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Que fallait-il pour etre savant

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  • #16
    Et c'est beaucoup pour cela que les résultats des scientifiques de ces époques ne m'impressionnent guère. Je ne nie pas les efforts ni les compétences de cette personne que je ne connais pas mais il m'est toujours difficile de reconnaitre une autorité à ces gens d'une autre époque.

    Oui il faut savoir dire "au suivant". ceux qui ne savent pas le dire, c'est l'encrassement de la pensée garantie tout risques

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    • #17
      Harrachi

      Pas plus qu'il ne t'es concevable de reconnaitre une autorité a Avicenne (Ibn Sina) en matière de médecine de nos jours
      Si si à Avicennes et bien d'autres hommes de sciences arabo musulmans, je leur reconnais une autorité dans les sciences qu'ils ont pu produire. Ils ont participé à l'échafaudage de la science...

      C'est autour de cela que le point est circonscrit.
      Oui, je l'avais bien compris.

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      • #18
        @Bachi

        Si si à Avicennes et bien d'autres hommes de sciences arabo musulmans, je leur reconnais une autorité dans les sciences qu'ils ont pu produire. Ils ont participé à l'échafaudage de la science...
        Le commentaire portait sur ce propos BACHI : il m'est toujours difficile de reconnaitre une autorité à ces gens d'une autre époque.

        La médecine de l'époque d'Avicennes n'étant certainement pas celle d'aujourd'hui, je doute que tu puisse lui reconnaitre la moindre autorité lorsqu'il prescrit -par exemple- un saignement par sangsue pour traiter telle ou telle pathologie aujourd'hui. Les choses ont changes, parcque les sources et les moyens dont disposai Avicennes pour etablir ses solutions ont elles aussi changes.

        Et bien, ce juriste repondait aux questions juridiques nouvelles posees par ses contemporains en se basant sur les problemes deja regles par ses predecesseurs, ou en travaillant directement sur la matiere legale prevue a cet effet. La difference avec le medecin, c'est que les sources de sa discipline ne varient pas, etq ue les methodes ne peuvent changer.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          La médecine de l'époque d'Avicennes n'étant certainement pas celle d'aujourd'hui, je doute que tu puisse lui reconnaitre la moindre autorité lorsqu'il prescrit -par exemple- un saignement par sangsue pour traiter telle ou telle pathologie aujourd'hui. Les choses ont changes, parcque les sources et les moyens dont disposai Avicennes pour etablir ses solutions ont elles aussi changes.
          Oui mais il est à la base de bien des symptomatiques et d'identification de certaines maladies. Il a été une autorité, une des premieres autorités...
          Pleurésie, paralysies faciales, il fut le premier à livrer la symptomatique du diabète. La cataracte, la méningite, etc, etc.

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          • #20
            @Bachi

            Parfait !

            Et bien les premiers juristes de l'Islam ont a peu prés le même mérite en leur domaine, pionniers dans la conservation et la transmission des sources fondamentales du droit, précurseurs dans la fixation des méthodes de travail et d'organisation de ce droit, références dans leur travail de par les solutions légales qu'ils ont pu trouver aux problèmes qui se sont poses a leurs époques respectives ... etc. Ils ont leurs autorités qu'ils reconnaissent comme maitres de savoir, et ils ont aussi leurs "premières autorités" !

            Tout ce qu'il y'a, c'est que leur domaine d'action et de savoir est spécifique par rapport aux disciplines profanes, dans le sens ou la matière première qu'ils travaillent est le Coran et la Tradition, et que le résultat de leurs travaux s'accumule généralement, il ne se remplace pas parceque la matière en question ne varie pas.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #21
              Que fallait-il pour etre savant
              Autre époque autres exigences.
              Ainsi va le monde

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              • #22
                c'est vrai mnt il suffit de internet


                non sérieux moi je pense que 14 siecle sont largement suffisant pour tout les question de logha, fekh et sira mnt il est temps de s'intéresser à d'autre domaine de savoir entre autre l'internet

                vous savez par example que 90% de l'interent du monde sont sauvgarder sur des serveurs au USA et je doute que c'est un savant dans le fiqh qui empechera un blocage des site de daou3a ou pire à la falsification des site de diffusion du coran par exemple.

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                • #23
                  @Houmaiz

                  Autre époque autres exigences.
                  Du concret : que faut-il maintenant pour l'être ?
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #24
                    @Proviso

                    ... je doute que c'est un savant dans le fiqh qui empechera un blocage des site de daou3a ou pire à la falsification des site de diffusion du coran par exemple.
                    C'est qu'un juriste n'a jamais servi, et ne servira jamais a régler des problèmes d'informatique et de reseautique. Ceci n'est pas un doute, c'est une certitude.

