Mendicité culturelle

[absent]

« La voix de la conscience et de l'honneur, est bien faible, lorsque les boyaux crient. » Denis DIDEROT

Allah Yahfadna !!!!

[Geass]

Mais les enfants de ces mendiants, ne veulent pas eux non plus aller à l'école, malgré les livres, habits, et gites gratuits. Ils s'enfuient des centres d'aides, pour aller mendier, et vivre "librement" comme ils disent.
La solution ne peut venir que de ceux qui donnent, et non l'inverse à mon avis.

[chicha51]

Le probleme c'est que des gens pensent qu'en donnant un dirham ( par jour) à un mendiant , ils s'ouvrent les portes du paradis.

Ils feraient mieux de remettre les 30 dirhams par mois directement à une maison de bienfaisance qui reçoit les nécessiteux au lieu d'encourager cette pratique qui nuit à l'image du pays tout en ayant les seuls mendiants au monde à avoir un compte bancaire mieux garni que celui d'un fonctionnaire , d'un ouvrier ou d 'un commerçant honnêtes.

[chicha51]

« La voix de la conscience et de l'honneur, est bien faible, lorsque les boyaux crient. » Denis DIDEROT

Allah Yahfadna !!!!

Medit

.............................

Tu confonds tous , mon cher , en parlant de boyaux

Ces "affamés" ont de quoi nourrir tout ton quartier .

[chicha51]

Etonnant le makhzen pour s'attaquer a la pauvreté

en disant que les mendiants sont en fait les plus riches c'est de faire faire le travail par la population pour faire disparaitre pauvres et misérables de la vue ,une honte pour ce maroc

Transit

..................................

Je dirais plutôt une honte pour ce Maghreb car ton pays est loin d'être épargné.

Voilà un article du quotidien Le Soir d'Algérie d'aujourd'hui même.

http://www.lesoird***********/articl...id=73961&cid=2

.........................................


SAMIA S'EST INSTALLÉE DANS UN CIMETIÈRE DE LA CAPITALE

«J'ai un boulot, mais je mendie»



Tête baissée, la partie inférieure du visage cachée par une voilette, Samia tend la main en direction des passants, à l'instar des autres mendiants qui se sont installés tôt le matin à l'entrée d'un grand cime - tière de la capitale. Recroquevillée dans un coin, elle lève à peine la tête pour «empocher» les piécettes que les passants lui posent dans la main.


