Interdire la burqa en France permettrait de lutter contre "la gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam", a estimé Fadela Amara, dans une interview au Financial Times.
Fadela Amara enfonce le clou. Deux mois après un débat virulent sur le port du voile intégral en France, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a redit son opposition à la burqa. "La burqa ne représente pas simplement un morceau de tissu mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes", a déclaré samedi au quotidien britannique Financial Times l'ancienne présidente de Ni ***** ni soumises, une association défendant le droit des femmes.
Fadela Amara estime même que la France, havre d'un islam progressiste, se doit de "combattre la gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam". "La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa", ajoute-t-elle, car "ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales", poursuit la secrétaire d'Etat, elle-même d'origine algérienne.
367 femmes
Ce n'est pas la première fois que Fadela Amara prône une interdiction du voile intégral. En plein cœur du débat sur le port de la burqa (un voile d'origine afghane couvrant entièrement le corps et le visage) et le niqab (un voile couvrant l'ensemble du corps à l'exception des yeux et originaire de la région de Riyad, en Arabie saoudite), elle avait déjà expliqué en juin dernier qu'elle était "pour l'interdiction". "Je crois que si on veut réellement aider à lutter efficacement contre les fondamentalistes, la burqa ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays",
Elle avait été rejointe par le président de la République lui-même. Nicolas Sarkozy avait en effet déclaré devant le Congrès que le voile intégral n'était "pas le bienvenu sur le territoire de la République". Selon une estimation des services de renseignement récemment évoquée par le quotidien Le Monde, seules 367 femmes porteraient la burqa dans le pays. La plupart d'entre elles ont moins de 30 ans et un quart sont des converties à la religion musulmane. Elles porteraient ce vêtement dans une "démarche provocatrice." Un rapport sur l'étendue du phénomène doit être rendu par une mission d'information parlementaire en janvier 2010.
V.V. (avec Reuters) - leJDD.fr
Samedi 15 Août 2009
Fadela Amara enfonce le clou. Deux mois après un débat virulent sur le port du voile intégral en France, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a redit son opposition à la burqa. "La burqa ne représente pas simplement un morceau de tissu mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes", a déclaré samedi au quotidien britannique Financial Times l'ancienne présidente de Ni ***** ni soumises, une association défendant le droit des femmes.
Fadela Amara estime même que la France, havre d'un islam progressiste, se doit de "combattre la gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam". "La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa", ajoute-t-elle, car "ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales", poursuit la secrétaire d'Etat, elle-même d'origine algérienne.
367 femmes
Ce n'est pas la première fois que Fadela Amara prône une interdiction du voile intégral. En plein cœur du débat sur le port de la burqa (un voile d'origine afghane couvrant entièrement le corps et le visage) et le niqab (un voile couvrant l'ensemble du corps à l'exception des yeux et originaire de la région de Riyad, en Arabie saoudite), elle avait déjà expliqué en juin dernier qu'elle était "pour l'interdiction". "Je crois que si on veut réellement aider à lutter efficacement contre les fondamentalistes, la burqa ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays",
Elle avait été rejointe par le président de la République lui-même. Nicolas Sarkozy avait en effet déclaré devant le Congrès que le voile intégral n'était "pas le bienvenu sur le territoire de la République". Selon une estimation des services de renseignement récemment évoquée par le quotidien Le Monde, seules 367 femmes porteraient la burqa dans le pays. La plupart d'entre elles ont moins de 30 ans et un quart sont des converties à la religion musulmane. Elles porteraient ce vêtement dans une "démarche provocatrice." Un rapport sur l'étendue du phénomène doit être rendu par une mission d'information parlementaire en janvier 2010.
V.V. (avec Reuters) - leJDD.fr
Samedi 15 Août 2009
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