Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah procèdent mercredi à un étonnant échange de prisonniers et de cadavres.
Le Hezbollah a d'abord remis à l'État hébreu les corps de deux soldats, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, dont la mort n'avait jamais été confirmée. À la mi-journée, la radio publique israélienne a annoncé que leurs corps avaient été identifiés. Leur capture, à l'été 2006, a été le déclencheur d'une offensive israélienne de 34 jours au cours de laquelle 1.200 personnes ont été tuées du côté libanais, pour la plupart des civils, et 160 du côté israélien, essentiellement des soldats.
Des Israéliens rassemblés près des maisons des familles des deux soldats ont éclaté en sanglots en voyant sur des écrans de télévision les images de deux cercueils peints en noir. "Nous sommes de tout coeur avec eux", s'est lamenté l'un d'eux près de la maison des Regev. Tous les commentateurs en Israël évoquaient mercredi "l'inhumanité" du Hezbollah qui a attendu jusqu'à la dernière minute pour confirmer leur mort.
"Victoire pour la résistance"
En échange des deux corps, Israël a remis au Hezbollah les dépouilles de 12 combattants, dont celle de la Palestinienne Dalal al-Moghrabi. Au total, l'État hébreu doit remettre quelque 200 corps de membres du mouvement chiite et libérer cinq prisonniers libanais. Dans la nuit de mardi à mercredi, Israël a déjà relâché Samir Kantar. Depuis 1979, il purgeait une peine de 542 années de prison pour avoir tué trois personnes, dont une fillette de quatre ans. Cet accord est, depuis 1991, le huitième passé entre Israël et le Hezbollah en vue d'une transaction.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a, pour sa part, salué comme une "victoire pour la résistance" l'échange de prisonniers et de dépouilles entre le Hezbollah libanais et Israël. Selon Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, cet échange "démontre que le moyen le plus efficace de faire libérer les prisonniers détenus par l'occupant est l'enlèvement de soldats sionistes". Le Hamas exige en effet la libération de centaines de prisonniers palestiniens en échange d'un soldat israélien, Gilad Shalit, capturé par un commando palestinien lors d'une attaque à la lisière de la bande de Gaza en juin 2006.
Sources : lepoint.fr.
Le Hezbollah a d'abord remis à l'État hébreu les corps de deux soldats, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, dont la mort n'avait jamais été confirmée. À la mi-journée, la radio publique israélienne a annoncé que leurs corps avaient été identifiés. Leur capture, à l'été 2006, a été le déclencheur d'une offensive israélienne de 34 jours au cours de laquelle 1.200 personnes ont été tuées du côté libanais, pour la plupart des civils, et 160 du côté israélien, essentiellement des soldats.
Des Israéliens rassemblés près des maisons des familles des deux soldats ont éclaté en sanglots en voyant sur des écrans de télévision les images de deux cercueils peints en noir. "Nous sommes de tout coeur avec eux", s'est lamenté l'un d'eux près de la maison des Regev. Tous les commentateurs en Israël évoquaient mercredi "l'inhumanité" du Hezbollah qui a attendu jusqu'à la dernière minute pour confirmer leur mort.
"Victoire pour la résistance"
En échange des deux corps, Israël a remis au Hezbollah les dépouilles de 12 combattants, dont celle de la Palestinienne Dalal al-Moghrabi. Au total, l'État hébreu doit remettre quelque 200 corps de membres du mouvement chiite et libérer cinq prisonniers libanais. Dans la nuit de mardi à mercredi, Israël a déjà relâché Samir Kantar. Depuis 1979, il purgeait une peine de 542 années de prison pour avoir tué trois personnes, dont une fillette de quatre ans. Cet accord est, depuis 1991, le huitième passé entre Israël et le Hezbollah en vue d'une transaction.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a, pour sa part, salué comme une "victoire pour la résistance" l'échange de prisonniers et de dépouilles entre le Hezbollah libanais et Israël. Selon Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, cet échange "démontre que le moyen le plus efficace de faire libérer les prisonniers détenus par l'occupant est l'enlèvement de soldats sionistes". Le Hamas exige en effet la libération de centaines de prisonniers palestiniens en échange d'un soldat israélien, Gilad Shalit, capturé par un commando palestinien lors d'une attaque à la lisière de la bande de Gaza en juin 2006.
Sources : lepoint.fr.
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