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Mohammad (ç).

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  • Mohammad (ç).

    Armé par la Parole d'Allah, il changea la face du monde.
    Aalayhi assalat wa salam.


    "Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohammad? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois, des empires; ils n'ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s'écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d'idée, nullement d'empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau attestent plus qu'une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. ce dogme était double, l'unicité de Dieu et l'immatérialité de Dieu; l'un disant ce que Dieu est, l'autre disant ce qu'il n'est pas: l'un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l'autre inaugurant avec la parole une idée! "Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mohammad!` à toutes les échelles ou l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut le plus grand?`

    Lamartine, Histoire de la Turquie
    Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280


    "Ce n'est pas la propagation mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement; la même impression, pure et parfaite, qu'il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran...Les Musulmans ont su résister, uniformément, à la tension de réduire l'objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l'imagination de l'homme. "Je crois en Un seul Dieu et en Mohammad, son prophète"; ceci enferme la profession de Foi de l'Islam, de façon simple et invariable. L'image intellectuelle de la Divinité ne s'est jamais vue dégradée par une idole, quelle qu'elle soit; les hommages rendus au prophète n'ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine; ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion."

    Edward Gibbon et Siomn Ocklay
    History of The Saracen Empire


    "Il était César et le pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: Sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe; s'il y a un homme qui a le droit de dire qu'il règne par la volonté divine, se serait Mohammad, puisqu'il a tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports."

    Bosworth Smith,
    Mohammad and Mohammadanism,
    Londres, 1874, p.92


    "Homme d'affaires prospère dès l'âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d'une veuve fortunée. Celle-ci reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu'elle fut de quinze ans son aînée, il l'épousa et fut un époux dévoué jusqu'à sa mort." "De même que la plupart des grands prophètes qui le précédèrent, Mohammad chercha à éviter l'honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d'accomplir cette tâche. Mais l'ange lui ordonna: "Lis!" De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Mohammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset: "Il n'y a qu'un seul Dieu." "Sur tous les plans, Mohammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs s'étendirent rapidement disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances. Or, on dit que Mohammad lui-même affirma qu'une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d'attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou la mort d'un être humain." "A la mort de Mohammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif mit fin à cette vague d'hystérie par une des paroles les plus belles de l'histoire religieuse: Si l'un d'entre vous alla jusqu'à rendre un culte à Mohammad, il est mort. Mais si c'est à Dieu qu'il rend un culte, il vivra pour l'éternité."

    James A. Michener, Islam: The Misunderstood Religion.
    dans la revue Reader's Digest (édition américaine).
    Numéro de mai 1955, p. 68-70








    "Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Mohammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d'influence en ce monde, et d'autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Mohammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans: religieux et séculier."

    Michael H. Hart, The 100: A Ranking of the Most Influential Persons in History (Un classement des plus influentes personnalités de l'Histoire)
    New-York: Hart Publishing Co. Inc. 1978 p. 33

    “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

  • #2
    Moha

    El hamdoullah, c'est un sage, et son mérite est grand.

    Commentaire


    • #3
      Et voici ce Qu'a écrit Victor Hugo sur le prophète Mohammed (saws):

      -Il est long , mais essayez de le lire si vous pouvez -

      L’AN NEUF DE L’HEGIRE


      Comme s’il pressentait que son heure était proche,


      Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;


      Il marchait en rendant aux passants leur salut ;


      On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût


      A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;


      Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,


      Se souvenant du temps qu’il était chamelier.


      Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,


      Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.


      Il avait le front haut, la joue impériale,


      Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,


      Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,


      L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.


      Si des hommes venaient le consulter, ce juge


      Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,


      Ecoutait en silence et parlait le dernier.


      Sa bouche était toujours en train d’une prière ;


      Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;


      Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;


      Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.


      Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,


      Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.


      A soixante-trois ans une fièvre le prit.


      Il relut le Coran de sa main même écrit,


      Puis il remit au fils de Séid la bannière,


      En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.


      Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. '


      Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui


      D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.


      Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,


      Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;


      Et l’étendard sacré se déployait au vent.


      Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;


      ' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;


      La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.


      Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.


      Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '


      Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,


      Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;


      Le jour où tu naquit une étoile apparut,


      Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '


      Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;


      L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous


      Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous


      Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;


      Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '


      Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.


      Une vieille, tondant la laine d’un mouton,


      Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '


      Il semblait regarder quelque vision triste,


      Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,


      Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;


      Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.


      J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.


      Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.


      Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.


      Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.


      Il est né d’une Vierge aspirant une rose.


      Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,


      Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;


      J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;


      Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,


      Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;


      O vous tous, je serais bien vite dévoré


      Si dans l’obscurité du cercueil solitaire


      Chaque faute engendre un ver de terre.


      Fils, le damné renaît au fond du froid caveau


      Pour être par les vers dévoré de nouveau ;


      Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,


      Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.


      Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,


      Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,


      Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne


      Comme dans le désert le sable et la citerne ;


      Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !




      Dernière modification par Moniiia, 23 mars 2009, 09h32.

      Commentaire


      • #4
        je n'aim pas le poeme d'HUGO et ses insinuations...
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

        Commentaire

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