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Anti-corruption au Maroc: Nettoyage dans la Santé

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    Anti-corruption au Maroc: Nettoyage dans la Santé

    · Deux médecins et des fonctionnaires accusés de corruption devant la justice

    · D'autres cas en cours d'enquête par l'Inspection générale de la Santé





    Coup de pied dans la fourmilière. Dans la lutte contre la corruption, Yasmina Baddou met ses menaces à exécution. La ministre de la Santé vient de soumettre à la justice deux dossiers de médecins et de fonctionnaires accusés de corruption. Le premier (Dr S.A.) est gynécologue à l'hôpital régional de Béni Mellal. Ce médecin a fait l'objet de plusieurs plaintes adressées au ministère de la Santé qui l'accusent de corruption.
    Certains fonctionnaires de son service sont également dans le collimateur de la justice. Selon le ministère, le docteur et le personnel de l'hôpital sont soupçonnés de «corruption et de chantage à l'égard des patients». Fait plus grave, ces pratiques auraient conduit à des cas de décès, par négligence, de femmes au cours de l'accouchement. C'est du moins les conclusions de l'Inspection générale de la Santé qui a menée une enquête sur ce dossier. Le ministère a adressé, le 8 septembre, une demande au procureur du roi près du tribunal de Béni Mellal pour effectuer une enquête à ce sujet et décider des suites qu'il jugera utile de donner à ce dossier.
    L'autre cas présenté à la justice concerne un chirurgien (Dr M.M.) à l'hôpital Abou Al Kacim à Ouazzane. Le ministère a reçu plusieurs plaintes portant principalement sur des accusations de corruption contre le médecin et des fonctionnaires de l'hôpital. Ce département a dépêché l'Inspection générale sur place. Son rapport confirme les faits qui lui sont reprochés.
    Le nombre de dossiers qui atterrissent devant les tribunaux peut paraître dérisoire au regard de l'ampleur de la corruption qui sévit dans ce secteur. Mais, «ce n'est qu'un début», affirme une source proche du dossier. D'ailleurs, d'autres dossiers relatifs à la lutte contre la corruption sont en phase d'enquête interne menée par l'Inspection générale du ministère. C'est le cas notamment d'un pharmacien de l'Institut national d'oncologie de Rabat qui a été épinglé pour un détournement de 2 millions de DH.
    Un médecin qui exerce dans un hôpital à Casablanca a été suspendu. Un autre à Oujda est impliqué dans une affaire d'intervention chirurgicale effectuée dans une clinique privée et ayant conduit à un décès. A Zagora et à Laâyoune, c'est l'Inspection générale des Finances qui a débarqué… autant d'affaires qui aboutiront dans les prochaines semaines devant les tribunaux. Baddou met la pression, via notamment des visites inopinées dans des hôpitaux comme cette semaine à Casablanca. Elle devrait les étendre aux CHU qui connaissent des problèmes similaires. En tout cas, c'est une première dans les annales de ce département déjà mis à l'index par les associations de lutte contre la corruption. Elle aura, on l'espère, valeur d'exemple.

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    Le numéro vert opérationnel en octobre



    Le numéro vert pour dénoncer les infractions et les tentatives de corruption dans les services des hôpitaux sera opérationnel en octobre. Il sera doté de 6 lignes téléphoniques qui devront fonctionner toute la journée. Les informations recueillies seront traitées avant d'enclencher des enquêtes préliminaires. Cette opération du ministère de la Santé est montée conjointement avec Transparency Maroc, l'ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption.


