Le cheikh de la tariqa alawiya, M. Khaled Bentounes a déclaré que "la réussite du congrès international, organisé depuis une semaine à l'université de Mostaganem, prouve que l'Algérie est une terre de Savoir, de Science et d'Amitié". Cheikh Bentounes a affirmé, lors d'une conférence de presse, animée jeudi à la veille de la clôture du congrès célébrant le centenaire de la tariqa alawiya, que cette rencontre s'inscrivant au service de l'humanité et de la noble mission de l'Islam, a permis d'instaurer un débat de qualité autour de différentes questions de l'heure: scientifiques, culturelles, écologiques et spirituelles.
Il a ajouté dans le même sillage que ce congrès a redonner à l'Algérie et à ses personnalités de soufisme et de savoir leur place et leur notoriété en déclarant "nous avons cherché une voie rassembleuse des membres de la société quelles que soient leurs opinions et leurs tendances".
Cheikh Bentounes a également évoqué le rôle de "la caravane de l'espoir", initiée par la tariqa alawiya ayant sillonné depuis le début de l'année en cours
55 villes du pays, appelant à la paix, à l'espoir et à l'unité.
Il a enchainé dans le même sens que les invités d'une quarantaine de pays de la planète sont venus au centenaire de la tariqa alawiya pour soutenir cette démarche et démontrer que l'espoir demeure au sein de l'humanité.
L'importance de la spiritualité dans le traitement des questions de l'heure mise en exergue
Les participants au congrès international du centenaire de la Tariqa alawiya, organisé par l'université de Mostaganem, ont insisté jeudi sur l'importance de la spiritualité dans le traitement des questions de l'heure. Les intervenants ont souligné, lors des travaux de la sixième journée de cette rencontre ayant abordé le volet "spiritualité et soufisme", que face aux problèmes et aux souffrances du monde actuel marqué par une course frénétique après la richesse, le retour à la vie spirituelle et à la réconciliation avec les Hommes, la nature et soi-même, s'avère nécessaire notamment à travers les vraies valeurs humaines.
Dans cet ordres d'idées, Cheikha Nour de Turquie a présenté une communication intitulée "le soufisme et la liberté", à travers laquelle elle a tenté de démontrer que la liberté qu'on vit actuellement s'est éloignée des valeurs spirituelles, considérant que cette liberté est "restreinte" et nécessite une touche spirituelle pour qu'elle soit absolue.
Dans ce contexte, elle a indiqué que la liberté, telle que contenue dans la charte des droits de l'Homme, celle "de l'homme né libre", donne une mauvaise interprétation, si l'on comprend que l'homme peut faire tout ce que bon lui semble.
Elle a ajouté que cette liberté a besoin, pour se consolider, d'une spiritualité pour que l'homme puisse se libérer de ses instincts et ses désirs.
De son côté, le président des confréries égyptiennes soufies, le professeur Abdelhadi Ahmed El Kessabi a, dans une communication "l'adoration dans le soufisme", souligné l'importance de l'adoration dans la vie spirituelle, estimant que l'adoration en soufisme est motivé par l'amour de Dieu.
Aussi, a t-il souligné, il appartient aux adorateurs de montrer la preuve de leur amour de Dieu et son prophète Mohamed (QSSL) à travers les comportements comme la lecture du Saint Coran, le dikr, l'amour de l'Autre.
Le Dr Mahmoud Abou El Fayd, cheikh de la Tariqa el faïdya (Egypte) a axé son intervention sur le rôle des confréries soufies dans l'enseignement de l'Islam et sa propagation dans le monde.
Il a souligné que "les confréries soufies ont contribué à la propagation de l'Islam en Afrique, en Chine, en Inde et dans la région des balkans, en diffusant les valeurs telle que la tolérance, la justice, l'acceptation de l'Autre.
L'objectif étant, est de rendre heureux l'humanité et la recherche de son bien être, comme le veut l'éducation religieuse musulmane, a t-il assuré.
Enseignant à l'université de Tokyo, le Dr Kojiro Nakamora a fait, quant à lui, une étude comparative entre le soufisme dans la religion musulmane et le soufisme en bouddhisme, estimant qu'il existe des similitudes entre le soufisme et ses confréries et l'enseignement des adeptes.