                    Tu notera toutefois qu'aucun boulanger ne sera en mesure de parer a un quelconque blocage des sites internet consacres aux variétés de farine et autres améliorants, ni le moindre médecin a la falsification de méthodes de diagnostiques sur les sites consacres a sa specialite.

                    Est-ce pour autant que medecins et boulangers sont devenus inutiles, et qu'il faudra les mettre de cote afin de se consacrer corps et ame a "internet" ?

                    Plus absurde que ca, tu meurs.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #25
                      autre temps autre époques ...bien sur ...mais ..rien n'empeche les gens d'aujourd'hui a en faire plus et mieux ....tenez un exemple ...gaal el banna ..par exemple ...il possede une bibliotheque de 15 000 ouvrage il declare lire 3 bouquins par semaine ..on peut parler d'erudiction ....et voila il fait polemique ....chez certain ...il apporteun plus ...il derange ....quand il parle de certains dogmes .....

                      alors ancien ou nouveau ? changement ou stagnation ...fidelité ou rupture ....
                      je ne pourrai jamais accepter l(idée qu'un ancien meme au savoir respectacle puisse en connaitre mieux que moi ( si je fais l'effort d'apprendre ) sur la facon se se conduire aujourdhui

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                      • #26
                        autre temps autre époques ...bien sur ...mais ..rien n'empeche les gens d'aujourd'hui a en faire plus et mieux ....tenez un exemple ...gaal el banna ..par exemple ...il possede une bibliotheque de 15 000 ouvrage il declare lire 3 bouquins par semaine ..on peut parler d'erudiction ....et voila il fait polemique ....chez certain ...il apporteun plus ...il derange ....quand il parle de certains dogmes .....
                        Pour apprécier (dans le sens juger) la pensée de Jamal el Banaa, il faut être soi-même versé, un tant soi peu, dans la littérature religieuse.

                        Personnellement, je ne me mêlerai pas d'une conversation sur l'agriculture au Moyen-Age entre deux professeurs spécialisés dans le système agraire de la Pologne au tournant du XIIIe siècle....A plus forte, raison si je déclare détester la Pologne et ne pas m'intéresser au Moyen-Age européen....
                        Dernière modification par Dandy, 03 juillet 2009, 00h11.

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                        • #27
                          Envoyé par belkarem Voir le message
                          autre temps autre époques ...bien sur ...mais ..rien n'empeche les gens d'aujourd'hui a en faire plus et mieux ....tenez un exemple ...gaal el banna ..par exemple ...il possede une bibliotheque de 15 000 ouvrage il declare lire 3 bouquins par semaine ..on peut parler d'erudiction ....et voila il fait polemique ....chez certain ...il apporteun plus ...il derange ....quand il parle de certains dogmes .....

                          Il "dérange" (comme peut le faire un moustique) justement parce que ces lectures sont tout sauf religieuses (cf. un de mes anciens post).

                          Si c'est ça ton critère (le nombre de livres), je pourrais te citer l'exemple de l'imam An Nawawi, rahimahou allah, qui a passé 2 ans sans s'allonger pour pouvoir lire. Un de ses contemporains lui demanda comment il faisait pour dormir, il lui répondit qu'il s'adossait sur ses livres un moment puis il se réveillait pour reprendre sa lecture. Ce même contemporain le visita un jour chez lui et l'imam An Nawawi a du empiler quelques livres pour lui faire de la place dans sa maison tellement tout l'espace était occupé .

                          Il y a aussi l'exemple d'un savant turc peu connu du 15ième siècle du nom de Al Fanari Ar Roumi qui s'isolait les 3/4 de l'année pour ses lectures et ne dormait jamais allongé. Pour dormir, il s'appuyait contre un mur, un livre à la main pour qu'il puisse reprendre dès son réveil...


                          Une dernière chose : note que, absence d'imprimerie oblige, à l'époque, lire un livre chez soi signifiait souvent le recopier soi-même!!!

                          Envoyé par belkarem Voir le message
                          je ne pourrai jamais accepter l(idée qu'un ancien meme au savoir respectacle puisse en connaitre mieux que moi ( si je fais l'effort d'apprendre ) sur la facon se se conduire aujourdhui

                          C'est vrai que ton "erudiction" est presque parfaite. Dommage que tu ne fais pas l'effort d'ENTRER DANS L'HISTOIRE.

                          Si toutefois l'envie te prend de faire un petit effort et de ridiculiser de vieux barbus enturbannés qui ne savaient même pas ce que c'est un IPhone, j'ai un "petit" livre de philosophie très intéressant d'Ibn Taymiya que je trouve trop ardu pour ma petite personne ignorante (et ce n'est pas faute d'avoir fait beaucoup d'efforts) et je serais ravi que tu me donnes un coup de main


                          Un jour, le khalif et savant Omayade Omar Ibn Abd Al Aziz avait dit : رحم الله إمرئ عرف قدر نفسه

                          اللهم انى اعوذ بك من الجهل وشره واعوذ بك ان اكون من الجاهلين
                          Dernière modification par Az-Zouaoui, 02 juillet 2009, 20h14.