    L'Economiste

  • #2
    c'est la chasse aux petits fonctionnaires qui arrondissent leurs fin de mois
    cette corruption est tellement generalisé qu'elle fait partis des moeurs
    et on paye sans qu'on vous le demande

    oserons t' il s'attaquer a l'echelon supérieur la plus grave la corruption des
    elus et de l'elite marocaine j'en doute

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    • #3
      Evidement qu'ils vont le faire:
      Depuis le début de l'été le Roi a limogé 3 généraux, dégradé 2 autres en saisissant leurs biens et en les déclassant, ordonné l'arrestation et la saisie des biens de 2 gouverneurs.*
      Toutes ces informations reprises par la presses ont jeté un grand froid dans les milieux corrompus. C'est rien certes par rapport a la toile ennorme tissée par la corruption dans notre pays mais le Maroc avance.

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      • #4
        La jeunesse marocaine dénonce la corruption

        Depuis le 8 septembre, une dizaine de jeunes chômeurs observent un sit-in devant le siège de la commune de Tounfite. Ce qu’ils dénoncent est grave. D’abord, la corruption. D’après ces protestataires, les postes d’emploi dans cette commune sont « vendus », selon leur importance, à des prix variant entre 50.000 et 100.000 dirhams. D’où l’insistance des jeûnes chômeurs pour l’ouverture d’une enquête à propos des embauches ayant été effectuées depuis 1992. Ils évoquent ensuite l’existence dans leur commune d’« employés fantômes ». Ils parlent aussi du recours de certains responsables à l’embauche de membres de leur famille…


        Ces jeunes en colère ne parlent pas dans le vide. Ils citent des noms et pointent des responsables locaux du doigt. Il suffit aux responsables concernés de les écouter pour tout savoir. Jusqu’à présent, déplorent-ils, ils n’ont été reçus que par de « petits émissaires » qui, d’après eux, leur promettent la lune surtout pour faire passer l’orage. Ils demandent donc à être pris au sérieux.

        Si rien n’est fait, la situation risque de se compliquer. Des familles entières menacent de se joindre aux défenseurs des droits de l’Homme pour protester aux côtés des jeunes manifestants. Y aurait-il à Tounfite un Sidi Ifni II ? Personne ne le souhaite dans cette localité de la province de Khénifra, mais personne ne l’exclut non plus.

        « Tounfite et les communes environnantes sont excédentaires de plusieurs millions de dirhams ce qui est une exception pour ces régions de montagne, où les communes sont très largement déficitaires, et donnent la preuve de la mauvaise gestion communale », explique le chercheur David Goeury, grand connaisseur de la région. A son avis, avec le budget dont dispose la commune de Tounfite comme d’autres communes d’ailleurs des zones rurales, il serait possible de multiplier les projets de développement (bibliothèque, dispensaire, micro-projets générateurs de revenus…). Seulement, regrette-t-il, comme la commune n’essaie jamais de changer ses structures archaïques et son mode de fonctionnement dépassé, elle attend une visite royale pour que l’Etat prenne tout en charge. « Je pense que Tounfite est l’exemple même des enjeux des prochaines communales », conclut-il, ajoutant que l’échelon primordial du développement est actuellement absent. Résultat, relève-t-il, des politiques de développement sont souvent inefficaces ou diminuées.

        La solution que l’expert propose pour un vrai développement local durable : créer une vraie démocratie locale devant permettre l’émergence de véritables relais locaux aux politiques nationales. C’est ce qui devra permettre aux jeunes de Tounfite et d’autres jeunes des petites villes à travers le pays, de trouver du travail. Sans ces conditions élémentaires, les responsables concernés ne feront que mettre des cautères sur des jambes en bois en tentant de calmer les esprits par des solutions improvisées. Mais, gare à l’explosion !

        Source : Le Reporter - Mohamed Zainabi

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        • #5
          Cette opération du ministère de la Santé est montée conjointement avec Transparency Maroc
          c'est une bonne chose, on a plus le droit de ne pas bâtir confiance sur la volonté du gouvernement qui se fait de plus en plus durcir, j'espere qu'on atteindra ce stade, où la majeur totalité écrasante des responsables porteront leurs responsabilités sur leurs épaules en bonne et due forme

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