Il a dit que le soufisme dans le bouddhisme c'est comme le soufisme en Islam, qui a pour objectif la purification de l'âme et sa protection contre les tentations et autres méfaits, ainsi que l'adoration de Dieu.
Il a souligné qu'il existe également dans le bouddhisme, "une pratique du dikr qui oblige le fidèle (adepte) à placer une confiance absolue en son guide".
Le cheikh Mohamed Hassane Radaïda (Jordanie) a présenté le modèle jordanien, dans une communication sur "le soufisme dans le monde musulman", dans laquelle il a tenté d'expliquer que le soufisme est un des fondements de l'islam, à travers "el Ihsan" (la bonté), qui est l'adoration de Dieu, comme si on le voit.
Aussi, a-t-il abordé le rôle de l'éducateur en soufisme et son influence sur l'adepte, s'appuyant sur des études qui ont traité du soufisme et "la wilaya" dans l'Islam.
D'autre part, il a évoqué le rôle jihadiste des soufis notamment dans le continent africain, indiquant à ce sujet, la participation des soufis dans les armées de l'illustre chef "Dhaher Bébars" en Egypte, lorsqu'il affrontait les incursions des croisés.
Au sujet des confréries soufies en Jordanie, le conférencier a souligné l'existence de nombreuses tariqas dont la tariqa el alawiya qui dispose de 14 zaouias, réparties entre la Jordanie et la Palestine.
La Tunisienne Nilleli Omari a fait une intervention sur le rôle de la femme dans le soufisme, qui a été à l'origine de la formation de plusieurs adeptes en la matière, dans les pays du Maghreb durant le 12ème siècle chrétien.
Le directeur général de l'Institut du monde Arabe (Paris), M. Mokhtar Taleb Bendiab a abordé, dans son intervention "le dialogue des civilisations et les différences culturelles", à travers laquelle, il a insisté sur l'importance que revêt, en ce moment, le dialogue des civilisations, pour rapprocher les peuples et répandre la paix dans le monde.
Il est prévu ce jeudi soir, la tenue d'une séance de spiritualité, qui sera suivie par la projection d'un film sur la caravane de l'espoir qu'a organisée la zaouia el alawiya, ayant sillonné plus 50 villes du pays.
Par APS
Il a ajouté dans le même sillage que ce congrès a redonner à l'Algérie et à ses personnalités de soufisme et de savoir leur place et leur notoriété en déclarant "nous avons cherché une voie rassembleuse des membres de la société quelles que soient leurs opinions et leurs tendances".
Cheikh Bentounes a également évoqué le rôle de "la caravane de l'espoir", initiée par la tariqa alawiya ayant sillonné depuis le début de l'année en cours
55 villes du pays, appelant à la paix, à l'espoir et à l'unité.
Il a enchainé dans le même sens que les invités d'une quarantaine de pays de la planète sont venus au centenaire de la tariqa alawiya pour soutenir cette démarche et démontrer que l'espoir demeure au sein de l'humanité.
L'importance de la spiritualité dans le traitement des questions de l'heure mise en exergue
Les participants au congrès international du centenaire de la Tariqa alawiya, organisé par l'université de Mostaganem, ont insisté jeudi sur l'importance de la spiritualité dans le traitement des questions de l'heure. Les intervenants ont souligné, lors des travaux de la sixième journée de cette rencontre ayant abordé le volet "spiritualité et soufisme", que face aux problèmes et aux souffrances du monde actuel marqué par une course frénétique après la richesse, le retour à la vie spirituelle et à la réconciliation avec les Hommes, la nature et soi-même, s'avère nécessaire notamment à travers les vraies valeurs humaines.
Dans cet ordres d'idées, Cheikha Nour de Turquie a présenté une communication intitulée "le soufisme et la liberté", à travers laquelle elle a tenté de démontrer que la liberté qu'on vit actuellement s'est éloignée des valeurs spirituelles, considérant que cette liberté est "restreinte" et nécessite une touche spirituelle pour qu'elle soit absolue.
