons les plus extrémistes.
source : AP
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