Pour compléter, je vous laisses apprécier les arguments des rabbins:
Extrait que vous trouverez sur le web:
En effet, on admet couramment qu’à côté de la Torah, la Loi écrite, existe une tradition orale, une Torah orale transmise de génération en génération depuis Moïse. Ces commentaires oraux sont le Midrash (signifiant étudier les textes pour en tirer des enseignements) halakha (enseignement législatif, de Halah’a = marcher) et le Midrash haggada (enseignement narratif et moral).
Le rôle de la Torah orale est de permettre l’application de la Torah écrite dans les situations concrètes de la vie. Szlakman en donne un bon exemple (p.57):
Torah écrite = Le Chabbath "tu n’y feras aucun labeur". Qu’est-ce qu’un "labeur"? La Torah orale nous énumère 39 travaux interdits le Chabbath.
Pour ne pas figer cet enseignement, il était interdit de le mettre par écrit. Pourtant, vers 135-200, il devient impératif de sauvegarder ce précieux enseignement pour les générations à venir. On met donc la loi orale par écrit. C’est Judah (Yehoudah) le Saint, un rabbin (rabbi) de l’époque qui le fait. L’ouvrage terminé prendra le nom de Mishna et sera divisé en six ordres (les semences, les saisons, les femmes, les dommages, les choses sacrées et les choses pures). Le (ou la) Mishna deviendra le fondement de tout l’enseignement juif et suscitera lui-même de nombreux commentaires qui seront regroupés sous le nom de Guemara. Autant à Jérusalem qu’à Babylone, on procède à la compilation de ces textes et commentaires. Vers le 4e siècle, le Mishna et le Guémara sont regroupés sous le nom de Talmud: d’une part le Talmud de Jérusalem qui ne sera pas très populaire et le Talmud de Babylone qui sera huit fois plus répandu que le premier.
C'est exactement les arguments employés par les gens des riwayates, ils n'ont rien inventé.
Extrait que vous trouverez sur le web:
En effet, on admet couramment qu’à côté de la Torah, la Loi écrite, existe une tradition orale, une Torah orale transmise de génération en génération depuis Moïse. Ces commentaires oraux sont le Midrash (signifiant étudier les textes pour en tirer des enseignements) halakha (enseignement législatif, de Halah’a = marcher) et le Midrash haggada (enseignement narratif et moral).
Le rôle de la Torah orale est de permettre l’application de la Torah écrite dans les situations concrètes de la vie. Szlakman en donne un bon exemple (p.57):
Torah écrite = Le Chabbath "tu n’y feras aucun labeur". Qu’est-ce qu’un "labeur"? La Torah orale nous énumère 39 travaux interdits le Chabbath.
Pour ne pas figer cet enseignement, il était interdit de le mettre par écrit. Pourtant, vers 135-200, il devient impératif de sauvegarder ce précieux enseignement pour les générations à venir. On met donc la loi orale par écrit. C’est Judah (Yehoudah) le Saint, un rabbin (rabbi) de l’époque qui le fait. L’ouvrage terminé prendra le nom de Mishna et sera divisé en six ordres (les semences, les saisons, les femmes, les dommages, les choses sacrées et les choses pures). Le (ou la) Mishna deviendra le fondement de tout l’enseignement juif et suscitera lui-même de nombreux commentaires qui seront regroupés sous le nom de Guemara. Autant à Jérusalem qu’à Babylone, on procède à la compilation de ces textes et commentaires. Vers le 4e siècle, le Mishna et le Guémara sont regroupés sous le nom de Talmud: d’une part le Talmud de Jérusalem qui ne sera pas très populaire et le Talmud de Babylone qui sera huit fois plus répandu que le premier.
C'est exactement les arguments employés par les gens des riwayates, ils n'ont rien inventé.
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