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Le mariage au paradis

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  • Je n'ai jamais lu autant d'idioties durant toute ma vie que dans ce p..... de forum de m.... ! L'abrutissement des gens est total autant que la débilité profonde de l'esprit . Vous n’êtes que des crétins incapable ni de réfléchir ni de penser correctement . Vous arguez des hadiths sortis de je ne sais ou, vous insultez l'islam parce que vous ne l'avez pas étudié , vous écoutez un abou kholata sorti d'une poubelle de l'humanité et vous en profitez pour salir l'islam et...et...et... !
    Instruisez vous bandes d'abruti ! vous avez des livres écrits par des religieux reconnus,
    mais vous préférez lire et écouter des abou tooz !
    je te trouve un peu hautain

    mais bon ton abou toz a toi a ecrit des hadith qui disent que les nuage son poussez par des ange , que des demon se cache dans les nez , que le sperme femme fait une course avec le sperm homme ans l'utérus , que la fivre est une emanation de l'enfer ……...j'en passe et des meilleur

    ont c'est instruit on as lut tes hadith sahih que de l'obscurentisme que dieu nous en preserve

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    • @ tous , je vous souhaite tous mes voeux de bonheur et de prospérite à l'occasion de ce Aid el Adha moubarak.

      il y a de quoi se révolter devant ce qu'on lit , ce n'est pas que je suis hautain mais tout simplement et réellement " ecoeuré " face à ce jahl du 21eme siècle ! mais , cher tawenza , je ne peu pas m'y faire . Ce jahl est en expansion non seulement dans le monde musulman mais aussi dans le monde entier, c'est un phénomène mondial .

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      • Le phénomène des faux hadith prend de l’ampleur ces dernières décennies et ce grâce aux media et internet avec les réseaux sociaux, facebook youtube etc.. Ce qui est incompréhensible , c’est la crédulité des gents face à des écrits qui stimulent leurs émotions sans vérifier leur authenticité ,Mais même en voulant le faire , il est difficile d’attribuer certains hadiths au prophete saws . Je conviens qu’il y a des hadith vraiment déraisonnable et même mensonger , mais dans ce délire de textes, il est quand même facile de séparer le vrai de l’ivraie en suivant notre conscience et notre raison et surtout notre cœur.
        Ce sujet est difficile à traiter car il s’agit de corriger chaque individu au cas par cas selon ce qu’il conçoit et a ete éduqué par la « rue « . car il faut bien le dire , dans notre société c’est bien la rue qui éduque ! Alors comment trouver une thérapie lorsque les éducateurs ont démissionné et ont été remplacé par des ignorant encore plus ignorant qui fusent dans nos écoles , dans nos famille dans notre société de façon générale et dans internet et les télé ou foisonnent des émissions incultes et dépravantes ? Il s’ensuit que l’on constate aujourd’hui une dégradation des valeurs humaines et culturels ainsi que des valeur religieuses qui laissent le champs libre à toutes influences néfastes et cela dans tous les domaines . Oui je suis révolté, oui je suis sidéré oui je suis en rage devant tant d’abrutissement qui gangrène notre société ! Pas vous ? Vous complaisez vous dans ce merdier ?
        J’ose espérer que non et voir un jour réapparaître les valeurs morales et sociales .

        cordialement à tous !

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        • perso, qd je réfléchis un peu cad doucement le matin et pas trop vite le soir, je trouve que l'histoire et la biographie que l'on nous a vendues de bukhari lui même ne convainc pas !

          est ce que c vraiment possible de venir, longtemps après, récolter des paroles sans risque d'erreurs à foison ? ces histoires de metn et chaine logique authentifiée ne tiennent pas la route. j'ai du mal à voir un émigré orphelin, venu de boukhara à l'âge de découvrir la vie et qui, arrivé en arabie, il se met à la fois à apprendre l'arabe pour atteindre la perfection et se faire un carnet d'adresse de relationship pour récolter la tradition musulmane et la fixer dans un livre !

          au fait, on a besoin de donner un nom venu d'ailleurs car nul n'est prophète en son pays. et nous autres nous nous retrouvons avec da3ih, sahih et jonglons avec ses textes censés avoir été recueillis in situ. pis, albani a relu boukhari et mouslim et les a corrigés à sa guise ! si cela continue, dans un siècle un autre cheikh va relire c livres et va les recorriger à sa guise et ainsi de suite !


          y a d'ailleurs une question à se poser : Pourquoi existe il deux recueils célèbres de hadiths ? pourquoi mouslim (inconnu) a t il cherché à concurrencer boukhari (inconu) ?


          y a un pb de logique là dedans.. on n est pas des dindes non plus !


          cordialement
          Dernière modification par Invité, 21 août 2018, 12h58.

