Bonsoir Alain,
Je pense que la religion n'a rien avoir là-dedans :
1- Il faut observer que ce retard technique n'est pas l'apanage des pays musulmans mais d'une majorité des pays du sud (dont la plupart n'ont rien de musulmans).
2- Aujourd'hui la Charia est la source principale du droit dans deux ou trois pays musulmans. Il fût un temps où les Empires musulmans, qui appliquaient la charia, étaient à la pointe de la technologique....
Je crois que les raisons du retard techniques sont complexes à évaluer; mais l'aspect historique explique une partie de la situation actuelle (une partie seulement).
A mon avis beaucoup de personnes qui prennent l'occident comme référent historique exclusive commettent une sorte de contre-sens. Dans la mesure pu le développement technologique de l'Europe s'est accéléré au moment de la sécularisation, on a estimé que les deux phénomènes étaient liés et que le second expliquait le premier. En vérité, en prenant en compte l'ensemble des données sociologiques, politiques, économiques, démographiques et militaires de l'Ancien-Régime, on se rend compte que les Lumières n'ont pas fondé le progrès techniques; elles l'ont accompagné. Le système économique de la Hollande, son urbanisme et sa politique ont permis l'émergence de Spinoza et l'épanouissement de Bayle et non le contraire...
A dire vrai et pour faire court: les données scientifiques du Coran n'ont jamais eu pour ambition de constituer un filtre épistémologique.
La méthode d'El-Bukhari pour authentifier les hadiths est on ne peut plus rationnelle. C'est une méthode qui est profane et qui peut être objet de discussion. Mais jusqu'à aujourd'hui et à ma connaissance, aucune entreprise universitaire d'établissement de texte, n'a jamais remis en question la qualité de ses travaux dans leur ensemble. Et très honnêtement, dans les méthodes d'établissement de texte, on a rien inventé de révolutionnaire depuis.
En fait ici le sujet est un peu différent.
Il s'agit de savoir si il y a eu une réécriture, une réévaluation ou une altération de la figure de Djibril dans les textes musulmans ultérieurs. J'ai simplement répondu, que quelque-soit la réponse, elle n'invalidait en rien la croyance d'un musulman (qui se base sur le Coran et les Hadiths) et que d'autres part, aucun exemple de cette littérature qui altérerait la figure de Djibril n'a été donné. Donc on est dans le floue.
Ce qui rend encore plus mystérieuse la faible présence en % des pays musulman sur cette scène là. Il faudrait par conséquent creuser plus l'enchainement des causes qui ont conduit ce non-obstacle que tu affirmes, a priori favorable, à l'évaporation presque complète constatée de nos jours.
1- Il faut observer que ce retard technique n'est pas l'apanage des pays musulmans mais d'une majorité des pays du sud (dont la plupart n'ont rien de musulmans).
2- Aujourd'hui la Charia est la source principale du droit dans deux ou trois pays musulmans. Il fût un temps où les Empires musulmans, qui appliquaient la charia, étaient à la pointe de la technologique....
Je crois que les raisons du retard techniques sont complexes à évaluer; mais l'aspect historique explique une partie de la situation actuelle (une partie seulement).
A mon avis beaucoup de personnes qui prennent l'occident comme référent historique exclusive commettent une sorte de contre-sens. Dans la mesure pu le développement technologique de l'Europe s'est accéléré au moment de la sécularisation, on a estimé que les deux phénomènes étaient liés et que le second expliquait le premier. En vérité, en prenant en compte l'ensemble des données sociologiques, politiques, économiques, démographiques et militaires de l'Ancien-Régime, on se rend compte que les Lumières n'ont pas fondé le progrès techniques; elles l'ont accompagné. Le système économique de la Hollande, son urbanisme et sa politique ont permis l'émergence de Spinoza et l'épanouissement de Bayle et non le contraire...
Comme la musique, qui n'est ni vraie ni fausse. Elle est juste ou non à non oreilles, et elle a aussi des "signes".
Les auteurs historiens considèrent ces textes avec distance ... Pas des descriptions brutes, ni des biographies hagiographiques, plutôt des documents visant un but au moment de leur élaboration, ou même considèrent l'acte même de les mettre en avant, sa fonction. Et bien sûr, classiquement, le contexte, les motivations des auteurs, les circonstances politiques de leur élaboration. Etc.. En tout cas, pas des documents historiques au contenu manifeste vrai comme le considèrent les croyants.
Tu es dans l'espace du vrai / faux là. Le mot "contradiction", "contredire" est dans ce champ là. Et qu'est qu'une "invalidité" "dans l'espace des "signes pour ceux qui croient" ?
Il s'agit de savoir si il y a eu une réécriture, une réévaluation ou une altération de la figure de Djibril dans les textes musulmans ultérieurs. J'ai simplement répondu, que quelque-soit la réponse, elle n'invalidait en rien la croyance d'un musulman (qui se base sur le Coran et les Hadiths) et que d'autres part, aucun exemple de cette littérature qui altérerait la figure de Djibril n'a été donné. Donc on est dans le floue.
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