Suite aux événements sanglants d’Einterfet
Des congressmen américains réclament une enquête
09-08-2008
Par Ghada Hamrouche
Le peuple sahraoui continue à subir la répression de l’armée marocaine alors que le processus de négociation est bloqué. Une répression qui ne laisse pas indifférents même les représentants des peuples alliés à la position marocaine, notamment ceux des Etats-Unis d’Amérique. Jeudi donc, c’était au tour des congressmen américains de réclamer l’ouverture d’une enquête sur les événements d’Einterfet près de Dakhla. des congressmen ont réclamé à la secrétaire d’Etat américaine, Mme Condolezza Rice, l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités dans les événements sanglants ayant secoué le village de pêcheurs appelé Einterfet, près de Dakhla, le 21 juillet dernier.
«Nous vous exprimons notre préoccupation suite aux rapports faisant état de violations continues des droits humains par les autorités et les colons marocains contre les habitants sahraouis autochtones dans la partie du Sahara occidental occupée par le Maroc et pensons qu’il y a lieu d’ouvrir une enquête pour vérifier ces rapports», ont indiqué les congressmen dans une lettre adressée à Mme Rice, selon la même source. L’occasion pour les
Sahraouis de rappeler les circonstances dramatiques qui ont secoué le petit village où «des dizaines de Sahraouis ont été blessés, arrêtés ou portés disparus, suite à une agression perpétrée par des colons marocains, chauffés à blanc», à Einterfet, près de Dakhla, rapporte encore l’agence sahraouie SPS. Pour les congressmen américains, précise la même source, «ces affrontements où au moins 60 personnes ont été blessées
[...] peuvent conduire à une situation explosive au Sahara occidental». Les instigateurs des protestations au Congrès américain, ont également «déploré les violations des droits humains commises par les autorités marocaines contre les militants sahraouis». Ces violations répétitives, soulignent-ils, sont des pratiques «clairement consignées, depuis des décennies, dans les rapports du secrétariat d’Etat américain sur les gouvernements et les droits humains». Les congressmen protestataires concluent leur exposé par : «La paix et la stabilité au Maghreb arabe s’enracineront seulement lorsque les droits des peuples dans la région seront respectés.»
la tribune
Des congressmen américains réclament une enquête
09-08-2008
Par Ghada Hamrouche
Le peuple sahraoui continue à subir la répression de l’armée marocaine alors que le processus de négociation est bloqué. Une répression qui ne laisse pas indifférents même les représentants des peuples alliés à la position marocaine, notamment ceux des Etats-Unis d’Amérique. Jeudi donc, c’était au tour des congressmen américains de réclamer l’ouverture d’une enquête sur les événements d’Einterfet près de Dakhla. des congressmen ont réclamé à la secrétaire d’Etat américaine, Mme Condolezza Rice, l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités dans les événements sanglants ayant secoué le village de pêcheurs appelé Einterfet, près de Dakhla, le 21 juillet dernier.
«Nous vous exprimons notre préoccupation suite aux rapports faisant état de violations continues des droits humains par les autorités et les colons marocains contre les habitants sahraouis autochtones dans la partie du Sahara occidental occupée par le Maroc et pensons qu’il y a lieu d’ouvrir une enquête pour vérifier ces rapports», ont indiqué les congressmen dans une lettre adressée à Mme Rice, selon la même source. L’occasion pour les
Sahraouis de rappeler les circonstances dramatiques qui ont secoué le petit village où «des dizaines de Sahraouis ont été blessés, arrêtés ou portés disparus, suite à une agression perpétrée par des colons marocains, chauffés à blanc», à Einterfet, près de Dakhla, rapporte encore l’agence sahraouie SPS. Pour les congressmen américains, précise la même source, «ces affrontements où au moins 60 personnes ont été blessées
[...] peuvent conduire à une situation explosive au Sahara occidental». Les instigateurs des protestations au Congrès américain, ont également «déploré les violations des droits humains commises par les autorités marocaines contre les militants sahraouis». Ces violations répétitives, soulignent-ils, sont des pratiques «clairement consignées, depuis des décennies, dans les rapports du secrétariat d’Etat américain sur les gouvernements et les droits humains». Les congressmen protestataires concluent leur exposé par : «La paix et la stabilité au Maghreb arabe s’enracineront seulement lorsque les droits des peuples dans la région seront respectés.»
G. H.
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