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          • c’est la crédulité des gents face à des écrits qui stimulent leurs émotions sans vérifier leur authenticité
            Cher Abdelhamid,
            N'ayez plus aucune crainte, mon cher ami, il n'y a plus aucune chance pour personne de faire comprendre a qui que ce soit le contraire de ce qui se doit sur les hadiths de Boukhari.. La grandeur du prophète de l'Islam, paix et salut éternels sur lui, y est définitivement prouvée. Tout le monde sait a présent que ceux qui ont compilé, codifié et transmis les paroles, les actes et les autres événements dans la vie du prophète Mohammed connus comme les Narrateurs des traditions, furent justement ses propres compagnons, leurs fils et leurs descendants. Une fois que tous ces récits furent consignés par écrit, les connaissant dans le domaine procédèrent également à la rédaction de la biographie de tous les narrateurs ou autres personnes qui ont eu le moindre lien avec la transmission de ces Traditions du Prophète. Leur grand travail d’authentification consistait à examiner les chaînes de transmissions (isnad) en procédant à des recherches sur chacun des maillons de cette chaîne. Il analysèrent les facteurs tels que la réputation de piété, d’intelligence, la possibilité géographique ou temporelle d’avoir pu recevoir cette information du précédent maillon et transmis au suivant etc.

            Vous venez surement de comprendre qu'absolument rien n'a été laissé au hasard et de ce fait le prophète de l'Islam que le salut soit sur lui est le seul grand homme du monde dont les récits ou les témoignages sont rapportés par une chaîne de témoins allant jusqu'à sa personne.. La sunna est ainsi plus que préservée de toute déformation. Ceux qui mettent en doute un seul mot de la Sunna doivent préalablement refuser tout le déroulement de l'histoire de l'humanité, car il n'y a pas une seule autre personnalité dans le monde ou dans les cieux, qu'elle soit prophète ou non, savante ou non, divinisée ou non, ne possède une biographie de ses faits et gestes et des traditions remontant jusqu'à elle traités par une chaîne de témoins a témoins jusqu'à sa personne sur chaque mots chaque faits et chaque geste.
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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            • en réalité veniziano les hommes et les femmes n'auront plus de pénis , de testicules , de seins , de vagins, d'ovules , de vulves , de spermatozoïdes etc... puisqu'il semble que ce soit la le seul langage que tu connaisses !
              Auront quoi alors comme alternative divine ?

              Je te cite par exemple sourate Yassine (verset 55). إِنَّ أَصْحَابَ الْجَنَّةِ الْيَوْمَ فِي شُغُلٍ فَاكِهُونَ (55) .

              Tafssir Ibn Katir : قال عبد الله بن مسعود ، وابن عباس ، وسعيد بن المسيب ، وعكرمة ، والحسن ، وقتادة ، والأعمش ، وسليمان التيمي ، والأوزاعي في قوله : ( إن أصحاب الجنة اليوم في شغل فاكهون ) قالوا : شغلهم افتضاض الأبكار . .


              Ibn Abbas et des grands exégètes affirmaient que les croyants seront occupés au Paradis à "dépuceler" des houris !!. Ces dernières redeviennent aussitôt vierge à chaque fois !
              Dernière modification par veniziano, 21 août 2018, 20h06.

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              • Je te cite par exemple sourate Yassine (verset 55). إِنَّ أَصْحَابَ الْجَنَّةِ الْيَوْمَ فِي شُغُلٍ فَاكِهُونَ (55)

                Je pense que tu ne regarde que des films porno classés xxx , que ton esprit n'est rempli que d'histoires de c** parceque c'est à cela que te fait penser ce verset !

