LA HAVANE (AFP) — L'oeil du cyclone Ike a quitté mardi vers 19h45 GMT l'île de Cuba en direction du sud des Etats-Unis, a annoncé le Centre de météorologie de Cuba (Insmet).
L'oeil du cyclone a gagné le Golfe du Mexique depuis la province occidentale de Pinar del Rio, voisine de celle de La Havane, par où il était entré cinq heures plus tôt, après avoir la veille détruit et endommagé des milliers de maisons dans l'est du pays et provoqué la mort de quatre personnes.
Désormais Ouragan de catégorie 1, la plus faible sur l'échelle Saffir-Simpson avec des vents soufflant à 130 km/h, Ike devait atteindre vendredi ou samedi l'Etat américain du Texas, selon l'Insmet.
Cinquième ouragan de la saison à s'abattre sur la région, Ike était classé catégorie 4 au plus fort de sa puissance
La Havane et l'ouest de Cuba avaient été balayés mardi par des pluies intenses et des vents violents alors que l'ouragan Ike effectuait une nouvelle et ultime traversée destructrice de l'île, où il a déjà fait quatre morts, avant de regagner la mer en direction du Golfe du Mexique.
Après avoir balayé lundi l'est de l'île, l'oeil de Ike est entré vers 14h30 GMT aux environs de Punta Capitana (province de Pinar de Rio, 70 km au sud-ouest de La Havane) et devait traverser en cinq heures cette région avec des vents de 130 km/h, selon des météorologues cubains.
Ouragan de catégorie 1, la plus faible sur l'échelle Saffir-Simpson, il devait couvrir un territoire limitrophe entre la province de Pinar del Rio et celle de La Havane avant de gagner le Golfe du Mexique et l'Etat américain du Texas, selon le Centre de météorologie de Cuba (Insmet).
Plus de 60% du territoire de Pinar del Rio, célèbre pour ses plantations de tabac, avait déjà été dévasté le 30 août par Gustav, "qui était seize fois plus destructeur que Ike", mais n'avait fait aucun mort à Cuba, selon l'Insmet..
A la Havane, où toute circulation à pied ou en véhicule était interdite sans autorisation, quelque 240.000 personnes ont été évacuées dans des refuges ou chez des particuliers, des zones risquant d'être inondées, notamment dans le quartier historique de la Vieille Havane, selon la Défense civile.
La capitale de 2,2 millions d'habitants ressemblait à une ville morte avec ses édifices barricadés et ses rues désertes balayées dès la nuit par des pluies intenses et des rafales de vent atteignant 120 km/h. L'électricité y a été coupée.
"J'avais l'impression que le vent emportait tout. Des arbres sont tombés, je n'ai pas pu dormir de la nuit", a dit à l'AFP une habitante de 49 ans du quartier du Vedado.
Plus de 2 millions de personnes, dont 10.000 touristes étrangers, ont été au total évacuées de cette île de 11 millions d'habitants, mais certains évacués ont commencé à rentrer chez eux après le passage lundi de Ike dans le centre et l'est de Cuba où il a fait quatre morts, notamment dans l'effondrement de leur maison.
Les "mesures anticycloniques" à Cuba sont dirigées d'une main de fer par les autorités communistes et, avant le passage de Ike, il n'y avait pas eu de morts dans l'île depuis l'ouragan Dennis en 2005, qui avait fait 16 tués.
Le président cubain Raul Castro avait réuni le Conseil national de Défense et son frère Fidel, 82 ans, l'ancien "Lider maximo" en convalescence depuis deux ans, suivait "minute par minute" l'évolution de Ike, selon la télévision.
Dans le Golfe du Mexique, où se concentre le quart de la production américaine de pétrole (1,3 million de barils de brut par jour), le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell devait évacuer par précaution son personnel des installations off-shore et donc y suspendre ses opérations.
D'autres compagnies pétrolières, comme la britannique BP ou la française Total, envisageaient d'emboîter le pas à Shell dans cette région pétrolière où la production ne s'est pas encore relevée du passage de Gustav.
En Haïti, les fortes pluies provoquées par le passage de Ike au large de ce pays ont causé la mort de 66 personnes, la majorité dans un village balayé dans la nuit de samedi à dimanche par des trombes d'eau, selon un bilan officiel.
Dans ce pays pauvre, plus de 580 personnes sont mortes, selon les autorités, et 800.000 ont été affectées, selon l'ONU, par le passage en trois semaines de trois dépressions majeures, Fay, Gustav puis Hanna.
Selon les météorologues cubains, jamais encore Cuba n'avait été frappé par deux ouragans en seulement huit jours, comme cela vient d'arriver avec Ike et Gustav.