F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La jeune mendiante a cependant une particularité : elle a un travail. Elle est femme de ménage dans une grande entreprise, elle fait la manche, dit-elle, pour arrondir ses fins de mois. Elle concède, d'ailleurs, difficilement à nous adresser la parole et regarde avec méfiance les autres mendiants. «Je ne leur fais pas confiance, ici la concurrence est rude et ils sont capables d'aller me dénoncer», confiet- elle. Et de poursuivre : «Mais je ne fais rien de mal, là où je travaille, je fais consciencieusement mon boulot. Mais que voulez-vous, je ne gagne pas assez pour subvenir aux besoins de ma famille». De cette famille, elle ne soufflera mot. Samia dira, toutefois, qu'elle a décidé de demander de l’aumône en écoutant le récit de mendiantes croisées dans le quartier populaire où elle habite. «Je les entendais dire qu’on pouvait gagner beaucoup d'argent sans effort. Elles aussi se cachent et même si elles ne travaillent pas, la plupart des habitants du quartier ne savent pas qu'elles mendient à longueur de journée dans les artères de la capitale», souligne la jeune fille qui précise que dans le cimetière où elle a élu domicile, elle est la seule à avoir un travail. Constatant que nous la dérangions et que nous lui faisions rater des occasions de «soutirer» de l'argent aux visiteurs, elle nous demanda de nous éloigner pour un moment. La plupart des mendiants ont quitté leur place pour harceler un homme qui essaye tant bien que mal de se dégager. Samia se joint au groupe. Une femme expliquera que le monsieur a commis l'erreur de tendre un gros billet à un des mendiants, attisant la convoitise des autres quêteurs. Le monsieur se dégage difficilement, alors que les prétendants à l'obole, dépités, reprennent leur place. Mais les mendiants ne baissent pas leur vigilance et certains, notamment les plus âgés, n'hésitent pas à tirer les femmes par le bras, ce qui n'a pas manqué d'agacer bon nombre de passantes, contraintes de faire preuve de fermeté pour pouvoir se dégager et reprendre leur chemin. Ce manège se déroule sous l'œil indifférent des vendeurs de fleurs qui sont, eux, occupés à vanter leur marchandise à ceux venus se recueillir sur les tombes de leurs proches. Beaucoup d'ailleurs s'arrêtent pour acheter des fleurs. Toutes ces activités bouchent l'entrée, assez étroite, du cimetière. En ce premier jour de la fête de l'Aïd, les allées sont bondées de monde. «Jamais je n'ai vu autant de gens», dira un habitué des lieux. Aux alentours de ce lieu de recueillement et au niveau de toutes ses entrées, une présence policière fort importante est constatée. L ' a ffluence est telle qu'un gigantesque embouteillage s’y est formé et même dans les quartiers limitrophes. Cette situation n'est pas pour déplaire à Samia et ses compagnons, à qui, d'ailleurs, elle n'adressera à aucun moment la parole. Seule dans un coin, elle continue discrètement d'empocher les pièces que lui tendent les passants. Elle avoue gagner, depuis une année, des sommes importantes, mais elle refusera d'en dévoiler le montant. Elle se contentera seulement de dire qu'elles dépassent de loin ce qu'elle gagne mensuellement comme femme de ménage. «Vous savez, même les membres de ma famille ne savent pas que je mendie ici, mais ils ne me posent pas de questions du moment qu'ils empochent mon argent !» avoue-t-elle avec amertume. Samia révélera qu'elle n'est pas seule dans cette situation. Beaucoup d'autres femmes jeunes et moins jeunes ayant déjà un travail mais mal rémunéré, s'adonnent à la mendicité pour arrondir leurs fins de mois. A la question de savoir si elle les connaissait personnellement, elle répondra que non mais qu'autour d'elle, on en parle souvent. La jeune mendiante passera les deux journées de l'Aïd devant la porte de ce cimetière de la capitale car c'est là, d'après elle, que l'on amasse beaucoup d'argent. «Les gens sont généreux lors des fêtes religieuses, ditelle en souriant, tout en précisant qu'elle ne demande l’aumône qu’au niveau des cimetières, «dans la rue, c'est dangereux». A la fin de la journée, le cimetière se vide de ses visiteurs. Samia s'est, dès le début de l'aprèsmidi, engouffrée dans un bus plein à craquer, avec son précieux butin bien dissimulé.
F.-Z. B.

[absent]

chicha,

Si mendier par necessite ... honte a nos societes et gouvernants
mais le sujet parle de certains marocains et Mr Benchemsi a tendance a generaliser en disant notemment :

Du coup, renoncer à sa dignité et tendre la main (même quand on n’en a pas besoin pour vivre) devient une posture facile, qu’on adopte sans blocage psychologique particulier. Parce qu’on y est culturellement préparé. Quand on ne mendie pas de l’argent dans la rue, on mendie des faveurs, des agréments, une promotion, tout et n’importe quoi, pourvu que cela passe par une posture de soumission.

Ceci se retrouve dans tous les aspects de la vie. On retrouve cette figure meme dans votre diplomatie ou economie.

Pour ce qui est des algeriens ( en majorite ), ehh bien ils cassent, ils brulent, ils tuent... ce qui n'est pas bien bien sur : ENNIF WELKHSARA comme toujours.

Allah yastar !!!

