Avions sous surveillance ! Ces dernières semaines, une multiplication de crashs et d'incidents est venue relancer la polémique autour de la sécurité du transport aérien. Hier soir, un Boeing 737 d'Air France transportant 508 personnes, en provenance de Paris, a effectué une sortie de piste en atterrissant à l'aéroport de Montréal. Les premiers bilans ne faisaient état d'aucun blessé et l'appareil aurait eu un problème de train d'atterrissage.
Plus grave, la nuit précédente, un B737 de la compagnie à bas prix Ryanair, qui assurait la liaison Bristol-Gérone avec 175 personnes à bord, a subi un problème de pressurisation suffisamment grave pour que les pilotes procèdent à une descente d'urgence, perdant 8 000 m en 5 minutes, et se posent vers 23 h 30 sur l'aéroport de Limoges. Au total, seize personnes ont été hospitalisées une fois l'avion au sol et vingt-six autres ont subi des lésions des tympans. La plupart des passagers sont repartis dans la nuit avec un autre avion de Ryanair.
Même si la descente a été vertigineuse, elle semble avoir été parfaitement contrôlée par l'équipage, mais elle a provoqué une légitime panique dans les rangs des passagers dont certains ont refusé d'embarquer sur un autre appareil. « J'ai entendu un grand bruit d'air. Les masques sont tombés. J'ai essayé de respirer, mais ça n'a pas marché. Il n'y avait pas d'oxygène.
Des gens croyaient qu'ils allaient mourir. C'était terrifiant », raconte Pen Hadw, l'explorateur polaire qui se trouvait à bord. « Ce qui était effrayant, c'est que personne ne nous a dit ce qui arrivait ; on nous a juste précisé qu'il y avait un problème de pressurisation de la cabine. J'ai envoyé un texto à ma mère pour lui dire : je t'aime, on est en train de plonger, raconte une étudiante de Southampton.
Une fois n'est pas coutume avec les low cost : la compagnie s'est empressée de communiquer pour taire les éventuelles rumeurs. Aucun trou n'a été découvert une fois au sol. L'enquête s'oriente donc vers un dysfonctionnement. Le directeur général Michael O'Leary a précisé que toutes les procédures de sécurité avaient été respectées et que les masques avaient fonctionné.
Reste que cet atterrissage d'urgence porte un sérieux coup à l'image de la compagnie très présente dans le Grand Sud avec ses sept liaisons low-cost au départ de Carcassonne, mais aussi à Rodez, Pau, Biarritz, Perpignan, Bergerac ou Montpellier. La compagnie irlandaise a une flotte uniquement composée de Boeing737.
Plus grave, la nuit précédente, un B737 de la compagnie à bas prix Ryanair, qui assurait la liaison Bristol-Gérone avec 175 personnes à bord, a subi un problème de pressurisation suffisamment grave pour que les pilotes procèdent à une descente d'urgence, perdant 8 000 m en 5 minutes, et se posent vers 23 h 30 sur l'aéroport de Limoges. Au total, seize personnes ont été hospitalisées une fois l'avion au sol et vingt-six autres ont subi des lésions des tympans. La plupart des passagers sont repartis dans la nuit avec un autre avion de Ryanair.
Même si la descente a été vertigineuse, elle semble avoir été parfaitement contrôlée par l'équipage, mais elle a provoqué une légitime panique dans les rangs des passagers dont certains ont refusé d'embarquer sur un autre appareil. « J'ai entendu un grand bruit d'air. Les masques sont tombés. J'ai essayé de respirer, mais ça n'a pas marché. Il n'y avait pas d'oxygène.
Des gens croyaient qu'ils allaient mourir. C'était terrifiant », raconte Pen Hadw, l'explorateur polaire qui se trouvait à bord. « Ce qui était effrayant, c'est que personne ne nous a dit ce qui arrivait ; on nous a juste précisé qu'il y avait un problème de pressurisation de la cabine. J'ai envoyé un texto à ma mère pour lui dire : je t'aime, on est en train de plonger, raconte une étudiante de Southampton.
Une fois n'est pas coutume avec les low cost : la compagnie s'est empressée de communiquer pour taire les éventuelles rumeurs. Aucun trou n'a été découvert une fois au sol. L'enquête s'oriente donc vers un dysfonctionnement. Le directeur général Michael O'Leary a précisé que toutes les procédures de sécurité avaient été respectées et que les masques avaient fonctionné.
Reste que cet atterrissage d'urgence porte un sérieux coup à l'image de la compagnie très présente dans le Grand Sud avec ses sept liaisons low-cost au départ de Carcassonne, mais aussi à Rodez, Pau, Biarritz, Perpignan, Bergerac ou Montpellier. La compagnie irlandaise a une flotte uniquement composée de Boeing737.
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