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                • La sexualitè te gene abdel? l'islam pourtant au contraire du christianisme l'exalte, et les versets sur les pucelles du paradis sont la, ainsi que les paroles du prophete qui assure que la haut le "drapeau" ne sera jamais en berne
                  Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                  La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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                  • La sexualitè te gene abdel? l'islam pourtant au contraire du christianisme l'exalte
                    Cher mario,
                    N'ayez surtout pas peur car dans ce contexte personne n'oublie que pendant des siècles et des siècles le christianisme avait, avant l'Islam, injustement associé le plaisir sexuel au péché et prôné l’idéal du célibat mais par la grâce divine l'ultime prophète mit fin a toutes ces élucubrations par une vie pleine d'amour adjointe a la parfaite chasteté. C'est grâce a ce glorieux prophète, que la prière et le salut soient sur lui, que les hommes de nos temps ne souffrent plus de la culpabilité sexuelle si caractéristique de la morale judéo-chrétienne, et que le plaisir sexuel est valorisé a sa juste valeur, et même considéré comme un avant-gout terrestre des joies paradisiaques pour aider l'humain à supporter les vicissitudes de la vie d’ici-bas. La libération sexuelle dans la rectitude la plus totale n'a été donc possible que grâce a la foi musulmane et de ses textes sacrés, loin de tout abus ou dépassement comme celle des occidentaux contemporains. Le prophète Mohammed, que la paix et le Salut soient sur lui, est plutôt un messager connu pour ses jeûnes et ses prières nocturnes tout au long de son existence austère et qui, à la fin de sa vie, abrita tout simplement quelques pauvres veuves désœuvrées qui vécurent auprès de lui avec le juste nécessaire, se consacrant à Dieu et à la demeure dernière.

                    Vous comprenez donc que c'est justement pour éviter beaucoup de dépassements dans la société que l'islam régit souvent des lois qui paraissent de prime abord un intéressement a la vie d'ici bas mais qui dans le fond sont la vraie forme d'humilité de la condition humaine. Donc bien au contraire, les hadiths ayant trait a la virilité du saint prophète, forment en soi la réponse la plus cinglante à ceux qui voient que la dévotion se mesure au monachisme, à la continence et au fait de se priver des plaisirs licites. En effet, le Prophète de l'Islam, paix et bénédictions sur lui, craignait Dieu plus que quiconque et était le plus dévot de tous, mais ne bouda pas automatiquement les mariages, comme d'ailleurs cela est bien illustré par les hadiths authentiques et les relations sexuelles et sensuelles avec ses épouses.
                    Dernière modification par said2010, 21 août 2018, 23h54.
                    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                    • Ces dernières redeviennent aussitôt vierge à chaque fois !
                      Cher veniziano,
                      Donc chaque fois qu’un homme touche une Houri, il la trouve toujours vierge. La trouver vierge âpres l'avoir touchée nous amène a une autre vision des choses.. Cela veut dire au fond qu'elle n'a jamais été touchée sexuellement. Attention, enlevez un tout petit peu le mental occidental pour qui une vierge c'est celle a laquelle on a réparé l'hymen par operation chirurgicale. La virginité, mon cher ami, est l'état d'une personne n'ayant jamais eu de relations sexuelles. Mais je ne pense pas que ce soit possible pour vous de comprendre quoi que ce soit a tout cela car l'obsession sexuelle ne peut se séparer un instant de votre pensée...
                      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                      • La sexualitè te gene abdel?
                        Absolument pas chère mario, au contraire je la sublime . Je te suggère de ne pas t’arrêter à une simple lecture de ma réponse mais de chercher à comprendre ce que j’entends par le vocable "sublimation" dont tu auras toutes les définitions sur internet .

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                        • Que de baratin said pour dire ce que j'ai dit moi, pour une fois que je reconais un truc positif a ta religion
                          Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                          La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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                          • Que de baratin said pour dire ce que j'ai dit moi,
                            Cher mario,
                            Je fais tout pour vous aider a dépasser les problématiques que subit votre pensée suite a l'heritage culturel que vous subissez.
                            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                            • Adam et Êve faisaient-ils l'amour au paradis ?