[chicha51]

*****

== MODERATION ==
Soyez poli et évitez les attaques personnelles - Lisez la charte du forum

[houari16]

Il y a des millions de marocains à qui ,avec ton nif de pacotille, tu n'arriverais même pas à la cheville .

au moins faut dire , les bousboussades des babouches marocaines ...??

[absent]

Pour des centaines de milliers de Marocains, renoncer à sa dignité est une posture facile. Parce qu’ils y sont culturellement préparés

le Marocain lambda se définira toujours comme le “supérieur” des uns et, à contrario, “l’inférieur” des autres. Il n’y a qu’une seule personne dans ce pays qui échappe à cette dualité : le roi, à qui on fait allégeance, à qui on embrasse la main et qui, statutairement, ne peut être “l’inférieur” de personne. Une personne sur 30 millions, c’est tout de même peu. À l’autre extrémité de la pyramide sociale, on trouve des centaines de milliers, voire des millions de gens. Comment vont-ils se définir ? Forcément comme des “inférieurs”, puisqu’ils n’ont personne à qui imposer leur “supériorité”

Fonfaronner au moindre pet de condi, de sarko ou mendier l'ouverture des frontieres rentre dans la meme logique.

[TAGHITI]

chicha51
Ils ont eu à faire face à la dictature de Hassan II l'une des plus terribles des derniers temps et ou des gens sont morts par centaines dans des manifestations sanglantes en 1965 , en 1981 sans parler des putschs des années 70 et des innombrables rafles qui ont vu des gens pourrir dans des prisons secretes à Tazmamart et autre kalaat Magouna.

Et ca continue!!!!! vs venez de trouver un autre prétexte pour la misére socialement héréditaire, et dans 50 ou 60 ans, vs diriez la même chose sur l'ére de M6 quand son fiston tiendraiet vos enfants dans la même misére!
Un système des castes féodales marocaines! Et vs n'avez pas honte de venir le justifier ici!

Honte à vous

[absent]

Chicha,

tu sais que tu ne risques rien alors defoules toi ...

[Geass]

Et ca continue!!!!! vs venez de trouver un autre prétexte pour la misére socialement héréditaire, et dans 50 ou 60 ans, vs diriez la même chose sur l'ére de M6 quand son fiston tiendraiet vos enfants dans la même misére!
Un système des castes féodales marocaines! Et vs n'avez pas honte de venir le justifier ici!

Honte à vous

C'est qui vous? Ce que dit Chicha n'engage que lui. Je ne pense pas un instant ce qu'avance Chicha.
Sans la fermeté de Hassan II, on serait une autre "république" post soviétique amputée des trois quart de son territoire.

[houari16]

Sans la fermeté de Hassan II,

Eh bien oui Geass ; confirmé par des charniers qui surgissent comme des champignons dans tout le territoire marocain

[chicha51]

Et ca continue!!!!! vs venez de trouver un autre prétexte pour la misére socialement héréditaire, et dans 50 ou 60 ans, vs diriez la même chose sur l'ére de M6 quand son fiston tiendraiet vos enfants dans la même misére!
Un système des castes féodales marocaines! Et vs n'avez pas honte de venir le justifier ici!

Honte à vous

Taghiti
..........................................

Tu es en train de tout mélanger.

Si j'ai exposé cette période de Hassan II c'est en réponse à medit pour lui faire comprendre que les marocains sont loin d'être des mauviettes comme il le dis clairement et sans ambages et qu'ils se sont soulevés à plusieurs reprises même du temps de la dictature hassanienne.

Geass

Tu n'es pas obligé de te justifier en te demarquant de moi.

Libre à toi si tu veux passer pour une mauviette.

Medit

C'est trop beau de provoquer les gens en les traitant de serviles et de dociles puis de te faire passer pour la victime.

[Geass]

Et? On a fait notre mea culpa. On regarde notre histoire en face, et on se l'approprie. On ne peut pas toujours vivre dans un monde tout amour tu sais.