Dans ce contexte, elle a indiqué que la liberté, telle que contenue dans la charte des droits de l'Homme, celle "de l'homme né libre", donne une mauvaise interprétation, si l'on comprend que l'homme peut faire tout ce que bon lui semble.
Elle a ajouté que cette liberté a besoin, pour se consolider, d'une spiritualité pour que l'homme puisse se libérer de ses instincts et ses désirs.
De son côté, le président des confréries égyptiennes soufies, le professeur Abdelhadi Ahmed El Kessabi a, dans une communication "l'adoration dans le soufisme", souligné l'importance de l'adoration dans la vie spirituelle, estimant que l'adoration en soufisme est motivé par l'amour de Dieu.
Aussi, a t-il souligné, il appartient aux adorateurs de montrer la preuve de leur amour de Dieu et son prophète Mohamed (QSSL) à travers les comportements comme la lecture du Saint Coran, le dikr, l'amour de l'Autre.
Le Dr Mahmoud Abou El Fayd, cheikh de la Tariqa el faïdya (Egypte) a axé son intervention sur le rôle des confréries soufies dans l'enseignement de l'Islam et sa propagation dans le monde.
Il a souligné que "les confréries soufies ont contribué à la propagation de l'Islam en Afrique, en Chine, en Inde et dans la région des balkans, en diffusant les valeurs telle que la tolérance, la justice, l'acceptation de l'Autre.
L'objectif étant, est de rendre heureux l'humanité et la recherche de son bien être, comme le veut l'éducation religieuse musulmane, a t-il assuré.
Enseignant à l'université de Tokyo, le Dr Kojiro Nakamora a fait, quant à lui, une étude comparative entre le soufisme dans la religion musulmane et le soufisme en bouddhisme, estimant qu'il existe des similitudes entre le soufisme et ses confréries et l'enseignement des adeptes.
Il a dit que le soufisme dans le bouddhisme c'est comme le soufisme en Islam, qui a pour objectif la purification de l'âme et sa protection contre les tentations et autres méfaits, ainsi que l'adoration de Dieu.
Il a souligné qu'il existe également dans le bouddhisme, "une pratique du dikr qui oblige le fidèle (adepte) à placer une confiance absolue en son guide".
Le cheikh Mohamed Hassane Radaïda (Jordanie) a présenté le modèle jordanien, dans une communication sur "le soufisme dans le monde musulman", dans laquelle il a tenté d'expliquer que le soufisme est un des fondements de l'islam, à travers "el Ihsan" (la bonté), qui est l'adoration de Dieu, comme si on le voit.
Aussi, a-t-il abordé le rôle de l'éducateur en soufisme et son influence sur l'adepte, s'appuyant sur des études qui ont traité du soufisme et "la wilaya" dans l'Islam.
D'autre part, il a évoqué le rôle jihadiste des soufis notamment dans le continent africain, indiquant à ce sujet, la participation des soufis dans les armées de l'illustre chef "Dhaher Bébars" en Egypte, lorsqu'il affrontait les incursions des croisés.
Au sujet des confréries soufies en Jordanie, le conférencier a souligné l'existence de nombreuses tariqas dont la tariqa el alawiya qui dispose de 14 zaouias, réparties entre la Jordanie et la Palestine.
La Tunisienne Nilleli Omari a fait une intervention sur le rôle de la femme dans le soufisme, qui a été à l'origine de la formation de plusieurs adeptes en la matière, dans les pays du Maghreb durant le 12ème siècle chrétien.
Le directeur général de l'Institut du monde Arabe (Paris), M. Mokhtar Taleb Bendiab a abordé, dans son intervention "le dialogue des civilisations et les différences culturelles", à travers laquelle, il a insisté sur l'importance que revêt, en ce moment, le dialogue des civilisations, pour rapprocher les peuples et répandre la paix dans le monde.
Il est prévu ce jeudi soir, la tenue d'une séance de spiritualité, qui sera suivie par la projection d'un film sur la caravane de l'espoir qu'a organisée la zaouia el alawiya, ayant sillonné plus 50 villes du pays.
Par APS