                              Selon l'usage classique de l'arabe à l'époque où Mahomet récita le Coran, Hur'in est composé des deux mots : « hur » et ʿīn. Le mot 'hur est le pluriel des deux formes ahwar (masculine) et hawra (féminine) qui signifient « aux yeux blancs », ou bien qui désignent des personnes qui se distinguent par hawar, c'est-à-dire « une intense blancheur des orbites oculaires et des pupilles d'un noir brillant »17, d'où la pureté. Le second mot, ʿīn, est le pluriel des deux formes ayan (masculine) et ainao (féminine). Ce mot désigne la beauté des yeux du buffle, qui sont blonds. En général, ce mot implique « les plus beaux yeux », quel que soit le sexe de la personne. Ainsi, la façon la plus fidèle de rendre le mot houri en français pourrait être : « compagnon/compagne pur(e), aux plus beaux yeux ».
                              En hébreu, autre grande langue sémitique, l'adjectif חיוור (hiwer) a la même racine h-w-r, signifiant pâle, blanchâtre. Le mot correspondant pour œil est עין (ayin).
                              Q : Il est cité pour les hommes qu'ils auront des houris aux yeux grands et beaux au paradis. Qu'en est-il pour les femmes?
                              Comment vivre une sexualité de don et d'accueil, à l'image de la relation à Dieu ? Quel est le rapport tumultueux du sexe au sacré, du corps à l'esprit ?
                              L’exultation extrême de la chair lors du face-à-face avec un être aimé désigne bien souvent dans la Bible la rencontre avec Dieu. Si le terme jouissance est limité dans le vocabulaire d’aujourd’hui au domaine sexuel, il est usité dans la tradition du christianisme comme une notion théologique. La jouissance désigne la fréquentation intense, délectable, de Dieu, la jubilation de le connaître .


                              Adam et Êve faisaient-ils l'amour au paradis ?
                              Une question a souvent été débattue : l’homme et la femme au paradis faisaient-ils l’amour ? Pour certains, l’activité sexuelle, mélangée qu’elle est de concupiscence, ne peut être qu’une conséquence du péché. Pour d’autres, au contraire, les deux premiers habitants du jardin, qui étaient nus sans éprouver de honte (Genèse 2, 25), vivaient une sexualité à la hauteur de leur relation à Dieu : toute de don et d’accueil émerveillé. Le mot « Éden », qui est le nom donné au jardin originel, se retrouve en une forme très proche, édéna, en Genèse 18, 12. Trois messagers du Seigneur ont annoncé à Sara qu’elle enfanterait un fils dans sa vieillesse ; elle rétorque alors : « Maintenant que je suis usée, aurai-je du plaisir (édéna), alors que mon mari (c’est-à-dire Abraham) est vieux ! » L’usage de ce terme suggère rétrospectivement que le nom Éden est connoté sexuellement. Ainsi, parmi les délices du paradis figuraient les plaisirs de la rencontre charnelle.


                              "Devenir une seule chair"
                              Revenons au commencement. Dès que Dieu a conduit auprès de l’homme la femme qu’Il avait « bâtie », une promesse est lancée : ils deviendront « une seule chair » (Genèse 2, 21-24). On a eu tendance à limiter cette annonce à la seule activité sexuelle. Elle englobe en fait toute l’aventure que cet homme et cette femme vivront ensemble, dont la sexualité fait partie. « Devenir une seule chair » s’avère une formule très mystérieuse : quelle est au juste cette réalité de la chair que Dieu vient de créer ? Qu’est-ce que cette unité qu’Il appelle de ses vœux ? Toute la Bible nous l’apprendra : il n’y a pas d’unité, pas de communion de la chair, sans que Dieu la mène « ultimement » à terme. S’il faut évoquer les rencontres amoureuses d’Adam et de son épouse, postulons qu’elles se font dans l’enthousiasme de la chair confiante qui vit en Dieu un mystère d’unité, la chair de l’un s’ouvrant à la chair de l’autre.




                              Le sexe et la relation à Dieu
                              Ceux qui « connaissent » trop bien en matière sexuelle manifestent la relation qu’ils ont plus généralement avec les autres et avec Dieu. Tout ce qu’on fait subir sexuellement aux plus humbles du peuple, c’est à Dieu qu’on le fait subir. Au début des livres de Samuel, on nous présente deux prêtres qui desservent le temple de Silo. Or, ces comparses prennent pour leur usage le meilleur des sacrifices qui revient à Dieu, de même qu’ils violent les *femmes qui participent au service du *sanctuaire (1 Samuel 2, 12-25).


