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Les droits de l’homme abordés sans tabous en Tunisie

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  • Les droits de l’homme abordés sans tabous en Tunisie

    TUNISIE: 5E CONGRÈS DU RCD
    Les droits de l’homme abordés sans tabous
    02 Août 2008 -









    La Tunisie a ratifié toutes les conventions internationales et traités relatifs aux droits de l’homme.
    Les travaux du 5e congrès du RCD se sont poursuivis jeudi dernier par l’adoption des motions préparées par les huit commissions constituées après la séance d’ouverture. Hier, au troisième jour du congrès, les nouveaux membres du comité central ont été élus par les congressistes. Au-delà de ces travaux propres au congrès et au programme d’action du RCD pour les 5 années à venir, des conférences de presse ont été tenues par différents ministres qui ont fait des communications sur divers thèmes.
    La plus importante, compte tenu de sa médiatisation par la presse occidentale aura été celle des droits de l’homme en Tunisie. C’est au ministre tunisien de la Justice et des Droits de l’homme, M. Béchir Tekkari, qu’est revenue la mission d’en débattre avec les journalistes présents à la conférence. On aura retenu de son intervention que la Tunisie a ratifié toutes les conventions internationales et traités relatifs aux droits de l’homme.
    S’agissant particulièrement de la liberté d’expression et d’opinion on apprendra que celles-ci ont été renforcées notamment, par différents amendements apportés au Code de la presse. Mieux encore, en 2003 l’espace audiovisuel a été ouvert au privé. Trois radios et une télé privée («Hannibal TV») ont vu le jour depuis. D’autre part, les journaux des partis d’opposition bénéficient d’une subvention annuelle. L’opposition par des moyens pacifiques n’est nullement interdite. Elle est même souhaitée. Le chef de l’Etat a, en différentes occasions, appelé les journalistes tunisiens à plus d’audace et d’initiative. Le Conseil supérieur de la communication a vu sa composition élargie en 2005 à des personnalités issues de la société civile et partenaires politiques dans toutes leurs diversités. Ceci dit, le ministre de la Justice n’exclut pas que des bavures peuvent exister comme dans tous les pays du monde. Mais de là à en déduire que les droits de l’homme sont bafoués en Tunisie, est tout simplement un procès d’intention. Le membre du gouvernement a d’ailleurs rappelé que la Tunisie a été le premier pays arabe à se doter d’une Constitution. C’était le 1er juin 1959. Une constitution dans laquelle était déjà prévue la défense des droits individuels. Autre sujet abordé en marge des travaux du congrès: celui de la condition de la femme tunisienne. Chacun sait qu’elle bénéficie de tous ses droits depuis bien longtemps. Depuis l’époque du défunt Bourguiba. Aujourd’hui, sa condition est encore meilleure. La femme est présente dans tous les secteurs d’activités. Elle bat les records de réussite aux examens et diplômes universitaires. Cependant, sa présence en politique ne suit pas la même évolution pour des raisons essentiellement de société. C’est pour booster, quelque peu ce développement, que le Président Ben Ali a décidé à l’ouverture de ce 5e congrès de porter «à l’avenir, à au moins un taux de 30% de participation féminine au sein du comité central, à la Chambre des députés et à la chambre des conseillers».
    Actuellement, ce taux ne dépasse guère les 20%. Un autre défi attend la Tunisie et dont le thème a été abordé par le congrès: celui de la jeunesse. Une jeunesse qui souffre particulièrement du chômage même parmi les diplômés de l’université. Le chantier, qui attend la Tunisie pour les 5 prochaines années, est vaste. Les huit commissions ont eu à plancher sur toutes les orientations à donner à ce chantier. Des efforts, beaucoup d’efforts attendent les Responsables tunisiens à l’avenir. C’est cela le «défi» annoncé en titre par le congrès du parti majoritaire Tunisien. La clôture des travaux est prévue pour aujourd’hui et sera marquée par un discours du Président Ben Ali.