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                          • #28
                            @Dandy

                            Personnellement, je ne me mêlerai pas d'une conversation sur l'agriculture au Moyen-Age entre deux professeurs spécialisés dans le système agraire de la Pologne au tournant du XIIIe siècle....A plus forte, raison si je déclare détester la Pologne et ne pas m'intéresser au Moyen-Age européen.

                            Je souscrit a plein tarif, et sans rien a ajouter
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #29
                              Il est bien évident que si l'islam ne se proposait pas de régir la vie des gens, il serait laissé aux spécialistes.

                              C'est une réaction classique d'envoyer paître ceux qui se "permettent" d'investir un champ de compétence pour des raisons que ça les regarde ! Réactions classiques des petits et grands pouvoirs, comme les médecins (pouvoir médical : c'est pour votre bien) et les mandarins d'hopitaux, les interlocuteurs des écologistes en tout domaine (qualifiés de rêveurs, rétrogrades, ignorants des enjeux économiques), les technocrates (taisez vous nous connaissons mieux que vous ce qui est bon), etc ... Tous les gens qui leur demandent des comptes ont été reçus avec un mépris total et on les fait taire au nom de la compétence.

                              Pour que l'islam ne soit pas investi et interrogé, il faudrait cesser de vouloir l'utiliser pour réglementer la vie des gens, sinon il faut accepter les interventions, critiques et commentaires sur ce qu'il propose et impose.

                              Un degré de contrôle par la société civile de ce qui la regarde est inévitable, à moins qu'on vise un pouvoir clérical absolu.
                              Dernière modification par Alain, 02 juillet 2009, 23h27.

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                              • #30
                                @Alain,

                                Bonsoir,

                                Il me semble qu'il y a essentiellement deux types d'autorité: la première paraît injuste parce qu'elle est arbitraire: c'est le droit de la force; la se seconde forme d'autorité, celle qui se base sur des éléments objectifs et raisonnables, est non seulement viable mais en son absence, c'est l'autorité arbitraire qui occuperait la place.

                                C'est l'autorité du cardiologue quand il parle du coeur, d'un juriste quand il parle de droit (fonctionnement) et d'un savant en théologie quand il parle de théologie (et donc de droit dans le cadre d'une pensée islamique).

                                Qu'un poète puisse disserter des affaires du coeur avec une certaine élégance, ne veut pas dire que son intervention puisse être capitalisable dans un colloque de cardiologie.

                                Il en des de même pour le versant juridique de la pensée islamique: en l'absence de nombreuses lectures, on peut glisser sur des contre-sens vertigineux.

                                Pour que l'islam ne soit pas investi et interrogé, il faudrait cesser de vouloir l'utiliser pour réglementer la vie des gens, sinon il faut accepter les interventions, critiques et commentaires sur ce qu'il propose et impose.
                                La pensée politique ne peut être écartée ni même opposée à la spiritualité en Islam. La doctrine politique, ou du moins l'importance d'une pensée politique, est parallèle au dogme. On règle les mouvements des corps (individuels et sociaux) comme on discipline son âme. L'Islam est aussi une éthique en mouvement.

                                Pour ce qui est de discuter, il y a deux choses à observer:

                                - La discussion, dans le sens d'avis, sur des questions de société que pourraient rencontrer une société musulmane est dans l'ordre des choses. Seulement pour que son opinion soit efficiente, il faudrait que son auteur reconnaissent certains dogmes pour vrais.
                                Pourquoi ? D'une part, parce que la discussion ne peut faire sens que sous un référent commun, mais en plus parce qu'être musulman désigne la "nationalité" dans un univers mental théologique (le droit du sol ou du sang ne sont pas les concepts les plus pertinents dans le droit musulman).
                                Naturellement, les lumières viennent de partout, mais il faut quand même démarrer de postulats communs (ne serait-ce que théoriquement: qu'une personne, même de confession différente, adopte l'espace d'une conversation, les référents juridiques musulmans pour que la discussion puisse avancer).

                                - La critique, au sens intellectuellement valorisant du terme, nécessite des compétences, une culture et une méthodologie.

                                Ex. Je peux penser que l'égalité est une connerie, qu'un génie devrait peser sur un vote plus qu'un spectateur de TF1...Demander que l'on réforme la législation de la république française pour y inscrire des lois discriminatoires serait aussi mon droit. Mais une telle proposition ne ferait pas sens, parce qu'un élément constitutionnel m'aurait échappé: l'égalité.

                                Je te rassure, mon rapport au livre n'est pas papiste...Belkarem a qui s'adressait le message, est un client particulier
                                Dernière modification par Dandy, 03 juillet 2009, 00h16.

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