                              Leur sexualité fondée sur l’abus exprime la relation – ou plutôt la non-relation – qu’ils entretiennent avec Dieu. Pour eux, l’« autre » n’existe pas : ils mettent la main sur tout et sur tous. La vie sexuelle est donc régulièrement évoquée dans la Bible, de manière à la fois pudique et ferme, parce qu’elle met en œuvre tous les grands enjeux des humains avec Dieu et des humains entre eux : vivre dans la chair, être convié à la rencontre, faire un choix entre l’attitude préfabriquée et la découverte imprévue. Elle est souvent présentée sous des jours étonnants, comme pour nous rappeler que la sexualité n’est pas la seule affaire des humains : elle intéresse Dieu au premier chef, Lui le créateur de la chair et le maître des rencontres.




                              Abraham et Sara
                              Ainsi le peuple que Dieu se constitue commence avec un vieux couple, Abraham et Sara. Dieu n’aurait-il pu choisir un couple jeune, en forme, capable de procréer une race vigoureuse ? Non, il a préféré à cette image convenue des vieillards qui ont passé l’âge d’avoir des enfants et qui, quand ils pouvaient engendrer, n’ont pu le faire pour cause de stérilité (Genèse 11, 29). Quand Dieu répète à Abraham et à Sara qu’ils auront un fils, né de leur chair, chacun des deux rit (Genèse 17, 17 et 18, 12-15). C’est bien plus tard, alors qu’Abraham a 100 ans et Sara, 90, que voit le jour Isaac, un garçon dont le nom rappelle le rire dont ses parents avaient salué l’annonce de sa naissance (Genèse 21, 1-7).


                              Il faut lire tous ces chapitres qui suggèrent comment Dieu vient habiter les corps vacillants de ces ancêtres, comment il est présent dans la rencontre qui les amène à concevoir Isaac. Être issu d’Abraham et de Sara empêche donc que l’on se prévale d’une quelconque arrogance de la chair, comme si l’on devait sa naissance à la vigueur de puissants géniteurs inauguraux. C’est plutôt de l’impuissance qu’on est né, une impuissance visitée, intimement, par Dieu lui-même. Avec ceux qu’il a choisis, en tenant compte de leur fragilité et de leur incapacité, Dieu a suscité un fils à Abraham et par lui un peuple nombreux. On pourrait multiplier les exemples dans la Bible de ce Dieu attentif à la fragilité de la vie, aux aléas de la sexualité, qui occasionne des rencontres improbables et prolonge des lignées contre toute attente.




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                              • Des Houris & des hommes

                                Des Houris & des hommes
                                Comment, à notre époque, des hommes, mais aussi parfois des femmes, a priori sains d’esprit et de corps peuvent-ils imaginer que le Paradis qu’ils désirent – comme l’espérance d’une existence infiniment pure et absolument juste, à l’image du dieu qu’ils vénèrent – puisse être le lieu d’une jouissance sexuelle assouvie complaisamment ? Comment au nom de Dieu légaliser de tels délires sur le compte de créatures célestes qui ne seraient que la supra-image d’une femme parfaitement soumise aux fantasmes des hommes, un objet créé pour leur unique plaisir ? Comment supposer que le paradis de Dieu soit le reflet de la vision phallocrate et sexiste de ce bas-monde ? Comment concevoir que la condition féminine volée ici-bas soit violée en l’Autre-monde ? Si tel est le Paradis, alors c’est l’Enfer !