    De notre envoyé spécial à Tunis Zouhir MEBARKI

  • #2
    Brahmos

    Aborder et appliquer sont deux mots différents, car même en Israel on aborde les droits de l'homme

    Commentaire


    • #3
      Dans El-Watan d'aujourd'hui -02/08/2008- :

      Harcèlement des militants des droits de l’homme
      Vague d’arrestations en Tunisie

      Le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) est vivement préoccupé par la vague d’arrestations qui cible les défenseurs de droits humains », a indiqué un communiqué de cette ONG... »

      L'article intégral
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

      Commentaire


      • #4
        attab3ou yghlibou attatabou3ou

        en d'autre terme

        "chasser le naturel il revient au galop"
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

        Commentaire


        • #5
          Harcèlement des militants des droits de l’homme

          Vague d’arrestations en Tunisie


          « Le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) est vivement préoccupé par la vague d’arrestations qui cible les défenseurs de droits humains », a indiqué un communiqué de cette ONG.



          Selon des militants tunisiens, dimanche 27 juillet, « Zakia Dhifaoui, membre de la section de Kairouan de la LTDH et du FDTL, a été arrêtée peu après midi, à Redeyef (sud-ouest), théâtre au printemps dernier, d’une vague de protestation sociale sévèrement réprimée ». Zakia Dhifaoui a été « emmenée par des agents de la police politique qui ont envahi le domicile de Adnen Hajji (le leader de la contestation emprisonné depuis fin juin), où elle se trouvait en compagnie de Mme Hajji ». « Cette interpellation sans mandat et en violation des procédures légales a eu lieu suite à une marche pacifique qui s’était déroulée tôt dans la matinée à Redeyef en solidarité avec les protestataires emprisonnés et au cours de laquelle Zakia Dhifaoui avait pris la parole », a précisé le CNLT.
          Trois professeurs et un instituteur ont également été arrêtés le même jour, suite à cette marche de solidarité. Par ailleurs, quatre militants, Othman Jmili, Faouzi Sadkaoui (membres de l’AISPP), Khaled Boujemaa (membre du PDP), ainsi que Ali Neffati (ancien prisonnier politique) ont été arrêtés dans l’après-midi du 25 juillet dans un café et écroués à la prison de Bizerte. Ils ont été déférés le 29 juillet devant le tribunal cantonal de Bizerte sous le chef d’accusation d’attroupement sur la voie publique et atteinte aux bonnes mœurs. Leurs avocats ont évoqué devant la cour le fait qu’ils ont été forcés de mettre leur empreinte digitale sur les procès-verbaux qu’ils avaient refusé de signer, lors de l’interrogatoire préliminaire dans les locaux de la police.
          Les quatre hommes avaient pris part à un rassemblement devant la mairie, organisé dans la matinée du 25 juillet, en compagnie de militants défenseurs des droits humains et politiques, à l’occasion de la fête de la République où des slogans contre la présidence à vie et pour les libertés publiques avaient été scandés.
          L’affaire a été reportée au 5 août à la demande de la défense. « Ce procès s’était déroulé dans des conditions peu normales : un dispositif policier impressionnant a quadrillé les pourtours du tribunal cantonal, interdisant aux observateurs représentant la société civile tunisienne ainsi qu’à une partie des familles de pénétrer au sein du palais de justice. Les avocats, quant à eux, ont été soumis à un contrôle d’identité pour avoir le droit d’accéder à l’enceinte du tribunal », a indiqué le CNLT. D’autres arrestations ont eu lieu fin juillet. Lotfi Hajji, vice-président de la section de la LTDH de Bizerte, ainsi que Mohamed Ben Saïd, membre de la section de la LTDH de Bizerte, ont été arrêtés le matin du 28 juillet à la sortie de l’autoroute reliant Bizerte à Tunis. Après un contrôle de




          Par Adlène Meddi

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