La Fédération internationale de la Croix-Rouge a lancé mardi un appel de fonds de 3,9millions d'euros pour "soutenir l'action humanitaire de la Croix-Rouge cubaine, confrontée à une saison cyclonique destructrice".
L'oeil du cyclone a gagné le Golfe du Mexique depuis la province occidentale de Pinar del Rio, voisine de celle de La Havane, par où il était entré cinq heures plus tôt, après avoir la veille détruit et endommagé des milliers de maisons dans l'est du pays et provoqué la mort de quatre personnes.
Désormais Ouragan de catégorie 1, la plus faible sur l'échelle Saffir-Simpson avec des vents soufflant à 130 km/h, Ike devait atteindre vendredi ou samedi l'Etat américain du Texas, selon l'Insmet.
Cinquième ouragan de la saison à s'abattre sur la région, Ike était classé catégorie 4 au plus fort de sa puissance
La Havane et l'ouest de Cuba avaient été balayés mardi par des pluies intenses et des vents violents alors que l'ouragan Ike effectuait une nouvelle et ultime traversée destructrice de l'île, où il a déjà fait quatre morts, avant de regagner la mer en direction du Golfe du Mexique.
Après avoir balayé lundi l'est de l'île, l'oeil de Ike est entré vers 14h30 GMT aux environs de Punta Capitana (province de Pinar de Rio, 70 km au sud-ouest de La Havane) et devait traverser en cinq heures cette région avec des vents de 130 km/h, selon des météorologues cubains.
Ouragan de catégorie 1, la plus faible sur l'échelle Saffir-Simpson, il devait couvrir un territoire limitrophe entre la province de Pinar del Rio et celle de La Havane avant de gagner le Golfe du Mexique et l'Etat américain du Texas, selon le Centre de météorologie de Cuba (Insmet).
Plus de 60% du territoire de Pinar del Rio, célèbre pour ses plantations de tabac, avait déjà été dévasté le 30 août par Gustav, "qui était seize fois plus destructeur que Ike", mais n'avait fait aucun mort à Cuba, selon l'Insmet..
A la Havane, où toute circulation à pied ou en véhicule était interdite sans autorisation, quelque 240.000 personnes ont été évacuées dans des refuges ou chez des particuliers, des zones risquant d'être inondées, notamment dans le quartier historique de la Vieille Havane, selon la Défense civile.
La capitale de 2,2 millions d'habitants ressemblait à une ville morte avec ses édifices barricadés et ses rues désertes balayées dès la nuit par des pluies intenses et des rafales de vent atteignant 120 km/h. L'électricité y a été coupée.
"J'avais l'impression que le vent emportait tout. Des arbres sont tombés, je n'ai pas pu dormir de la nuit", a dit à l'AFP une habitante de 49 ans du quartier du Vedado.
Plus de 2 millions de personnes, dont 10.000 touristes étrangers, ont été au total évacuées de cette île de 11 millions d'habitants, mais certains évacués ont commencé à rentrer chez eux après le passage lundi de Ike dans le centre et l'est de Cuba où il a fait quatre morts, notamment dans l'effondrement de leur maison.
Les "mesures anticycloniques" à Cuba sont dirigées d'une main de fer par les autorités communistes et, avant le passage de Ike, il n'y avait pas eu de morts dans l'île depuis l'ouragan Dennis en 2005, qui avait fait 16 tués.
Le président cubain Raul Castro avait réuni le Conseil national de Défense et son frère Fidel, 82 ans, l'ancien "Lider maximo" en convalescence depuis deux ans, suivait "minute par minute" l'évolution de Ike, selon la télévision.
Dans le Golfe du Mexique, où se concentre le quart de la production américaine de pétrole (1,3 million de barils de brut par jour), le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell devait évacuer par précaution son personnel des installations off-shore et donc y suspendre ses opérations.
D'autres compagnies pétrolières, comme la britannique BP ou la française Total, envisageaient d'emboîter le pas à Shell dans cette région pétrolière où la production ne s'est pas encore relevée du passage de Gustav.
En Haïti, les fortes pluies provoquées par le passage de Ike au large de ce pays ont causé la mort de 66 personnes, la majorité dans un village balayé dans la nuit de samedi à dimanche par des trombes d'eau, selon un bilan officiel.
Dans ce pays pauvre, plus de 580 personnes sont mortes, selon les autorités, et 800.000 ont été affectées, selon l'ONU, par le passage en trois semaines de trois dépressions majeures, Fay, Gustav puis Hanna.
Selon les météorologues cubains, jamais encore Cuba n'avait été frappé par deux ouragans en seulement huit jours, comme cela vient d'arriver avec Ike et Gustav.
La Fédération internationale de la Croix-Rouge a lancé mardi un appel de fonds de 3,9millions d'euros pour "soutenir l'action humanitaire de la Croix-Rouge cubaine, confrontée à une saison cyclonique destructrice".