                                Interpreter le sens du terme-clef « hûri »
                                Il faut mettre en évidence que cet adjectif n’était pas le nom propre de créatures célestes promises au dépucelage éternel, mais qu’il signifiait « Pures », ainsi le syntagme hûrun ‘în se traduit-il rigoureusement par : Pures aux yeux d’une grande beauté. Par consequent ,l’existence d’une catégorie de créatures particulières mises à disposition des hôtes du Paradis, les fameuses « Houris », ne relevait que du phantasme exégétique.
                                Cela amène donc à étudier lesHadith puisque ces textes censés éclairer pour nous le sens du Coran, bien souvent s’y opposent ; de même, ils constituent régulièrement un efficace bouclier brandi contre la raison critique.
                                Aussi, il faut prendre en compte les hadiths .
                                ça concerne une catégorie d’élus dits Gens de la droite, ashâbu–l–yamîn, ou Gens de rectitude [1] dont il est dit qu’ils reposeront sous « des ombrages étendus », v30, et disposeront « d’eau vive, de fruits abondants », v31-32, et seront installés « sur des lits surélevés », v34. Puis il est dit : « Certes, Nous les avons faites en perfection, vierges [abkâran], gracieuses [‘uruban], d’un âge égal [atrâban], [ceci] pour les Gens de la droite. » v35-38. En ces quelques mots se trouve concentré le concept surréel des « vierges paradisiaques ».
                                Bien qu’elles ne soient pas explicitement mentionnées dans le texte, nous pouvons comprendre qu’il s’agit bien là de la description des « houris » par symétrie avec le passage antérieur, S56.V22-24, et symétrie globale avec S55. Le segment-clef en est : « pour les Gens de la droite », verset que l’exégèse reprend à nouveau pour indiquer que ces vierges sont en quelque sorte en libre-service. Si l’on délaisse cette surinterprétation non étayée, il est simple ici de redresser le sens : puisque le passage relatif aux « Gens de la droite » est manifestement le symétrique de celui consacré aux « Rapprochés », S56-V11-24, il exprime donc un propos qui ne peut être sur le fond qu’à l’identique. Or, comme nous avons rigoureusement démontré précédemment que ces Dames du Paradis n’étaient la propriété de personne à moins de manipuler le texte, c’est donc bien que nous devons entendre le segment « pour les Gens de la droite » comme ne qualifiant pas un quelconque rapport de possession d’une chose matérielle. De plus, en cette démonstration nous avions mis en évidence la rupture grammaticale et syntaxique prouvant que les « houris » ne font pas partie de la liste des biens proposés aux bienheureux, mais, qu’au contraire, il était indiqué qu’elles en étaient elles aussi les bénéficiaires. Il en est donc de même en ce passage symétrique, et tout ce qui est attribué aux Gens de la droite l’est aussi à ces femmes ressuscitées au Paradis en l’état de perfection dit de hûri, c'est-à-dire de Pures. Ainsi, tout comme les « Houris » étaient des femmes vertueuses admises au degré des « Rapprochés », elles seront aussi élues au rang des Gens de la droite ou Gens de rectitude. [2] Telle est l’égalité, la justice et l’élévation du propos coranique.
                                Reste que la mention de jeunes beautés vierges suscita de troubles appétits.
                                Ainsi, les « Houris » sont-elles à l’image du Paradis d’une pureté inaltérable, et donc en ce sens éternellement “vierge”. Ceci, en soi, suffit à invalider l’idée que ces Pures du Paradis puissent être déflorées ! Ceci, de même, permet de comprendre à sa juste valeur le propos coranique, bien au-dessus des intentions de certains !
                                L’exégèse étant le fruit que l’homme greffe à l’arbre du Coran, il aura fallu imaginer un stratagème pour contourner l’impossibilité ontologique dictée par ces versets. L’on produisit donc quelques hadîths nous expliquant en substance que : « à chaque relation charnelle la houri est toujours vierge et ne se plaint pas de ces rapports, l’homme quant à lui demeure en érection et ne connaît pas d'éjaculation… » Il ne faut pas imputer au Prophète un tel déni du Coran et une pareille vulgarité, ces hadîths étant tous classifiés faibles, da‘îf. Nous avons vu que le Coran, et cela est cohérent, s’il parle de la situation des hommes et des femmes ne fait pas mention de rapports sexuels au Paradis, ce qui est dit est explicite : « Ils seront accoudés sur des divans alignés et Nous les unirons à des Pures aux yeux d’une grande beauté. » S52.V20, « Ils revêtiront des habits de fine soie et de brocart, se faisant face ; ainsi, et Nous les unirons à des Pures aux yeux d’une grande beauté. » S44.V54. Il faut comprendre que l’union est ici un appariement et non un rapprochement sexuel !
