LONDRES (Reuters)
- Le Premier ministre britannique Gordon Brown estime qu'il faut empêcher que la Russie "étrangle" l'Europe en manipulant le robinet énergétique, et déclare que l'Otan doit réexaminer ses relations avec Moscou à la lumière de ses actes en Géorgie.
Dans un article que publie le journal The Observer, Brown dit avoir parlé au président russe Dmitri Medvedev et l'avoir averti qu'il devait s'attendre à une réplique ferme des dirigeants européens lors de leur conseil extraordinaire de lundi à Bruxelles, qui sera consacré à la crise en Géorgie.
A Bruxelles, les dirigeants européens débattront de la riposte de l'Union européenne à l'intervention militaire russe en Géorgie et sa décision de reconnaître l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
L'incursion russe en Géorgie - et la poursuite de sa présence en certains points de ce pays comme près du port de Poti, sur la mer Noire - fait craindre à l'Occident qu'un important oléoduc reliant la Caspienne à la côte méditerranéenne turque, via la Géorgie, ne tombe sous le contrôle de la Russie.
Brown déclare dans The Observer qu'il pressera ses collègues européens d'augmenter les financements censés aider les pays de l'UE à s'approvisionner en énergie provenant de la Caspienne, afin de réduire leur dépendance envers la Russie.
"Aucune nation ne peut étrangler l'Europe avec son énergie", estime Brown, dans l'article qui paraît en première page.
"Sans une action urgente, nous risquons de tomber, comme des somnambules, sous la dépendance énergétique de partenaires moins stables ou moins fiables", ajoute Brown.
La Russie, continue le chef du gouvernement britannique, doit respecter les règles du jeu si elle veut bénéficier des avantages d'organismes comme le G8, l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) et l'OMC (Organisation mondiale du commerce).
"Et, à la lumière des actes de la Russie, l'UE doit réexaminer de fond en comble nos rapports avec la Russie", propose-t-il.
Ainsi, à ses yeux, pourrait-il s'avérer nécessaire d'exclure la Russie lorsque les autres pays du G8 se réuniront, et il importe aussi de réévaluer les relations entre l'Otan et Moscou.
- Le Premier ministre britannique Gordon Brown estime qu'il faut empêcher que la Russie "étrangle" l'Europe en manipulant le robinet énergétique, et déclare que l'Otan doit réexaminer ses relations avec Moscou à la lumière de ses actes en Géorgie.
Dans un article que publie le journal The Observer, Brown dit avoir parlé au président russe Dmitri Medvedev et l'avoir averti qu'il devait s'attendre à une réplique ferme des dirigeants européens lors de leur conseil extraordinaire de lundi à Bruxelles, qui sera consacré à la crise en Géorgie.
A Bruxelles, les dirigeants européens débattront de la riposte de l'Union européenne à l'intervention militaire russe en Géorgie et sa décision de reconnaître l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
L'incursion russe en Géorgie - et la poursuite de sa présence en certains points de ce pays comme près du port de Poti, sur la mer Noire - fait craindre à l'Occident qu'un important oléoduc reliant la Caspienne à la côte méditerranéenne turque, via la Géorgie, ne tombe sous le contrôle de la Russie.
Brown déclare dans The Observer qu'il pressera ses collègues européens d'augmenter les financements censés aider les pays de l'UE à s'approvisionner en énergie provenant de la Caspienne, afin de réduire leur dépendance envers la Russie.
"Aucune nation ne peut étrangler l'Europe avec son énergie", estime Brown, dans l'article qui paraît en première page.
"Sans une action urgente, nous risquons de tomber, comme des somnambules, sous la dépendance énergétique de partenaires moins stables ou moins fiables", ajoute Brown.
La Russie, continue le chef du gouvernement britannique, doit respecter les règles du jeu si elle veut bénéficier des avantages d'organismes comme le G8, l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) et l'OMC (Organisation mondiale du commerce).
"Et, à la lumière des actes de la Russie, l'UE doit réexaminer de fond en comble nos rapports avec la Russie", propose-t-il.
Ainsi, à ses yeux, pourrait-il s'avérer nécessaire d'exclure la Russie lorsque les autres pays du G8 se réuniront, et il importe aussi de réévaluer les relations entre l'Otan et Moscou.
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