                                De fait, cette négation coranique a été toujours perçue comme une entrave à la volonté exégétique des mâles interprètes, aussi , ce hadîth qui, à contre-Coran, soutient le contraire : « L’homme aura au Paradis la puissance sexuelle de cent hommes ». Ce hadîth, rapporté uniquement par at-Tirmidhy, est dit par lui seul sahîh, mais il est gharîb, isolé ou étrange, c'est-à-dire sans aucune possibilité d’identification croisée réelle. [4] En dehors même de cet aspect technique, que vaut un hadîth face au Coran en son sens obvie ? Encore une fois, comment supposer que le Prophète ait dévié du sens coranique ? !
                                Ilest très souvent fait référence en les innombrables articles internet consacrés au thème fort prisé des houris à un hadîth rapporté par al Bukhârî et mentionné dans les termes suivants : « Au sujet des mots du Coran « des houris cloitrées dans leurs tentes » Qays a relaté que le Messager de Dieu a dit : « Il y a au Paradis une tente faite d’une seule perle creusée et de soixante milles de largeur. A chacun de ses coins il y aura des femmes (les houris) qui ne verront pas celles des autres coins et les croyants les visiteront et jouiront d’elles. » L’argument est aussi explicite qu’imparable, si vous aviez un doute le voici balayé : les houris vous attendent. Sauf que ce hadîth n’existe tout bonnement pas ! Nous en trouvons quatre versions chez al Bukhârî et deux chez Muslim, toutes sont rapportées du même Abdullâh ibn Qays, mais aucune n’est en ces termes, aucune ne mentionne les houris et aucune ne dit que les hommes jouiront d’elles ! La version complète rapportée par al Bukhârî en tant que commentaire de S55.V72 dit exactement : « Il y aura au Paradis une tente faite d’une perle creusée de soixante milles de largeur. A chacune de ses extrémités, il y a des gens (ahl) qui ne pourront voir les autres. Les croyants s’y promèneront. Il y aura deux jardins aux ustensiles d’argent et deux autres jardins à l’identique. Et entre les gens (qawm) et la vision de leur Seigneur, il n’y aura qu’un voile de majesté sur Sa face au Jardin d’Éden. » L’on a donc ajouté en ces versions les houris et, plus encore, la mention au sujet de la vision de Dieu, summum de la béatitude paradisiaque, a été remplacée par une promesse de jouissance sexuelle ! En soi, tout est dit des intentions de chacun.
                                Ceci étant, attention à ne pas nous laisser prendre aux filets de la Toile, l’araignée pourrait s’avérer venimeuse. Si l’avènement de l’informatique a effectivement démocratisé l’accès à la connaissance, il convient de rester prudent face à l’abondante redondance de l’offre, car ce même outil favorise aussi le développement de la science ignorante, celle du copié/collé et de la “science” à moindre effort. Sous un autre aspect, nous voyons naître chaque jour sous nos yeux ébahis une nouvelle forme de Hadîth apocryphe, ce qui au demeurant peut nous aider à comprendre les conditions d’apparition de la masse du Hadîth entre le IIe et le IIIe siècle de l’Hégire. De plus, et pour les mêmes raisons, cette dérégulation assez frénétique du savoir, qui pourrait être un formidable atout, se traduit actuellement par le développement d’un néo-islam, web-islam antérograde puisque dominé par les forces du petro-islam hanbalo-wahhabite des plus archaïques monarchies du monde.
                                Au final, le Coran ne qualifie donc pas de « hûri », Pures aux yeux d’une grande beauté, des créatures de jouissances, mais des femmes récompensées par Dieu pour leur piété ici-bas, en cela elles ne différent des autres femmes admises au Paradis que par leur élévation spirituelle particulière. Nous lisons en la première description donnée du Paradis dans l’ordre du Livre : “ Et fais belle annonce à ceux qui croient et œuvrent en bien : ils auront des jardins au pied desquels coulent les ruisseaux. Toutes les fois où il leur sera octroyé des fruits comme subsistance, ils diront : « Voilà ce que l’on nous attribuait autrefois », mais ce qu’ils recevront n’en aura que l’apparence. Ils auront là pures compagnies [6] [azwâjun mutahharatun] et ils y séjourneront éternellement.” S2.V25 idem en S3.V15 et S4.V57.
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